(c) Christian Meilhan |
A ses côtés 2 choristes et 8 musiciens, parmi lesquels les fidèles : Basile Leroux à la guitare, Dominique Bertram à la basse, le trompettiste Steve Madaio...
Dès le morceau "Féminin", la chanteuse retrouve ce vibrato particulier, cette capacité de nous toucher avec des morceaux nostalgiques et de nous emporter, comme en apesanteur, dans des refrains plus joyeux. Et on lui pardonne évidemment de prendre quelques libertés avec le thème des années américaines, rien que pour le plaisir d'entendre "Besoin de personne" ou "Drôle de vie".
Rayonnante, pratiquant un humour que l'on devine salvateur, Véronique Sanson raconte l'histoire de certaines chansons. Notamment celle qu'elle reprend avec son fils Christopher Stills (qui assure sa première partie) et qui parle du papa !
Puis l'émotion s'installe lorsqu'elle se pose au piano pour plaquer les premiers accords de "Ma révérence" avant d'atteindre des sommets avec "Je me suis tellement manquée". L'interprétation est bouleversante de vérité, de pudeur aussi. Difficile d'ignorer la larme qui menace de perler à l'écoute de sa voix, à la fois puissante et vibrante, qui confesse: "Dommage qu'il faille qu'on triche avec tous nos chagrins. Je m'étais tellement trahie...".
Durant plus de deux heures, "Véro" porte le spectacle de bout en bout, avec une énergie époustouflante, comme un boxeur qui reprend possession du ring. Et elle nous laisse tout simplement K.O !
En tournée: au Zénith de Montpellier (le 15/10), au Zénith de Pau (le 17/10), au Zénith de Dijon (le 4/11), au Zénith de Saint-Etienne (le 5/11), Salle 3000 à Lyon (le 6/11), au Théâtre de Beausobre (le 7/11), au Micropolis de Besançon (le 12/11), à l'Axone de Montbéliard (le 13/11),....au Zénith de Nancy (le 20/11), au Palais des Congrès de Strasbourg (le 21/11)... Forest National de Bruxelles (27/11)...
Génial concert effectivement, et grand moment !
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