tag:blogger.com,1999:blog-21340110967106993522024-02-19T11:48:12.910+01:00 Annie All MusicLe bloc-notes d'Annie GrandjaninAnnie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.comBlogger227125tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-92018194918680709992022-12-02T19:15:00.000+01:002022-12-02T19:15:29.859+01:00Lou Casa tisse un lien intemporel entre les univers de Barbara et Brel <p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYfjvf38KdfyD1UokHd_T07dP6XxtG4IImIODeE8-AgWO9xboSDupw6radmD67SvWwBvTUt55XU9x0YH-oT5KQ-JkgOcdImryYs8EW0qCQWVQjsOZD5qpIFFfnDzsgraiIpDdzIZfj8LGg7yLsAvVqXJsbudJ_-JLYH9SnJQHeUyCOX6naaN0rRWkWyw/s1280/Arthur%20Enselme%20-%20trio%20Marc%20DSC_3422.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="852" data-original-width="1280" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYfjvf38KdfyD1UokHd_T07dP6XxtG4IImIODeE8-AgWO9xboSDupw6radmD67SvWwBvTUt55XU9x0YH-oT5KQ-JkgOcdImryYs8EW0qCQWVQjsOZD5qpIFFfnDzsgraiIpDdzIZfj8LGg7yLsAvVqXJsbudJ_-JLYH9SnJQHeUyCOX6naaN0rRWkWyw/w400-h266/Arthur%20Enselme%20-%20trio%20Marc%20DSC_3422.png" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Arthur Enselme</td></tr></tbody></table><br />"<i>Je me dirigeais le plus lentement possible vers la mer pour différer mon plaisir. Sur un monticule de sable, je déposais mon sac... Je me mis à penser à Jacques. Ce n'était pas qu'il fut mort qui me révoltait le plus. Mais qu'il ne vit plus ni la mer, ni le ciel..." .</i> Un extrait de "<i>Il était un piano noir - Mémoires interrompus de Barbara" </i>que l'on peut entendre au début de <i>"Lou Casa, Barbara & Brel</i>". Plus qu'un hommage, ce spectacle qui mêle bandes sons, mots dits et chantés, a la particularité de mettre en écho des titres de ces deux grandes figures de la chanson française. Comme un lien intemporel entre leurs univers. Amis dans la vie, ils n'ont pourtant collaboré artistiquement qu'une seule fois... au cinéma ! C'était pour le film "Franz", sorti en 1971. Mais ils se sont souvent retrouvés sur des thèmes similaires, chacun les abordant à sa manière. C'est le propos de Lou Casa, un trio emmené par Marc Casa et ses musiciens: Julien Aellion à la basse et Stéphane Gasquet à l'orgue et aux claviers qui, plutôt que de mettre ses pas dans ceux de ses aînés, nous emmène à la (re)découverte de titres connus ou moins connus, sur des arrangements plus contemporains. Il ne faut pas oublier que certains morceaux ont cinquante ans d'âge !</p><p><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB5Yt5Aisv27aV94WsnR3X8ytrZ4hNg-H1DM2vQkL6O6p3tkPM4EWVr8TE64ORNvXdaXrhF7Mj62ADCXAlgdRfItj1o-85Qu2x2khbtQrq1JtK6-59P4GwfJvPqPUOQEAjrh-wdOQJeGA_OQk6mMnL4SZDrqEMS4h-kl3blCCvVwJmKzSAA33W77CyCQ/s960/Arthur%20Enselme%20-%20Marc%20micro%20mailloche%20DSC_2630.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="960" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB5Yt5Aisv27aV94WsnR3X8ytrZ4hNg-H1DM2vQkL6O6p3tkPM4EWVr8TE64ORNvXdaXrhF7Mj62ADCXAlgdRfItj1o-85Qu2x2khbtQrq1JtK6-59P4GwfJvPqPUOQEAjrh-wdOQJeGA_OQk6mMnL4SZDrqEMS4h-kl3blCCvVwJmKzSAA33W77CyCQ/s320/Arthur%20Enselme%20-%20Marc%20micro%20mailloche%20DSC_2630.png" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Arthur Enselme</td></tr></tbody></table><br /></p><p>Avec un évident respect et quelques traits d'humour, le chanteur semble faire corps avec ce répertoire, tout en y apportant sa propre sensibilité. On le suit ainsi dans une version plus tendre de "<i>Mathilde</i>", une émouvante relecture de "<i>La chanson des vieux amants</i>" de Brel ou de<i> "Parce que (je t'aime)</i>" de Barbara. Avec sa longue silhouette et sa gestuelle appuyée, Marc Casa occupe incontestablement la scène. Et le public ne se fait pas trop prier lorsqu'il l'invite à reprendre en choeur quelques refrains.</p><p> N'en déplaise à ceux qui considèrent encore que ces chansons sont définitivement gravées dans... le vinyle, la plus belle des dédicaces est quand même de continuer à les faire vivre sur scène. </p><p><i>- En concert à Paris, le 12 décembre 2022 et le 16 janvier 2023, à 20h30, à la Comédie Nation, 77, rue de Montreuil, 75011 Paris. Tél.: 01.48.05.52.44. www.comedienation.fr </i></p><p><i>- En tournée: le 8 décembre 2022 au Théâtre Jacques Carat de Cachan, le 15 décembre à Rambouillet (La Lanterne)...</i></p>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-69105567667356384812022-11-22T12:41:00.001+01:002022-11-25T18:40:33.985+01:00Christian Vander: "Magma n'a jamais composé en fonction des modes"<p> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglRjTlZQA4bCYWBQUcMo28n2DOHR2GnHXof_ss1U9qoYKSQ2dC3O36-mPXHOXyFHhYaFl1EA_NhCWv82AnEWca3qxambZEbLA2sqVa25l2_gBbA6CULzFhjo9cGHTkmv6mkjlPGz5Ey7CzbGi2rEIiks-WQmRL2cBMBfw8M4AYNs2BL8r6mCWuFe5YOA/s2576/MAGMAPHOTGROUPE2022@Christophe%20Abramowitz.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1571" data-original-width="2576" height="390" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglRjTlZQA4bCYWBQUcMo28n2DOHR2GnHXof_ss1U9qoYKSQ2dC3O36-mPXHOXyFHhYaFl1EA_NhCWv82AnEWca3qxambZEbLA2sqVa25l2_gBbA6CULzFhjo9cGHTkmv6mkjlPGz5Ey7CzbGi2rEIiks-WQmRL2cBMBfw8M4AYNs2BL8r6mCWuFe5YOA/w640-h390/MAGMAPHOTGROUPE2022@Christophe%20Abramowitz.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Christophe Abramowitz</td></tr></tbody></table><br />Fondé par Christian Vander, il y a plus de 50 ans, Magma s'est imposé d'emblée comme un groupe hors normes, dont l'univers musical s'est toujours affranchi des modes et des conventions. Après "Zëss", un album plutôt sombre, sorti en 2019, il revient avec "Kartëhl". enregistré entre mars et juin 2022. <div>Soutenus par des choeurs masculins et féminins, et des musiciens virtuoses, les huit titres, dont deux bonus datant de 1978, font toujours la part belle à la musique classique moderne et au jazz mais s'enrichissent aussi de sonorités brésiliennes avec <i>"Irena Balladina</i>". Un album que les néophytes jugeront sans doute plus "accessible" mais qui trouvera évidemment un large écho auprès des fidèles de la première heure.</div><div>Rencontre avec Christian Vander, toujours farouchement attaché à sa liberté de création, avant un prestigieux concert avec l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, à l'Opéra de Monte-Carlo le 27 novembre prochain et une tournée.</div><div><br /></div><div>- <b>Certains prétendent que votre musique s'adresse aux initiés. Qu'en pensez-vous ?</b></div><div>Je ne veux pas dire du mal de la variété mais certaines oreilles ne sont peut-être pas prêtes à écouter autre chose. C'est parfois une question de moment. Il y a des gens qui m'ont dit qu'ils avaient eu du mal avec notre musique et qu'un jour, ils ont pu entrer. C'est souvent le cas lorsque le public nous découvre en concert.</div><div><br /></div><div>- <b>Avec ce nouvel album, votre musique semble plus "accessible" ?</b></div><div>Nous avons toujours été ouverts ! On peut apprécier les oeuvres de Ravel ou de Debussy en étant totalement novice en matière de musique classique. Ce sont les gens qui s'enferment parce qu'il leur manque la clef. Il suffit de chercher un peu pour la trouver.</div><div><br /></div><div>- <b>Stella Vander tient un rôle essentiel à vos côtés ?</b></div><div>Elle fait un magnifique boulot, en amont, avec les choeurs. Elle me libère et me permet de ne penser qu'à la musique. C'est une chance inouïe. Les choeurs sont importants, parce que le chant est important. Sur cet album, nous avons notamment découvert que Thierry Eliez qui assure les claviers est également un très bon chanteur. </div><div><br /></div><div>- <b>"Kartëhl" est aussi un retour au groupe ?</b></div><div>C'est vrai. Avec Stella, nous avons décidé de faire un album de groupe. Ce que nous n'avions pas fait depuis "<i>Üdü Wüdü</i>" en 1977. Pour ce nouvel album, chacun a apporté sa contribution.</div><div><br /></div><div>- <b>Vous avez inventé un langage, le kobaïen. Une manière de ne pas parasiter la musique ?</b></div><div>Je n'ai jamais cherché à inventer un langage. Ce sont juste des sons qui viennent comme ça. Chaque morceau amène son lot d'expressions. C'est vrai que nous n'imposons pas une histoire aux gens. Nous laissons à chacun le soin de faire travailler son imaginaire et de créer la sienne.</div><div><br /></div><div>- <b>Cela permet aussi d'éviter la barrière de la langue lorsque vous vous produisez à l'étranger ?</b></div><div>Absolument. Seule, l'émotion subsiste. Nous avons récemment joué au Japon et le public chantait les sons avec nous. En France, on nous fait parfois ce reproche mais lorsqu'on écoute un saxo, cela n'empêche pas d'être touché, si la musique est suffisamment expressive.</div><div><br /></div><div>- <b>Mais vous avez quand même donné un titre à l'album ?</b></div><div>Forcément. Parce qu'en le réalisant, j'ai toujours l'idée de l'histoire que je vais raconter. Après, je laisse la musique parler. C'est ce que je travaille avec Magma. Il ne faut jamais chercher à faire de la musique. C'est elle qui demande et on répond...</div><div><br /></div><div><br /></div><div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRU0z2vO964OOm_kfA8WZ27g6dcRAb6QgWjTqtsESvSAXxlcHQ5dYpjXY8PD_j_a6bRf6TiKJLHhsK82UReDpeVUqb2KYVL7_9x4tNI56_Um4REBLMbVXG6DNPJMCypGbHX7mvmmv_DhtxtZmhhkc7u6jwZvE-8jr1YxP0yhS2JbY18A0Tb7SQsTFANg/s6016/MAGMA_C.Vander%202021%C2%A9Kamal%20Bahloul.