Hier, on pouvait légitimement se demander si les spectateurs
qui se pressaient au Casino de Paris étaient là pour applaudir l’artiste ou l’ex-première
Dame de France. Avec l’espoir d’apercevoir Nicolas Sarkozy dans la salle. Ils ne furent
pas déçus ! Après des « Nicolas reviens » et une standing
ovation saluant l'arrivée de son époux, Carla Bruni a enfin investi la scène, accompagnée
par deux musiciens. Un tour de chant qui, outre l'incontournable "Quelqu'un m'a dit" faisait la part belle aux titres de
ses deux derniers albums «Comme si de
rien n’était » et « Little
French Songs » qu’elle n’avait pu présenter sur scène. Pour les
raisons que l’on imagine…
Dans un décor sobre :
une bibliothèque, un pupitre, quelques lampes posées par terre et un
écran où défilent des vidéos, elle apparaît en pantalon de cuir et veste rouge.
Une « Amoureuse » qui ne se
prive pas de multiplier les clins d’œil. Notamment lorsqu’elle reprend « Si la photo est bonne » de Barbara.
L’histoire d’une femme implorant la grâce d’un voyou auprès de son mari : « le président qui m’aime bien, qui m’aime
tant ». Et il suffit qu’elle interprète les premières notes de « Mon
Raymond » ou « J’arrive à
toi » pour que le public (qui n’a plus grand-chose à voir avec celui
de ses débuts), tape des mains. Un enthousiasme qui atteint son comble avec « Le pingouin » que d’aucuns voient
comme une satire à l’encontre de l’actuel président. Du coup, on oublierait presque qu'elle a écrit sur d’autres thèmes comme le touchant « Salut Marin », dédié à son frère.
Et, lorsque Carla quitte la scène, après un récital plutôt
réussi, c’est Nicolas qui signe les autographes…
Annie Grandjanin
Annie Grandjanin
En tournée en France,
en Belgique, en Suisse et en Allemagne jusqu’à fin mars avec une escale à l’Olympia,
le 11 mars 2014.
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