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="4016" data-original-width="6016" height="268" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRU0z2vO964OOm_kfA8WZ27g6dcRAb6QgWjTqtsESvSAXxlcHQ5dYpjXY8PD_j_a6bRf6TiKJLHhsK82UReDpeVUqb2KYVL7_9x4tNI56_Um4REBLMbVXG6DNPJMCypGbHX7mvmmv_DhtxtZmhhkc7u6jwZvE-8jr1YxP0yhS2JbY18A0Tb7SQsTFANg/w400-h268/MAGMA_C.Vander%202021%C2%A9Kamal%20Bahloul.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Kamal Bahloul</td></tr></tbody></table><br /> </div><div><b>- Les deux bonus composés en 1978, ne semblent pas datés ?</b></div><div>Tout simplement parce que Magma n'a jamais composé en fonction de l'époque et des modes !</div><div><br /></div><div>- <b>"Irena Balladina" est un titre en hommage à votre mère ?</b></div><div>Tout-à-fait. Elle adorait la musique brésilienne. J'ai composé ce morceau en pensant à elle.</div><div><br /></div><div>-<b> Il paraît que vous avez eu votre première batterie à 12 ans ?</b></div><div>Oui, grâce à Chet Baker. Nous avions eu l'occasion de faire des échanges sur des papiers buvard avec des balais ! Il trouvait que j'étais doué et il a décrété qu'il me fallait une batterie. A l'époque, il jouait dans un endroit qui s'appelait "Le chat qui pêche" et il m'a proposé de venir le rejoindre en taxi. Là, il a chargé une batterie dans le coffre. J'ai joué pendant deux ans, jusqu'à ce que des huissiers viennent frapper à notre porte car c'était une batterie de location ! A 14 ans, je suis passé au tribunal pour recel de batterie. Cela ne s'est pas trop mal passé mais j'ai quand même été condamné à rembourser les traites...</div><div><br /></div><div>- <b>Pouvez-vous nous parler de votre prochain concert avec l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo ?</b></div><div>Je trouve cela fantastique et, en même temps, je suis un peu angoissé car nous n'avons que deux jours de répétitions. Ces musiciens sont des virtuoses capables d'interpréter tous les répertoires, mais là, ils arrivent avec une partition qu'ils ne connaissent pas. De toute manière, nous allons nous adapter car lorsqu'on est dirigé par un chef, il ne faut pas le contrarier ! </div><div><div><p></p><div><br /></div><div>- <i>Album "Kartëhl" (Seventh Records-Bertus), disponible depuis le 30 septembre 2022.</i></div></div></div><div><i>En tournée: le 27 novembre 2022 à l'Opéra de Monte-Carlo, le 1er février 2023 à Cholet, les 3 et 4 février à Bordeaux, le 16 février à Enghien-les-Bains, le 23 mai à Saint-Nazaire...</i></div>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-73181436233167815512022-11-20T17:21:00.002+01:002022-11-29T11:18:21.433+01:00Jean-Pierre Kalfon: "Avec l'album "Méfistofélange", je n'ai pas dit mon dernier mot !"<p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbieGUyXqG8s8o2votIi1SeM3q0XcjQ-7-xm3SKDwu9X8vppA_3dTDtK1ERWyhY4_g3k6ucjMzR-qk--ogZnCFw5VmfO1rsjipvjw_hQqvLtDmEPsYm7ou5P1241gXEETNPXxvdpiwCzQcIuUKpBACnLRSdaoT_HDn3i-7VEqcFnQod16-FW2uKmDG3Q/s5760/j%20p%20kalfon%20%2028%2004%20%202022-34.tif" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="5760" data-original-width="3840" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbieGUyXqG8s8o2votIi1SeM3q0XcjQ-7-xm3SKDwu9X8vppA_3dTDtK1ERWyhY4_g3k6ucjMzR-qk--ogZnCFw5VmfO1rsjipvjw_hQqvLtDmEPsYm7ou5P1241gXEETNPXxvdpiwCzQcIuUKpBACnLRSdaoT_HDn3i-7VEqcFnQod16-FW2uKmDG3Q/w426-h640/j%20p%20kalfon%20%2028%2004%20%202022-34.tif" width="426" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Jean-Marie Marion</td></tr></tbody></table><br />Il a tourné avec Yves Boisset, Jacques Rivette, Pierre Granier-Deferre, Jean-Luc Godard, François Truffaut ou Claude Lelouch, joué au théâtre, mais Jean-Pierre Kalfon n'a jamais caché sa passion pour la musique. Après avoir créé plusieurs groupes de rock, participé au premier festival punk de Mont-de-Marsan en 1976, gratté de la guitare auprès de Jacques Higelin et Louis Bertignac, enregistré quelques 45 tours, un LP intitulé "<i>Black Minestrone</i>"... il a attendu l'âge respectable de 83 ans pour sortir "<i>Méphistofélange</i>". Un bel album rock qui lui ressemble et dont il a signé tous les textes. Son timbre rocailleux et sûr nous embarque dès la première écoute sur des titres comme <i>"Noire la nuit", "Costard", "Plus d'états d'âme", "Gypsies Rock'n'Roll Band", "Train fantôme"...</i><div>Souvent cantonné dans les rôles de méchant, on découvre un homme prévenant, rieur et élégant dans le café du XVIIIème arrondissement, où il a ses habitudes. Entretien avant son concert parisien au Petit Bain, le 12 décembre prochain.</div><div><br /></div><div>- <b>On parle d'un premier album mais il y a eu un précédent, non ?</b></div><div>C'est vrai mais celui-ci est le premier que j'ai pu contrôler du début à la fin. Dans <i>"Black Minestrone</i>", il y avait des chansons merveilleuses mais c'était un peu laborieux et bancale. Et on ne chantait pas très bien. J'ai pris des cours depuis...</div><div><br /></div><div>- <b>Vous l'avez dédié à Amy Winehouse ?</b></div><div>Parce que la première fois que je l'ai entendue, j'ai pris une claque. Surtout quand j'ai réalisé qu'elle n'avait que 20 balais ! J'ai eu envie de lui rendre hommage car j'ai toujours été sensible aux voix de femmes, aux belles âmes, dans la musique. </div><div><br /></div><div>- <b>Sur le livret de l'album, on découvre une sorte de galaxie avec votre photo et celle de vos musiciens ? </b></div><div>Ce disque, c'est notre planète. On m'a dit que cela faisait aussi penser à Jésus et ses apôtres car nous sommes treize ! Les musiciens sont de vraies pointures et nous avons bien rigolé. On utilise toujours le terme jouer pour un acteur ou un musicien. J'aime cette référence à l'enfance.</div><div><br /></div><div>- <b>C'est vrai que vous avez payé vos premiers cours de théâtre avec votre cachet de boy aux Folies Bergère ?</b></div><div> J'ai fait le boy durant 5 mois. On avait des smokings de toutes les couleurs et j'adorais me balader dans la rue avec des costards roses, jaunes ou verts. Les cachets m'on en effet permis de payer quelques cours de théâtre mais ça ne m'a pas beaucoup servi.</div><div><br /></div><div>- <b>Pourquoi ?</b></div><div>J'ai quitté le lycée en 3ème et je n'ai pas eu le temps d'acquérir une grande culture. Quand on me donnait une scène à jouer, j'apprenais juste le passage concerné mais je ne me donnais même pas la peine de lire la pièce. Cela s'appelle un imposteur !</div><div><br /></div><div>-<b> En parlant de costard, celui que vous vous taillez dans la chanson du même nom, n'est pas à votre avantage ?</b></div><div>Je ne me traite pas de tête à claque ou de tronche de cake tous les jours devant ma glace. Il y a même des matins où je me trouve pas trop mal. C'est important, d'être capable de se moquer de soi et de se flageller un peu. J'ai essayé de le faire sans grossièretés, avec une certaine élégance.</div><div><br /></div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAAVELFlpWFyS8iENVE3JKDzCD9768rKio9ka8kfwsZoR_j1TfvxiQamG0U6LfUKOqKiDOCxVfZEj4yjN8TmmS3Dy4i4utdtPTTpKnbOVAVRM78qzoQ7CEt5e5Kxjt54Ja-VrOz2NrjLf3-IS1cW-cBs9b615ERuAEPFUecGSDh8_3Duhj7J5a4a682A/s5760/j%20p%20kalfon%20%2028%2004%20%202022-11.tif" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="5760" data-original-width="3840" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAAVELFlpWFyS8iENVE3JKDzCD9768rKio9ka8kfwsZoR_j1TfvxiQamG0U6LfUKOqKiDOCxVfZEj4yjN8TmmS3Dy4i4utdtPTTpKnbOVAVRM78qzoQ7CEt5e5Kxjt54Ja-VrOz2NrjLf3-IS1cW-cBs9b615ERuAEPFUecGSDh8_3Duhj7J5a4a682A/w266-h400/j%20p%20kalfon%20%2028%2004%20%202022-11.tif" width="266" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Jean-Marie Marion</td></tr></tbody></table><div><br /></div><div><br /></div><div>- <b>Vous avez signé tous les textes de l'album. Quelle est la part de fiction et de vécu ?</b></div><div>Dans "<i>Méphistofélange</i>", tout est personnel. Il y a des bouts de moi dans chaque chanson. On écrit avec ce qu'on est. Alors qu'au cinéma, on endosse le costume d'autres personnages. J'ai quand même joué le rôle de Louis XIV (NDLR dans "Saint-Cyr" de Patricia Mazuy, en 2000) ! </div><div><br /></div><div>- <b>Avant de jouer de la guitare, vous avez fait de la batterie, non ?</b></div><div>Oui, parce que je ne sais pas lire la musique mais cela a toujours été ma passion. Etre acteur, ce n'était pas forcément mon désir. c'est pour ça que je suis parti en Belgique quand j'avais 15/16 ans. J'avais entendu dire qu'il y avait à Bruxelles un endroit qui s'appelait La Cave et qui ressemblait au Tabou de Saint-Germain-des-Prés. Je me suis fait arrêter avec de faux papiers d'étudiant et j'ai fait de la prison à Bruges. Après, j'ai essayé de me reconstruire pour prouver à ma mère que je n'étais pas un voyou.</div><div><br /></div><div>-<b> Le texte de "<i>Noire la nuit</i>" n'est pas celui que vous aviez initialement prévu ?</b></div><div>Quand j'ai commencé à écrire cette chanson, je pensais à la nuit parisienne et à tous ces endroits que j'ai beaucoup fréquentés et qui ont n'existent plus. Aujourd'hui, le monde de la nuit est réduit à sa plus simple expression. Puis il y eu ces images de la guerre en Ukraine et j'ai été bouleversé. J'ai conservé le titre et j'ai réécrit le texte.</div><div><br /></div><div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEih46amXPapdf__D141iqySuYi9TWHIvZAs1Jb36npu9JmU2jEHJDsJnPc7zVu6tzsrOH6EglvVT5wS9uEBRMY15ACW4ziRaMYUaztu5TSmMpU7f87THrQk0kWs8DSqO0yBedLNTgRbZ92uDSymPIyAx0v0gdEtsccpyC12OmfbcQ3AMv5aBz4aMyxokw/s5760/j%20p%20kalfon%20%2028%2004%20%202022-54.tif" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="5760" data-original-width="3840" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEih46amXPapdf__D141iqySuYi9TWHIvZAs1Jb36npu9JmU2jEHJDsJnPc7zVu6tzsrOH6EglvVT5wS9uEBRMY15ACW4ziRaMYUaztu5TSmMpU7f87THrQk0kWs8DSqO0yBedLNTgRbZ92uDSymPIyAx0v0gdEtsccpyC12OmfbcQ3AMv5aBz4aMyxokw/w266-h400/j%20p%20kalfon%20%2028%2004%20%202022-54.tif" width="266" /></a></div><br /></div><div><br /></div><div>- <b>Cet album est résolument rock avec des sonorités blues ?</b></div><div>C'est ce que je voulais et je me suis fait plaisir. Ce qui m'a motivé, c'est de retrouver le plaisir de l'écriture. Je me vois un peu comme un rock'n'roll bluesman. D'ailleurs, avec "Méphistofélange", je n'ai pas dit mon dernier mot !</div><div><br /></div><div>- <b>C'est-à-dire ?</b></div><div>Dans le prochain album, je vais chanter des blues que j'ai adaptés en français mais en respectant évidemment les textes. Notamment le titre "<i>Help The Poor</i>" de B.B. King et Eric Clapton qui raconte l'histoire d'un homme qui demande à une femme de partager ses rêves. Il faut juste que celui-ci marche bien car je ne suis pas un perdreau de l'année ! </div><div><br /></div><div>- <b>Vous avez le trac, à quelques jours de ce concert à Paris ?</b></div><div>Oui, parce que j'ai peur qu'il n'y ait pas de monde ! J'ai beaucoup travaillé pour cet album mais les gens me connaissent comme acteur et pas comme chanteur. <br /><div><br /></div><div><br /></div><div><i>- Album "Méfistofélange" (Deviation Records/L'Autre Distribution), disponible depuis le 21 octobre 2022.</i></div><div><i>- En concert, le 12 décembre 2022, à 20 heures, au Petit Bain, 7 Port de la Gare, 75013 Paris. www.petitbain.org</i></div></div>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-49956744147814085632022-11-17T17:45:00.000+01:002022-11-17T17:45:14.429+01:00Jamie Cullum, Yaron Herman, Gonzalo Rubalcaba... à l'affiche du Festival "Pianomania" à Paris<p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiII8ZUtT9AfX8BAff1FCm5z96sJo1Gjb5J2N1w1dbvuYnHlxyxPJzKLwjlYLV1R1NiHBwt-fnjIO1PmQo7txQeCjAqpSKEEqZxVJEf9Gu5vuLJMUuAEjWK5vgOG1inZ3HeeOTdZMw7vzUf6tW2rHq6-DlTYUUOEGiptDdGRvjIzvT8WAxrWU3dStpcg/s6770/Jamie%20Cullum%20V2%20Credit%20Edward%20Cooke.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="4513" data-original-width="6770" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiII8ZUtT9AfX8BAff1FCm5z96sJo1Gjb5J2N1w1dbvuYnHlxyxPJzKLwjlYLV1R1NiHBwt-fnjIO1PmQo7txQeCjAqpSKEEqZxVJEf9Gu5vuLJMUuAEjWK5vgOG1inZ3HeeOTdZMw7vzUf6tW2rHq6-DlTYUUOEGiptDdGRvjIzvT8WAxrWU3dStpcg/w640-h426/Jamie%20Cullum%20V2%20Credit%20Edward%20Cooke.png" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Jamie Cullum (c) Edward Cooke</td></tr></tbody></table><br />En 2019, Paris célébrait l'instrument cher à des artistes tels que Fats Waller, Oscar Peterson, Thelenious Monk, Bill Evans, Art Tatum, Michel Petrucciani... avec la première édition du festival "Pianomania". Une belle initiative interrompue pour raisons sanitaires.</p><p>Dès demain, cette grande fête du clavier revient pour une seconde édition orchestrée par les programmateurs Reno di Matteo et Jean-Philippe Allard, présentée dans des lieux prestigieux de la capitale: la salle Pleyel, les Bouffes du Nord, le Théâtre de l'Athénée et le Théâtre Marigny.</p><p>Coup d'envoi, le 18 novembre à Pleyel, avec le facétieux musicien et chanteur britannique Jamie Cullum, avant une soirée aux couleurs cubaines réunissant le virtuose Gonzalo Rubalcaba, en solo puis un trio mené par le bassiste Richard Bona et le pianiste Alfredo Rodriguez. Le 20 novembre, cap sur les Bouffes du Nord pour un programme marathon intitulé "Le jour et la nuit du piano", présenté par Laurent de Wilde. Dès 11 h du matin, pas moins de 13 pianistes se succèderont sur scène: Edouard Ferlet, Cheick Tidiane Seck, Leïla Olivesi, Bernard Lubat, Giovanni Mirabassi, Mario Canonge, Pierre de Bethmann..., avec en point d'orgue un duo entre le maître de cérémonie et Alain Jean-Marie. Le 21 novembre, place au "Piano Forte" à l'Athénée. Et, pour le concert de clôture, au Théâtre Marigny, il ne faut pas rater la rencontre inédite entre le pianiste Yaron Herman et le rappeur Oxmo Puccino, suivie d'un concert de la chanteuse Ayo avec le pianiste Gaël Rakotondrabe.</p><p>- <i>Du 18 au 22 novembre 2022, à 20h, sauf le 20 novembre à partir de 11h, salle Pleyel, Bouffes du Nord, Théâtre de l'Athénée et Théâtre Marigny à Paris. Programme complet sur le site www.pianomania.fr</i></p>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-15165676131117758582022-11-16T19:07:00.000+01:002022-11-16T19:07:21.615+01:00Les Wriggles: entre tendresse, humour grinçant et satires sociales <p> </p><div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjchzVTqe9nLEQ8IX1wjkWzl8ct0Mflj7p6Z4Rlo9XhfBiMg8vq_wC098_b17Sf2iZjf60ajngdU-e80lOHUioslr-5XR9wo3KqmQMY_epvDJ6n6b3MIo5xz-fB9gZ0WzallXrwCxoEAK9j45gafXjMMuCcV00JYmgaGH7fC6SQI9tskibe6437VQHarg/s2048/%C2%A9%20Pidz%20(2).png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1363" data-original-width="2048" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjchzVTqe9nLEQ8IX1wjkWzl8ct0Mflj7p6Z4Rlo9XhfBiMg8vq_wC098_b17Sf2iZjf60ajngdU-e80lOHUioslr-5XR9wo3KqmQMY_epvDJ6n6b3MIo5xz-fB9gZ0WzallXrwCxoEAK9j45gafXjMMuCcV00JYmgaGH7fC6SQI9tskibe6437VQHarg/w400-h266/%C2%A9%20Pidz%20(2).png" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Pidz</td></tr></tbody></table><br /></div><br /><div style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px;"><br /></div><div><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 14.85px;">Depuis leurs débuts, il y a déjà 25 ans, les Wriggles enfilent leurs costumes rouges pour égayer un peu notre quotidien.</span></span><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px;"> Après s'être éclipsés en 2009, ils sont revenus, à quatre, neuf ans plus tard, plus en forme que jamais. Et le moins qu'on puisse dire est que leur répertoire n'a pas pris une ride !</span></div><div><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px;"><br /></span></div><div><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px;">Des mousquetaires (Stéphane Gourdon, Antoine Réjasse, Emmanuel Urbanet et Fabien Marais) capables de vanter le charme de "</span><i style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px;">Sixtine</i><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px;">", belle comme un Michel-Ange ou de nous toucher avec "<i>Noce éternelle"</i>, mais qui n'hésitent pas à monter au créneau pour défendre les humiliés dans "</span><i style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px;">Welcome</i><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px;">", évoquer le réchauffement climatique avec le faussement festif "</span><i style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px;">Barbeuc Party"</i><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px;"> ou les violences conjugales pour le bouleversant "</span><i style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px;">Je vis toute seule avec un chien</i><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 14.85px;">". "</span></span><i style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px;">L'idée n'est pas de jouer les donneurs de leçons, </i><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px;">explique Antoine</span><i style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px;">. D'ailleurs, au début de la chanson sur la femme et son chien, le public a tendance à </i><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 14.85px;"><i>sourire</i></span></span><i style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px;"> avant de prendre conscience du poids du texte"</i><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 14.85px;">. </span></span></div><div><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 14.85px;"><br /></span></span></div><div><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 14.85px;">Des chansons, écrites en "Visio" qui figurent dans le nouvel album "</span></span><i style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px;">Quatre étoiles</i><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 14.85px;">", "rodées" avec succès à La Scène Libre à Paris, l'hiver dernier. "</span><i style="font-size: 14.85px;">Nous avons toujours fonctionné comme ça. Il nous est parfois arrivé de nous dire que nous n'avions pas fait le bon choix en fonction des réactions du public. De cette manière, quand on se retrouve en studio, les morceaux ont déjà pris une certaine maturité"</i><span style="font-size: 14.85px;">. </span></span></div><div><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 14.85px;"><br /></span></span></div><div><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 14.85px;"><br /></span></span></div><div><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWkeqbPu3P0DosB4wq75tE2G6BgUEKnu7ufnKFiH012frZJvbsDdX9D40PnAI_L-l9fDx6bgN0dBfSXKqFqaraaG6FnvIbrI1OJs6xDZFkewTDtITUCzq6v3aX_paDfeU90DVWCMARrlaexZ661lp-SjrmG6JY19dIuIJU3LxRHbZqQ-T04pyBTBuHhg/s1080/Les%20wriggles%20COVER-Web.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1080" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWkeqbPu3P0DosB4wq75tE2G6BgUEKnu7ufnKFiH012frZJvbsDdX9D40PnAI_L-l9fDx6bgN0dBfSXKqFqaraaG6FnvIbrI1OJs6xDZFkewTDtITUCzq6v3aX_paDfeU90DVWCMARrlaexZ661lp-SjrmG6JY19dIuIJU3LxRHbZqQ-T04pyBTBuHhg/s320/Les%20wriggles%20COVER-Web.jpg" width="320" /></a></div><br /><span style="font-size: 14.85px;"><br /></span></span></div><div><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 14.85px;"><br /></span></span></div><div><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 14.85px;">Entre tendresse, humour grinçant et satires sociales, les joyeux complices se sont taillé une solide réputation. "</span><i style="font-size: 14.85px;"> On jongle sur un sujet et dans la manière de l'aborder. </i></span><i style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px;">Cela fait partie de l'ADN des Wriggles. Après</i><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><i style="font-size: 14.85px;"> on laisse à chacun la liberté d'interpréter". Des jongleurs de mots qui </i><span style="font-size: 14.85px;"><i>s'accompagnent au ukulélé, à la guitare... sans oublier l'inimitable beatbox de Stéphane Gourdon.</i></span></span></div><div><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 14.85px;"><i><br /></i></span></span></div><div><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 14.85px;">Intitulé "</span><i style="font-size: 14.85px;">Les Wriggles se mettent en quatre" et mis en scène par </i><span style="font-size: 14.85px;"><i>le créatif </i></span><i style="font-size: 14.85px;">Sébastien Lalanne, </i><span style="font-size: 14.85px;">leur spectacle fait également la part belle aux classiques comme "</span><i style="font-size: 14.85px;">La petite olive"</i><span style="font-size: 14.85px;">, ou "</span><i style="font-size: 14.85px;">La révolte des rennes</i><span style="font-size: 14.85px;">" encourageant leurs congénères à se mobiliser pour obtenir le statut d'intermittent !</span></span></div><div><div style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px;"><p></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEguUSW3T8_2ZX6ZQZ_fdr-GfqDGiUYiEw1hhgU8MSk9L43rJxQX8fA2awMF-1XF_izc1IP6-vrgvR8JfcVAeyi7vMwphyV5UBSL_fr23tagR8BgiHTOFjnuPlBpoPSH0HsAurLkNz92m5iKQUq01Adm8-uBv8q2othsldbiBlaFBmEicCRyZNObJQ34qQ=s756" style="clear: right; color: #990000; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-decoration: none;"><br /></a></div>Sur l'affiche, ils portent un nez rouge, mais si les Wriggles aiment jouer les clowns, ils possèdent l'esprit frondeur de chansonniers des temps modernes et un indiscutable talent pour mettre le doigt là où ça fait toujours un peu mal...</div><div style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px;"><br /></div><div style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px;"><i>- Album "Quatre Etoiles" (Blue Line/Pias), disponible depuis le 14 octobre 2022</i></div><div style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px;"><i>- le 19 novembre 2022, à 21h, au 13ème Art, Place d'Italie, Centre Commercial Italie II, 75013 Paris. Tél.:01.48.28.53.53. Loc. points de vente habituels. www.le13eart.com</i></div><div><i style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px;">- En tournée: le 13 </i><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 14.85px;"><i>janvier 2023 au Théâtre de Châtel-Guyon (63), le 14 janvier à Montluçon (03), le 15 janvier à Lyon, le 28 janvier à Bourg La Reine (92), le 18 mars à Aulnoy-Lez-Valenciennes (59), le 23 mars à Nantes, le 6 avril à Woincourt (80), le 8 avril à Langeais (37), le 27 mai à Saint-Vallier-de Thiey (06)... </i></span></span></div></div><i><br /></i><br />Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-92143028836938419022022-11-13T19:13:00.002+01:002022-11-25T19:08:14.088+01:00Richard Gotainer: un loufoque et brillant conteur<p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_Lkqw4Ph-A_sWitO8MHhQWPrX3lK_01cOY0S8yinEiEvtaT2SE1MKMXjtLsrbIBwJUfvYwEfKm5FHYZWLnqvEVE5_W0zU4RoYogmM04247YQX9tZHw8Yz3cEjkQqpK0Gh6PY6MjKBh7lzilUnze7hCy6gH2Pgwi59ie9AwwnGq4zmIxMiKRn8rd4jqw/s2522/Phot%20Feuilles%20Serre%CC%81e.%20jpg.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2522" data-original-width="2369" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_Lkqw4Ph-A_sWitO8MHhQWPrX3lK_01cOY0S8yinEiEvtaT2SE1MKMXjtLsrbIBwJUfvYwEfKm5FHYZWLnqvEVE5_W0zU4RoYogmM04247YQX9tZHw8Yz3cEjkQqpK0Gh6PY6MjKBh7lzilUnze7hCy6gH2Pgwi59ie9AwwnGq4zmIxMiKRn8rd4jqw/w376-h400/Phot%20Feuilles%20Serre%CC%81e.%20jpg.jpg" width="376" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Léo Gotainer</td></tr></tbody></table><br />Après une bien trop longue absence, le chanteur, auteur, acteur occasionnel, fantaisiste à plein temps, à qui l'on doit des tubes comme le fameux "<i>Mambo du décalco"</i> et des publicités comme "<i>Buvez éliminez</i>" pour Vittel, "<i>Y'a des fruits, y'a de l'eau</i>" pour Banga, "<i>On se lève tous pour Danette</i>"... revient enfin sur scène avec un spectacle intitulé "Gotainer ramène sa phrase". Et comme, il ne fait décidément rien comme tout le monde, il propose ici un concept inédit puisqu'il revisite une vingtaine de chansons... sans les chanter ! <div>Une idée qui a germé pendant le confinement. Afin de garder le contact avec l'extérieur et peut-être de préparer "le monde d'après", il s'est amusé à diffuser ses textes sur la toile. Résultat: plus de 3 millions de vues ! </div><div> Dans un décor "comme à la maison" version un peu kitch, avec tapis, guéridon, lampadaire... une guitare électrique donne le rythme d'un show qui s'annonce franchement rock'n'roll. Car l'autre bonne idée de l'ami Gotainer est d'avoir fait appel à Brice Delage, un guitariste hors pair et multi-facettes, (remarqué notamment aux côtés de Ramon Pipin ou lors d'un tribute à ZZ Top), capable de nous régaler de riffs ébouriffants ou d'imiter à la perfection les aboiements d'un chien. Après avoir salué les gars et les filles, Gotainer annonce : "<i>ce soir, je ne chante pas, je raconte..</i>."</div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhW1m7X_h5frULPbOF0TEy7kJEpdd9Em7gDKXG4cQXlvIH9GXloBzZB8Yoa6-3v0M1DPrqana8MmELaHBmy5nFz93zksovFeiB6JXdYU2KHX_tQHshdVGkvOSgT5YEUlOMBHcsqH4SmbmZGFH2b6EaUsSx0xmqml4qeCHztporiHYIpAHZcNeMQfYCUXQ/s660/Gt:%20Brice%20XXX.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="558" data-original-width="660" height="271" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhW1m7X_h5frULPbOF0TEy7kJEpdd9Em7gDKXG4cQXlvIH9GXloBzZB8Yoa6-3v0M1DPrqana8MmELaHBmy5nFz93zksovFeiB6JXdYU2KHX_tQHshdVGkvOSgT5YEUlOMBHcsqH4SmbmZGFH2b6EaUsSx0xmqml4qeCHztporiHYIpAHZcNeMQfYCUXQ/s320/Gt:%20Brice%20XXX.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Brice Delage et Richard Gotainer (c) Léo Gotainer</td></tr></tbody></table><br /><div><br /></div><div> Et quel conteur ! Avec une verve intarissable, il brosse, gestuelle à l'appui, le portrait du "<i>béquillard des bois</i>" qui traverse la vie en prenant des chemins de traverse, celui de trois vieux papis qui parlent de l'air et du temps, revient sur les talents cachés des "<i>Femmes à lunettes</i>", se lance dans une course-poursuite effrénée avec "<i>Le moustique</i>", se lamente sur "<i>Quéquette blues</i>", déclame un "Halléluya" pas très catholique, mime le papa gâteux devant son Youki, vante les délices du "<i>Pâté de faon</i>", s'amuse des dérives des hommes et des femmes au volant dans "Lautomodébile"...</div><div> Alternant moments tendres, franche rigolade et parenthèses grivoises, il prend le public à témoin en s'interrogeant sur l'âge où il arrêtera de faire le couillon ! Avant de s'émerveiller sur le bonheur de sauter dans les flaques d'au et de rester un enfant.</div><div>A la fin, il remercie le public d'avoir été complice de ce pêché mignon qu'est la gourmandise des mots. Quant à nous, on redemanderait bien un peu de "rab"...</div><div><br /></div><div><i>Jusqu'au 31 décembre 2022, les vendredis et samedis à 21h30 et les dimanches à 19h, au Lucernaire, 53, rue Notre-Dame-des-Champs, 75006 Paris. Réservations au 01.45.44.57.34 et sur le site www.lucernaire.fr</i></div>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-67652499929633463932022-11-13T16:28:00.003+01:002022-11-13T16:28:59.406+01:00Daphné: un bouquet de chansons émouvantes et espiègles en hommage à Barbara<p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOElBhfMQfilQ31-jDYFiIoBpbI5su9qmHUmxsY6LJbTGGHNm6AE_p4hL0FZ0-pI1pHzX7r4bdvYykYKbAKyee-qMX8mb_G8ltcIvPg9ZfIEvHkNVsSHOL7GjiTnh8lQPHDovOHfuyFSXIa6u5epG6Xq-wuSqt0FDv8W9Dw1ShQEnkXaW1jPcr_l4XjA/s6982/DAPHNE_presse_credit_David_Desreumaux_BDpleincadre.jpeg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="6982" data-original-width="5806" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOElBhfMQfilQ31-jDYFiIoBpbI5su9qmHUmxsY6LJbTGGHNm6AE_p4hL0FZ0-pI1pHzX7r4bdvYykYKbAKyee-qMX8mb_G8ltcIvPg9ZfIEvHkNVsSHOL7GjiTnh8lQPHDovOHfuyFSXIa6u5epG6Xq-wuSqt0FDv8W9Dw1ShQEnkXaW1jPcr_l4XjA/w333-h400/DAPHNE_presse_credit_David_Desreumaux_BDpleincadre.jpeg" width="333" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) David Desreumaux<br /><br /><br /></td></tr></tbody></table><i>"Barbara c'est un pays, à découvert, sans mensonge, un feu intime où tout nous appelle à être présents à ce qu'on vit, sans le fuir, quelle que soit l'émotion qui nous traverse. C'est un pays d'espérance, d'amour, qui nous prend la main, un pays où nos failles deviennent des ailes et nos joies des racines où s'ancrer..</i>." confie Daphné. Un pays où la chanteuse révélée au public grâce à l'album "<i>Emeraude</i>", en 2005 et qui a notamment collaboré avec Benjamin Biolay, Bénabar, Neil Hannon de Divine Comedy..., s'était déjà aventurée il y a dix ans avec l'opus "<i>Treize chansons de Barbara"</i>, suivi de 13 concerts. <p></p><p>25 ans presque jour pour jour après la disparition de la longue dame brune (le 24 novembre 1997), Daphné vient de sortir "<i>Dix fleurs d'amour de Barbara</i>". Accompagnée d'une belle section de musiciens dont le créatif multi-instrumentiste et arrangeur Etienne Champollion (piano, guitare, vibraphone, accordéon, ukulélé, programmations...), la chanteuse explore cette fois des territoires moins connus. Outre des relectures sensibles de "<i>Nantes</i>" et "<i>Vienne"</i>, son timbre d'une délicate musicalité nous emmène à la (re)découverte de chansons, de 1964 à 1973, dont Barbara fut parfois juste interprète. Que ce soit pour le désinvolte "<i>Moi je me balance</i>" de Georges Moustaki, les malicieuses "<i>Fleurs de méninges</i>" où François Morel lui donne la réplique ou encore "<i>La ligne droite</i>", un titre dans lequel Thibaud Defever prête sa voix et sa guitare.</p><p>Un bouquet de chansons tour à tour émouvantes, mutines, vibrantes, espiègles, que Daphné présentera sur scène dans un spectacle intitulé "La légende de la femme-oiseau", qu'elle a écrit et imaginé autour du répertoire de Barbara.</p><p><br /></p><p><i>- Album "Dix fleurs d'amour de Barbara" (EPM), disponible depuis le 4 novembre 2022. </i></p><p><i> </i><i>- Spectacle en tournée: le 19 novembre 2022 aux Bains-Douches à Lignières (18), le 9 décembre au Théâtre Auditorium de Poitiers (86), le 10 décembre à L'Espace Agapit de Saint-Maixent (79), le 15 décembre aux Franciscaines à Deauville (14), le 14 mars 2023 au Sémaphore à Cébazat (63)...</i></p>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-2410438528566523112022-11-08T19:06:00.002+01:002022-11-08T19:08:06.891+01:00François Morel célèbre le centenaire de Raymond Devos avec un spectacle pétillant d'intelligence et d'humour<p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjG3ymGjQNZx2BQHvyJ2HdKtVeIaJ2dthECJuuvaRgZUTohM48MGgOH1_DviEbsaTroA3QOY1V4izYRuS3tPMMjrJpaKELHopByJxnCt6_kXjfbytC8qucC1pRrQdgfYtiaEF6Uzcyn2HxrvXOjoAxgxRjOL4v-WFpGfHhk7zV3u519YQ-Z7X-OGqlnXA/s1080/M_Toussaint_F8A1993-FM.jpeg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1080" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjG3ymGjQNZx2BQHvyJ2HdKtVeIaJ2dthECJuuvaRgZUTohM48MGgOH1_DviEbsaTroA3QOY1V4izYRuS3tPMMjrJpaKELHopByJxnCt6_kXjfbytC8qucC1pRrQdgfYtiaEF6Uzcyn2HxrvXOjoAxgxRjOL4v-WFpGfHhk7zV3u519YQ-Z7X-OGqlnXA/w640-h426/M_Toussaint_F8A1993-FM.jpeg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Manuelle Toussaint Paris</td></tr></tbody></table><br /><span style="font-size: medium;">Le 9 novembre prochain, on fêtera le centenaire de la naissance de Raymond Devos. Un anniversaire que François Morel a choisi de célébrer en remontant sur les planches avec "J'ai des doutes" récompensé par le Molière du meilleur comédien dans un spectacle du théâtre privé, en 2019.</span><p></p><p><span style="font-size: medium;"><span>François Morel tient une place particulière dans le coeur de chacun d'entre nous. Un peu comme un grand frère que l'on suit les yeux fermés parce qu'il nous promet toujours de belles et passionnantes aventures. On le présente volontiers comme le digne héritier de Bourvil avec qui il partage le don de nous émouvoir et de nous faire rire. </span><span>Alors, lorsqu'il met toutes ces qualités (et il n'a pas fini de nous surprendre !) au service d'un "monument" comme Raymond Devos, on peut s'attendre à tutoyer les sommets !</span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><br /></span></p><p><span style="font-size: medium;"></span></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRYfr4b9vfPtRfzxB76A2GNBfnCmIUXNjLGSV2VHINIGQ71Uel06mFCYkhxZiDf7kYg2PKqEb7M5pdWLldZWmLSK-6zP-UGY13zl1AgUhLph1tFl5KbWY0pqyvFBjRTC4VBs_G-x-4-2qfqi6UHC94Kgl4XO348M7oAWPgOcPEKp3MA937A1Labl5ZUA/s6144/01%20-%20Frana%CC%81ois%20MOREL%20-%20Giovanni%20Cittadini%20Cesi%20-%20011.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><span style="font-size: medium;"><img border="0" data-original-height="6144" data-original-width="4096" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRYfr4b9vfPtRfzxB76A2GNBfnCmIUXNjLGSV2VHINIGQ71Uel06mFCYkhxZiDf7kYg2PKqEb7M5pdWLldZWmLSK-6zP-UGY13zl1AgUhLph1tFl5KbWY0pqyvFBjRTC4VBs_G-x-4-2qfqi6UHC94Kgl4XO348M7oAWPgOcPEKp3MA937A1Labl5ZUA/s320/01%20-%20Frana%CC%81ois%20MOREL%20-%20Giovanni%20Cittadini%20Cesi%20-%20011.jpg" width="213" /></span></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;">(c) Giovanni Cittadini Cesi</span></td></tr></tbody></table><span style="font-size: medium;"> </span><p></p><p><span style="font-size: medium;"><span>Dès les premières minutes, il nous entraîne dans l'univers du maître de l'absurde, des paradoxes et des jeux de mots. Pas question pour autant d'endosser le fameux costume bleu car si le comédien marche dans les pas du colosse franco-belge, il ne cherche jamais à l'imiter. Une escapade tendre et joyeuse qui débute dans les cieux lorsqu'il campe Dieu interpelant Saint-Pierre sur un tonitruant "<i>Je m'ennuie, convoquez-moi Devos </i>!". </span><span>L'occasion de retrouver des morceaux savoureux comme "</span><i>Caen", "Mon chien c'est quelqu'un", "J'ai des doutes"</i><span> ou </span><i>"Je hais les haies"</i><span> dont le texte défile sur un écran, en fond de scène. Entre deux sketches, il nous régale de chansons courtes, donne la réplique à son facétieux complice, le pianiste (et compositeur) Antoine Sahler, nous rejoue quelques séquences du fameux Grand Echiquier de Jacques Chancel avec une marionnette..</span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span>Plus qu'un hommage à celui qui affirmait :"l</span><i>e rire est une chose sérieuse avec laquelle il ne faut pas plaisanter",</i><span> François Morel offre ici un spectacle pétillant d'intelligence et d'humour. </span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><br /></span></p><p><span style="font-size: medium;"><i></i></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdil9oto-uqC2YKkFaXWHxjW-zFV1iLgMQBKHeN2--c1fFdAXlz37bauUcu1hCFTK4h7EBlsM42X-FAzjb5MN4Ixy_z4zczW7ZHCLRa_RWB1UHzwVUD4dwMIbXx77iLK0gczD25l5RB14UTaQHUdW7Pn2f-MFeubGgQGTnWzy1MS0R7d1SIfrrTrBt8A/s855/AfficheJDD.jpeg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="855" data-original-width="570" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdil9oto-uqC2YKkFaXWHxjW-zFV1iLgMQBKHeN2--c1fFdAXlz37bauUcu1hCFTK4h7EBlsM42X-FAzjb5MN4Ixy_z4zczW7ZHCLRa_RWB1UHzwVUD4dwMIbXx77iLK0gczD25l5RB14UTaQHUdW7Pn2f-MFeubGgQGTnWzy1MS0R7d1SIfrrTrBt8A/s320/AfficheJDD.jpeg" width="213" /></a></i></span></div><span style="font-size: medium;"><i><br />En tournée: Les 8 et 9 novembre 2022 à Alès, le 10 novembre Le Thor, le 15 novembre à Fontenay aux Roses, le 18 novembre à Lempdes, le 16 décembre à Comines, les 20, 21, 22, 23, 30 et 31 décembre à Louvain, le 17 janvier 2023 à Millau, le 18 janvier à Onet Le Château, le 21 janvier à Saint-Raphael, le 26 janvier à La Ferté Bernard, le 28 janvier à Champigny, le 2 février à Saint-Quentin, le 3 février à Saint-Omer, le 4 février à Mons en Baroeuil... </i></span><p></p><p><span style="font-size: medium;"><i>- Les 14 et 15 février 2023 au <b>Théâtre des Champs-Elysées à Paris</b>. </i></span></p><p><span style="font-size: medium;"> </span></p>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-54447376811820638802022-11-01T18:48:00.000+01:002022-11-01T18:48:04.484+01:00Le swing joyeux et frondeur de "Drôle de Jam"<p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2nM2sbe2YStopq4zlEgA7appY0unVogp3ln4MSZlrzckQwkOsMGFvyRXlrzD5PZ-6OOgrsSKL8HUn3B21m9Jd4XLISEN3czBzhhOWqTe8tDt11g3g71KdzmIl-I6zSS5Nngq6J6tCGXX-i5Avmte7TFsUozcFlrojgpOCqICc1yDfY6FK7kZhoqBJ9A/s3630/DROLE%20DE%20JAM%20Essai%CC%88on%20photo%201%20Laurencine%20Lot.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2123" data-original-width="3630" height="374" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2nM2sbe2YStopq4zlEgA7appY0unVogp3ln4MSZlrzckQwkOsMGFvyRXlrzD5PZ-6OOgrsSKL8HUn3B21m9Jd4XLISEN3czBzhhOWqTe8tDt11g3g71KdzmIl-I6zSS5Nngq6J6tCGXX-i5Avmte7TFsUozcFlrojgpOCqICc1yDfY6FK7kZhoqBJ9A/w640-h374/DROLE%20DE%20JAM%20Essai%CC%88on%20photo%201%20Laurencine%20Lot.png" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Laurencine Lot</td></tr></tbody></table><br /> Sur l'affiche, on peut lire que le spectacle est présenté "avec l'aimable participation de divers génies du jazz"... Un trait d'humour qui donne d'emblée le ton de cette "Drôle de Jam". Le chanteur et guitariste Bruno Buijtenhuijs (avec la collaboration artistique d'Agnès Boury) a en effet imaginé des textes en français sur des standards de Miles Davis ("<i>So What")</i>, Duke Ellington ("<i>Good Indigo"</i>), Charlie Parker ("<i>Donna Lee</i>"), Chick Corea ("<i>Spain</i>") ou encore Django Reinhardt ("<i>Minor Swing</i>"). Et le résultat est tout simplement réjouissant ! Il faut dire que le monsieur ne donne pas dans la morosité, tout comme ses complices: Franck Richard (contrebasse), Geoffroy Boizard (guitare) et les deux pétillantes chanteuses Rachel Pignot et Julie Costanza. <div><br /></div><div>Enchaînant des reprises "revisitées" et des chansons originales, le quintet nous embarque dès les premières notes dans un tourbillon de bonne humeur. Avec un côté joliment frondeur car se lancer dans la réécriture humoristique de titres cultes est tout de même assez "culotté" ! Quant aux demoiselles, ne comptez pas sur elles pour faire tapisserie dans cet hommage aux grands hommes du jazz ! Dans des tenues qui semblent tout droit sorties de comédies musicales des années 50, elles mettent très vite leur grain de sel lorsque leurs complices abordent des thèmes comme la vie d'une femme dans sa cuisine, le blues du mâle à la recherche de ses repères ou celui du contrebassiste dont l'instrument ne fait guère recette pour séduire les filles... </div><div>Un peu chipies et franchement douées, les deux chanteuses se livrent aussi à quelques joutes vocales lorsqu'il s'agit de se disputer le même amoureux, scatent, imitent le son de la trompette tout en énumérant les ingrédients de la paella sur l'air du Concerto d'Aranjuez.</div><div><br /></div><div>Pour ceux qui pensent encore que le jazz est un genre élitiste, il suffit d'aller découvrir "Drôle de Jam" pour réaliser à quel point faire swinguer les mots est une source de joie et de partage... </div><div><br /></div><div><i> Jusqu'au 30 janvier 2023, tous les lundis, à 21h au Théâtre de l'Essaïon, 6 rue Pierre au Lard, 75004 Paris. Tél.:01.42.78.46.42. <a href="http://www.essaion.com">www.essaion.com</a></i> </div><div> </div>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-1571896200091160102022-10-28T19:54:00.001+02:002022-10-28T19:54:45.751+02:00"Sanga": un spectacle engagé, entre rap et théâtre<p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGw6TYym2DBA7DUIojbovIiWX9UeTVJneVuULxEojqXEN9VMyYp_8MoO8zZi75Y4U5C4-vKVne9qIHyxrspMoNMKUzPvotVZv6iI-JtY8EGLluf12Wn2do5mkATL0ipX5YXjG4lK06Vbc4xm5KdEIpn77B0QFOWZTl1_q7nMsyDoQuilqrMQcnAla3vA/s2100/019%20format%20web%20horizontal.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1387" data-original-width="2100" height="264" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGw6TYym2DBA7DUIojbovIiWX9UeTVJneVuULxEojqXEN9VMyYp_8MoO8zZi75Y4U5C4-vKVne9qIHyxrspMoNMKUzPvotVZv6iI-JtY8EGLluf12Wn2do5mkATL0ipX5YXjG4lK06Vbc4xm5KdEIpn77B0QFOWZTl1_q7nMsyDoQuilqrMQcnAla3vA/w400-h264/019%20format%20web%20horizontal.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Fabienne Rappeneau<br /><br /><br /></td></tr></tbody></table><br /> "<i>Je viens d'un pays où les femmes se cachent. Aujourd'hui, je me marie avec un homme que je ne connais pas. Je m'appelle Sanga. J'ai neuf ans..." </i>déclame une voix avant que la scène ne s'éclaire. Une scène parsemée de petites cocottes en papier. Car, avant que les adultes ne décident de son destin, Sanga s'amuse comme toutes les petites filles de son âge... <div><div>Si le propos de ce spectacle présenté par la Compagnie Indigo et P.A.M. est évidemment grave, la force de "Sanga" est de ne jamais sombrer dans le côté dramatique. Dès que l'émotion nous gagne, on sent poindre un sourire en découvrant la faconde de la femme qui l'aide à s'apprêter pour le grand jour, ses rêves d'évasion, les trucs de filles qu'elle partage avec une copine...</div><div>Ecrite et mise en scène par Clio Van de Walle, cette réflexion sur la situation des femmes dans des pays pas si lointains, peut parfois dérouter. Entre théâtre, danse contemporaine et rap, on navigue en effet entre la vie de la gamine de 9 ans et la jeune fille qu'elle deviendra plus tard tandis que certains comédiens endossent plusieurs personnages. Un parti-pris qui donne le sentiment d'une société multiple, brassant cultures et origines. </div><div><br /></div><div><br /></div><div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgks04pRSH5KzRnq2sj90pUmI7i1-ntndR1nd2N_UXBCZ-g5GhxU2Ry6Qpt2Vaa4ZBCxzSuQ0EdxDmokalWdyloTWsWx2yDxhw66gm6YNxP9rK4M9H7NzQ7STgxoxd_ZDrTiGdYP6Y-6h-DlFUMoWLidf5j6BYG2yH909uCcz28aEPEb3Eduw1MD-ZXtQ/s2100/021%20format%20web.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1372" data-original-width="2100" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgks04pRSH5KzRnq2sj90pUmI7i1-ntndR1nd2N_UXBCZ-g5GhxU2Ry6Qpt2Vaa4ZBCxzSuQ0EdxDmokalWdyloTWsWx2yDxhw66gm6YNxP9rK4M9H7NzQ7STgxoxd_ZDrTiGdYP6Y-6h-DlFUMoWLidf5j6BYG2yH909uCcz28aEPEb3Eduw1MD-ZXtQ/s320/021%20format%20web.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Fabienne Rappeneau</td></tr></tbody></table><br /> </div><div>Quant à la petite fille, elle a trouvé la parade: ce qu'elle ne peut plus dire, elle va l'écrire et l'exprimer dans le rap. Et elle le fait avec un certain talent et une touchante émotion. Des séquences, accompagnées par le compositeur et musicien Mathias Louis, qui rythment bien l'ensemble. Au point qu'on en souhaiterait davantage...</div><div>Un voyage initiatique qui parle de tolérance, de libre arbitre et d'espoir auquel le jeune public est convié, à partir de 11 ans.</div><div><br /></div><div><i>Jusqu'au 9 décembre 2022, tous les vendredis à 19h, au Théâtre La Flèche, 77, rue de Charonne, 75011 Paris. Tél.: 01.40.09.70.40. <a href="http://www.theatrelafleche.fr">www.theatrelafleche.fr</a></i></div></div>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-41382306425524551762022-10-23T16:36:00.002+02:002022-11-09T15:42:58.280+01:00La fantaisie débridée des Divalala<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCHoVSioFZv1SNXeDvp9RlPIEvSEobEb2ZT-AMH3PU3hVtqL0jo-2javajIEhzo3_WeY_63frCbHQNWbcnslX4fRjt0THWmtVfYFL8_Y59yqoIwCb-R61fBQH8eDRBPiCf593bWEH8ktou/s900/C%2527EST+LALAMOUR%2521+Les+Divalala+photo+3+fluo.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a></div><i><br /></i><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><br /><br /></i><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /></td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAel_Am0f8etYEDzIaCQgOwA-1aSbtF6tBG2S-GMzmIX3j5Jew60YjpCKQTwPBF2n-2OfU3GeKGjSKJshhnqswaUs36S82qyfW5uc-ztA3GRnw2xRsesKOW3K16a9XG7NpMAUNRxKL3DT8/s900/C%2527EST+LALAMOUR%2521+Les+Divalala+photo+3+fluo.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="570" data-original-width="900" height="254" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAel_Am0f8etYEDzIaCQgOwA-1aSbtF6tBG2S-GMzmIX3j5Jew60YjpCKQTwPBF2n-2OfU3GeKGjSKJshhnqswaUs36S82qyfW5uc-ztA3GRnw2xRsesKOW3K16a9XG7NpMAUNRxKL3DT8/w400-h254/C%2527EST+LALAMOUR%2521+Les+Divalala+photo+3+fluo.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Karo Cottier</td></tr></tbody></table><p><br />Depuis leur premier spectacle "<i>Chansons d'amour traficotées", </i>les Divalala brodent à l'envi sur le thème du sentiment amoureux. Du coup de foudre à la rupture en passant par les premiers rendez-vous, le coeur qui s'embrase, le doute, les trahisons... Et pour elles, le répertoire français est une inépuisable source d'inspiration ! </p><div><span style="text-align: center;">Avec leur dernière création "<i>C'est Lalamour !</i>" (mise en scène par Freddy Viau et chorégraphiée par Eva Callandreau), Angélique Fridblatt, Gabrielle Laurens et Marion Lépine offrent des reprises drôles et décalées de ritournelles populaires telles que </span><i style="text-align: center;">"Capri, c'est fini</i><span style="text-align: center;">", "</span><i style="text-align: center;">Comme un ouragan", "Est-ce que tu viens pour les vacances", "Je vais t'aimer",</i><span style="text-align: center;"> "</span><i style="text-align: center;">Destinée"..</i><span style="text-align: center;">. Aguicheuses en diable, elles n'hésitent pas à jeter leur dévolu sur un spectateur pour lui adresser de brûlantes déclarations. </span></div><div><span style="text-align: center;">Après avoir endossé des tenues de sport le temps de s'interroger sur l'humeur parfois légère des "</span><i style="text-align: center;">Garçons dans les vestiaires</i><span style="text-align: center;">", elles reviennent plus glamour que jamais avec l'envoutant "</span><i style="text-align: center;">Madame Rêve" </i><span style="text-align: center;">d'Alain Bashung. </span></div><div><span style="text-align: center;"><br /></span></div><div><span style="text-align: center;"><br /></span></div><div><span style="text-align: center;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQAcpFF4IS4hNh1vJ4GsUXorg0ILZTYyDXiPoTvghDxpSEoIkJJESYnU0vU7sIBpsGfLVfQ-6-r7HdwLSCyGRnbD-uqkEH7lRly0uZMsA9pD-71fwATV5qXEt0jCY1aaub5fv8Ij1G-dnA/s780/C%2527EST+LALAMOUR%2521+Les+Divalala+photo+1.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="780" data-original-width="559" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQAcpFF4IS4hNh1vJ4GsUXorg0ILZTYyDXiPoTvghDxpSEoIkJJESYnU0vU7sIBpsGfLVfQ-6-r7HdwLSCyGRnbD-uqkEH7lRly0uZMsA9pD-71fwATV5qXEt0jCY1aaub5fv8Ij1G-dnA/s320/C%2527EST+LALAMOUR%2521+Les+Divalala+photo+1.jpg" width="229" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Karo Cottier</td></tr></tbody></table><br />Outre ses qualités vocales et une fantaisie totalement débridée, le trio, qui s'accompagne à l'occasion de flûtes ou d'un ukulélé, maîtrise également l'art du détournement de texte. Comme "</span><i style="text-align: center;">Les nuits d'une demoiselle</i><span style="text-align: center;">" une chanson franchement érotique interprétée par Colette Renard reprise ici dans une version 2.0. à l'usage des geeks. </span></div><div><span style="text-align: center;">On salue également la performance de la jeune femme, larguée par un laconique "<i>Voilà, c'est fini</i>" sur répondeur, qui suggère au goujat un chapelet d'expressions nettement plus lyriques, sur le modèle de la fameuse "Tirade du nez" de Cyrano de Bergerac.</span></div><p><span style="text-align: center;">Des artistes pétillantes d'énergie qui savent aussi se métamorphoser en tendres mamies pour interpréter le touchant "</span><i style="text-align: center;">Oh non ce n'est pas toi" </i><span style="text-align: center;">de Cora Vaucaire. Et , quand vient la séparation et le partage des vinyles, elles renoncent à Daho, Bowie, Madonna... pour s'accrocher à celui de leur idole Frank Sinatra. L'occasion pour elles de butiner du côté du répertoire anglo-saxon avec une vibrante reprise de <i>"Strangers in The Night</i>". </span></p><div style="text-align: center;"><br /></div><div><i style="text-align: center;">Jusqu'au 27 décembre 2022, tous les mardis, à 19h30, au Grand Point Virgule, 8bis, rue de l'Arrivée, 75015 Paris. Tél.: 01.42.78.67.03. <a href="http://www.legrandpointvirgule.com">www.legrandpointvirgule.com</a></i></div><div><i>- </i><i>Retrouvez cet article, ainsi que l'ensemble de l'actualité culturelle (musique, théâtre, festivals, littérature, évasion) sur le site <a href="http://www.weculte.com">www.weculte.com</a> </i></div>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-64075825896315634032022-10-18T18:38:00.001+02:002022-11-09T15:41:46.611+01:00 Kader Belarbi: "la danse appartient à tous" <p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaLPhau6tJwddoTd-AXTBRU4MJIXSkezAWz1JfImT0bEIZl2GUlIL2BJQwHtoH6W9xJGg0KPORCLmRSjMUrtF5WyYd45IYn2bPySCuYwMRYRkFFCH_VOP8cVexh4b0sVWO9PAo6wrRJf2dSKcR7svBa_PXcirvAk566C9lkV7_Wp5L3DyzK1QylN5AVw/s1800/Kader%20Belarbi%20et%20Jean%20Glavany1@celia.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1800" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaLPhau6tJwddoTd-AXTBRU4MJIXSkezAWz1JfImT0bEIZl2GUlIL2BJQwHtoH6W9xJGg0KPORCLmRSjMUrtF5WyYd45IYn2bPySCuYwMRYRkFFCH_VOP8cVexh4b0sVWO9PAo6wrRJf2dSKcR7svBa_PXcirvAk566C9lkV7_Wp5L3DyzK1QylN5AVw/w400-h266/Kader%20Belarbi%20et%20Jean%20Glavany1@celia.png" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Kader Belarbi et Jean Glavany (c) Célia Pernot</td></tr></tbody></table><br />Sur le site du Théâtre du Capitole qu'il dirige à Toulouse depuis août 2012, on peut lire que Kader Belarbi se distingue par une inépuisable curiosité et un appétit renouvelé d'aventures dansées. Après avoir magnifiquement servi de grands noms de la danse tels que Nijinski, Balanchine, Béjart, Noureev, Robbins, Carlson, Kyliàn, Forsythe, Preljocaj, Bausch... et créé une quarantaine de chorégraphies, l'ancien danseur étoile se lance dans une nouvelle aventure. Sans doute celle qui lui tient le plus à coeur puisqu'il s'agit d'une fondation qui porte son nom. Lancée officiellement au Carreau du Temple à Paris, il y a quelques jours, aux côtés de Jean Glavany (ancien ministre et directeur de la fondation), elle a pour ambition de soutenir et promouvoir la danse et la création chorégraphique sous toutes ses formes et par tous les moyens. <p></p><p>"<i>J'ai eu la chance d'intégrer l'une des écoles les plus prestigieuses au monde: l'Ecole de Danse de l'Opéra de Paris. Cette institution de la République m'a permis d'étudier l'art de la danse, gratuitement et dès mon plus jeune âge"</i> se souvient Kader. Dans la distribution des rôles, il endosse cette fois celui du passeur: "<i>parce que la danse est un lien social et humain. Elle laisse des empreintes".</i></p><p>La Fondation Kader Belarbi (sous l'égide de la Fondation de France), s'articule autour de trois axes: Le FAB (comme fabrique de la danse), le LAB ( laboratoire de développement) et enfin le KAB pour la préservation, l'archivage et la diffusion des oeuvres. Parmi les actions prévues: l'attribution de prix et de bourses pour les jeunes danseurs et chorégraphes, un mentorat artistique pour soutenir et accompagner de nouveaux talents...</p><p><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOuHTMMD3pGB3WYnmaMT2OUZA-ERwnn2oiD_PGdDvQ-iRHkExouBeYANJUZij4AGSZnpvY-0mMEkfh0aI-T5VawgtLjHrO-IC5_wsyL6bhX3C9h08rd2t47k5G6NzDpxAEb0GrAPkJLFksKJhLaYcY3yVN2Bm_RbXId-q2uZwq4aK5JJ0UBrnlPhaNqA/s2200/Atelier%20lors%20du%20lancement%20de%20la%20Fondation%20Kader%20Belarbi@Philippe%20Escalier.jpeg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1363" data-original-width="2200" height="248" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOuHTMMD3pGB3WYnmaMT2OUZA-ERwnn2oiD_PGdDvQ-iRHkExouBeYANJUZij4AGSZnpvY-0mMEkfh0aI-T5VawgtLjHrO-IC5_wsyL6bhX3C9h08rd2t47k5G6NzDpxAEb0GrAPkJLFksKJhLaYcY3yVN2Bm_RbXId-q2uZwq4aK5JJ0UBrnlPhaNqA/w400-h248/Atelier%20lors%20du%20lancement%20de%20la%20Fondation%20Kader%20Belarbi@Philippe%20Escalier.jpeg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Atelier lors du lancement de la Fondation Kader Belarbi<br />(c) Philippe Escalier<br /></td></tr></tbody></table>s <br /><p>Du projet à la concrétisation, il n'y avait qu'un pas... joyeusement franchi par les 17 élèves de 6ème et de 5ème (14 filles et 3 garçons) du Collège Jean Vilar de La Courneuve qui ont présenté, le soir même, un spectacle dont ils ont imaginé en quatre jours la chorégraphie. Une initiative qui s'inscrit dans le cadre des ateliers "Corps & Graff".</p><p>"<i>La danse appartient à tous. Pour moi, il n'y a pas de barrières, ni de limites à quoi que ce soit. J'ai été touché par l'enthousiasme d'une élève qui m'a dit:</i> " <i>moi, quand je danse, je déchire !"</i> confie Kader. Interrogé sur les années à venir, il ajoute "<i>j'espère que notre fondation apportera un souffle créatif dans la connaissance et la rencontre de l'autre"...</i></p><p><i>- Fondation Kader Belarbi (abritée par la Fondation de France), 40, Avenue Hoche, 75008 Paris.</i></p><p><i> </i><i>- </i><i>Retrouvez cet article, ainsi que l'ensemble de l'actualité culturelle (musique, théâtre, festivals, littérature, évasion) sur le site <a href="http://www.weculte.com">www.weculte.com</a> </i></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-21909780708184165702022-10-04T15:59:00.007+02:002022-11-09T15:38:44.201+01:00 Melkoni Project : un duo au charme intemporel qui fait rimer jazz et chanson française<p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQoayFqcvozsHP409o5bmzsboWk7WMzOUsuRBkQDx7J2GK-VsvLQgOri6c45A-TUb2doJU-EwC3x30CKE0GFbuVa9ePIKVO3Qi0C11uYV6gcb3G_Y-8wkXIhpM5oxA6fKUnr6rczIGAWWjFxN5uaCZYODjk9sK3rBx3klu8Dl-NC3Iu3BSVmQzV1CQWA/s7360/3_%C2%A9Gwen%20Cahue.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="4912" data-original-width="7360" height="429" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQoayFqcvozsHP409o5bmzsboWk7WMzOUsuRBkQDx7J2GK-VsvLQgOri6c45A-TUb2doJU-EwC3x30CKE0GFbuVa9ePIKVO3Qi0C11uYV6gcb3G_Y-8wkXIhpM5oxA6fKUnr6rczIGAWWjFxN5uaCZYODjk9sK3rBx3klu8Dl-NC3Iu3BSVmQzV1CQWA/w640-h429/3_%C2%A9Gwen%20Cahue.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Gwen Cahue</td></tr></tbody></table><br />Louise Perret et Gwen Cahue se sont rencontrés grâce à un ami commun et ont décidé d'unir leurs talents, en 2018, sous le nom de "Melkoni Project" pour célébrer les noces du jazz et de la chanson française. <div>Résultat, un album éponyme qui mêle compositions originales et des reprises inspirées de chansons de Nougaro ("<i>A bout de souffle</i>"), Barbara <i>("A chaque fois</i>"), Trénet ("<i>Fleur bleue")</i> ou encore <i>"Sodade</i>", une adaptation française du titre immortalisé par Césaria Evora.<div>Chanteuse, compositrice et auteure, Louise a étudié le violoncelle durant ses jeunes années avant de se produire en duo avec sa soeur Alice, sous le nom des "Soeurs Picotines". Photographe de métier et guitariste autodidacte, Gwen, originaire de Nantes, a baigné très tôt dans le jazz manouche, enregistré deux albums ("<i>Memories of Paris</i>" et "<i>Margin Call"</i>), participé aux spectacles "Autour de la guitare", orchestrés par Jean-Félix Lalanne... avant de se laisser séduire par la belle aventure de "Melkoni Project". "<i>L'idée était de créer un véritable dialogue guitare-voix"</i> confie ce dernier. </div><div>Un dialogue teinté de mélancolie (traduction en breton de melkoni), mais aussi de jolies envolées (<i>"Arc-en-ciel</i>"), de déclarations d'amour ("<i>Le jardin</i>"), de nostalgie ("<i>Le bois joli</i>") et de sensualité (<i>"Gin</i>"). </div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgxkwSXeh7CN5XeV1JmHqYbyoyYYSlOYHUfjVUiOTaJzvH4Qfkp7oxBoWeMnCli98d1GMvAh_ywssOg1dbEZo3gutg6zISmVzgTDPb8Pv0fFPnczI4z4LV5XrmklZmSj6nQr_BvXkoEace597XPQkoY8KxRAJaZa8HihSyQzuH1dzIrMmIiaeQrQNSvA/s231/te%CC%81le%CC%81chargement.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="231" data-original-width="218" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgxkwSXeh7CN5XeV1JmHqYbyoyYYSlOYHUfjVUiOTaJzvH4Qfkp7oxBoWeMnCli98d1GMvAh_ywssOg1dbEZo3gutg6zISmVzgTDPb8Pv0fFPnczI4z4LV5XrmklZmSj6nQr_BvXkoEace597XPQkoY8KxRAJaZa8HihSyQzuH1dzIrMmIiaeQrQNSvA/w302-h320/te%CC%81le%CC%81chargement.jpeg" width="302" /></a></div><br /><div><br /></div><div>"<i>Nous avons un peu galéré pour trouver un nom de scène. Nous voulions qu'il évoque à la fois la mélancolie mais aussi une certaine sensibilité. Il n'est pas exclu que nous supprimions le mot project à un moment donné. Nous parlons aussi du temps qui passe et contre lequel nous ne pouvons rien faire mais, dans les textes, il n'y a rien de "plombant"</i> ajoute Gwen. Un propos que confirme Louise: "<i>Moi, je ne suis pas dans le regret". </i></div><div>Et ce premier album, enregistré avec la complicité de Julien Brunard (violon, alto) et William Brunard (violoncelle, contrebasse) est incontestablement une réussite. Une belle et swinguante invitation à goûter, même de manière fugace, aux petits bonheurs que la vie peut nous offrir.</div><div>Sur scène, Louise Perret et Gwen Cahue reprennent également "<i>La tendresse</i>", une chanson rendue célèbre par Bourvil. Leur version a connu un véritable succès sur YouTube ! </div><div>"<i>Je suis toujours surprise de voir que nous pouvons toucher des publics de tous âges. Un soir, après un concert, un jeune au look un peu punk, est venu nous voir en larmes. Il a dit qu'il ne connaissait pas notre répertoire et il nous a dit merci"</i> se souvient Louise.</div><div><div>Un duo au charme intemporel qui fait "jazzer" la chanson française... à moins que ce ne soit l'inverse.<p><i>- Album "Melkoni Project" (Label Ouest/Bayard Musique et Hachette Livre Distribution).</i></p><p><i>- En tournée: le 6 octobre 2022 à Nantes (Théâtre Neutre), le 9 octobre au Festival Georges Brassens à Paris, le 18 octobre à Ivry-sur-Seine (Théâtre Antoine Vitez), le 25 novembre à la Manufacture Chanson à Paris, le 16 décembre à Varades (Espace Alexandre Gautier), le 25 mars 2023 au Théâtre de Roanne..</i><i>-</i></p><p><i>- </i><i>Retrouvez cet article, ainsi que l'ensemble de l'actualité culturelle (musique, théâtre, festivals, littérature, évasion) sur le site <a href="http://www.weculte.com">www.weculte.com</a> </i></p></div></div></div>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-16075426324546824952022-09-28T18:18:00.003+02:002022-11-09T15:36:55.021+01:00 Chico César: "faire de l'art dans un pays comme le Brésil implique une certaine responsabilité" <p><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0BwUyTeTTIZ9TjSc15h0YEjZszUPrTNM-i-yI0-ZwdQN9mxmlL69EDPhTXOIpH4XXWDQ7N7O6KgXQaIc_-HCCW1jTHKoB0skIBQg5I3W0COXECkyXQMcEgtEeX_nPDD7M8KGqSDBgWR99S9vktD5FENwsuq4L-AUdnaf3tChLUgzmcLHbL_EXgquIiw/s3600/%C2%A9%20Ana%20Lefaux%207.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2400" data-original-width="3600" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0BwUyTeTTIZ9TjSc15h0YEjZszUPrTNM-i-yI0-ZwdQN9mxmlL69EDPhTXOIpH4XXWDQ7N7O6KgXQaIc_-HCCW1jTHKoB0skIBQg5I3W0COXECkyXQMcEgtEeX_nPDD7M8KGqSDBgWR99S9vktD5FENwsuq4L-AUdnaf3tChLUgzmcLHbL_EXgquIiw/w640-h426/%C2%A9%20Ana%20Lefaux%207.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Ana Lefaux</td></tr></tbody></table><br />Figure emblématique de la chanson populaire brésilienne, Chico César, originaire de Paraiba dans la région du Nordeste, avait déjà célébré son attachement à l'Afrique avec le fameux "<i>Mama Afica</i>", en 1996. <p></p><p>Pour "<i>Vestido de Amor</i>", son nouvel opus enregistré en France, sans doute le plus accompli de sa discographie, le chanteur, auteur et compositeur creuse le sillon du panafricanisme en nous offrant un superbe bouquet de chansons colorées et dansantes, sur des musiques mêlant forro, rumba zaïroise, reggae, calypso, cumbia... Un voyage du Congo, à la Colombie en passant par le Mali ou le Cap-Vert, effectué en belle compagnie puisqu'il s'est entouré d'artistes tels que Salif Keita, Ray Lema, Ze Luis Nascimento, Etienne Mbappé... sans oublier le français Albin de la Simone. </p><p>Rencontre dans les locaux de son label Zamora Productions, avant son concert parisien au Café de la Danse, le 14 octobre prochain.</p><p><b>- Pouvez-vous traduire le titre de l'album ?</b></p><p>Il signifie "vêtu d'amour" car il y a un certain nombre de chansons d'amour dans cet album. Cela m'a semblé important, compte tenu des moments difficiles que nous vivons en ce moment.</p><p>- <b>Il y a aussi des chansons plus sociales et politiques comme "Bolsominions"?</b></p><p> Je pense que faire de l'art dans un pays comme le Brésil implique une certaine responsabilité. Dans mes chansons je puise toujours à deux sources: un regard intérieur où je parle d'amour et un regard extérieur qui me permet d'aborder des sujets plus sociaux.</p><p><b>- Mais toujours sur des musiques assez enlevées, voire joyeuses ?</b></p><p>Parce que je suis persuadé qu'on peut dire des choses graves tout en dansant !</p><p><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicycj1im7kjXejLG0dclqzxEncbjtYXzHFs0WAAIk_Z_jeV5ObVDORZyJvzC2z9tDEhCqvaigKKipJ3pqv7E8VUhg9uxu0fWcdWmZoEqSoz9To-Md__NsbJ9rx8qHu8deBAWYRrJZPOvl7_Y4_n7GnO1SwbMIM66MyMb1V4SuOrdGayXdSxQxlUV0PRQ/s2400/%C2%A9%20Ana%20Lefaux%206.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2400" data-original-width="1920" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicycj1im7kjXejLG0dclqzxEncbjtYXzHFs0WAAIk_Z_jeV5ObVDORZyJvzC2z9tDEhCqvaigKKipJ3pqv7E8VUhg9uxu0fWcdWmZoEqSoz9To-Md__NsbJ9rx8qHu8deBAWYRrJZPOvl7_Y4_n7GnO1SwbMIM66MyMb1V4SuOrdGayXdSxQxlUV0PRQ/w320-h400/%C2%A9%20Ana%20Lefaux%206.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Ana Lefaux</td></tr></tbody></table><p>- <b>Le Brésil a d'ailleurs eu un artiste ministre de la culture, par le passé ?</b></p><p>Oui, il s'agissait de Gilberto Gil. Mais cela a été le cas également dans d'autres pays comme le Sénégal ou le Cap-Vert.</p><p>- <b>Vous aviez vous-même accepté un poste de secrétaire d'état à la culture du Paraiba ?</b></p><p>De nombreux artistes ont la tentation d'entrer dans le système pour savoir comment changer les choses de l'intérieur. Mais on s'aperçoit très vite que c'est utopique. C'est la raison pour laquelle j'ai renoncé à exercer cette fonction. J'estime que j'ai apporté ma contribution et que, maintenant, je peux continuer à être un artiste libre.</p><p>- <b>Avant d'être un artiste libre, vous avez exercé le métier de journaliste ?</b></p><p> J'ai été reporter généraliste. J'ai notamment travaillé à la rubrique faits divers. J'étais très jeune à l'époque. Mais le journalisme a toujours été pour moi un moyen de survie et non une vocation. Cela permettait de payer mes frais et de remplir mon frigo mais je n'ai jamais songé à faire carrière.</p><p><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9Fki54RfJo7dtlm-zwLE2TFT0U2PoHOiIY1Wvz85wRRx4D5jfgPuRN25fVANRDjPaE7zispr6pOHnwX-ZblLjz2Q8eluoKM1KtYQLm6stgoPrqqV9lNr6RimdVRbyLwbRNg07MVq8NY9W2Vpy6lH4isMg0x8CBSzNuLXdcUJuuMatFOTRTjfz7GDSFA/s5292/%C2%A9%20Ana%20Lefaux%2012.tif" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="5292" data-original-width="3528" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9Fki54RfJo7dtlm-zwLE2TFT0U2PoHOiIY1Wvz85wRRx4D5jfgPuRN25fVANRDjPaE7zispr6pOHnwX-ZblLjz2Q8eluoKM1KtYQLm6stgoPrqqV9lNr6RimdVRbyLwbRNg07MVq8NY9W2Vpy6lH4isMg0x8CBSzNuLXdcUJuuMatFOTRTjfz7GDSFA/w266-h400/%C2%A9%20Ana%20Lefaux%2012.tif" width="266" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Ana Lefaux</td></tr></tbody></table><p><br /></p><p>- <b>Dans "Vestido de Amor", vous abordez des musiques très différentes ?</b></p><p>C' est le premier album que j'ai enregistré en dehors du Brésil. Je suis fier qu'on entende du forro, une musique originaire du Nordeste. J'avais parfois le sentiment que lorsqu'on évoquait le Brésil, il n'y avait que la samba ! Je me sens très proche des artistes qui m'accompagnent car ils sont attachés à leur culture et ils l'expriment d'une manière particulière qui me touche. Je dois avouer que je ne connaissais pas Albin de la Simone. C'est mon producteur Jean Lamoot (Alain Bashung, Noir Désir...) qui m'a parlé de lui. Sa contribution a été importante sur l'album.</p><p>- <b>On a parfois écrit que vos coiffures étaient le reflet de vos engagements ?</b></p><p>C'est exact. C'est une manifestation de mon expression personnelle. Cela correspond également à une volonté d'assumer mon lien avec l'Afrique.</p><p><br /></p><p><i>- Album "Vestido de Amor" (Label Zamora Productions), disponible depuis le 23 septembre 2022.</i></p><p><i>- En concert: le 13 octobre 2022 à Marseille (Espace Julien) et le 14 octobre 2022 au Café de la Danse, à 20h, 5, Passage Louis-Philippe, 75011 Paris. Loc. points de vente habituels et sur le site <a href="http://www.cafedeladanse.com">www.cafedeladanse.com</a></i></p><p><i>- </i><i>Retrouvez cet article, ainsi que l'ensemble de l'actualité culturelle (musique, théâtre, festivals, littérature, évasion) sur le site <a href="http://www.weculte.com">www.weculte.com</a> </i></p>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-24543411784576744372022-09-26T12:39:00.001+02:002022-11-09T15:35:54.070+01:00La virtuosité et la grâce des "Folies Gruss"<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzPkzvC_o_nwf6PloUux1jc1-xW69vFKshJSBvnyyOiaC-cinrkihfKdNc5L1N3QaSq9HInbW3GOLQ3fi0tOB2dK1dFWFXT0At5nzDjJYJ_I_Qsc7GisWbXxeWdrJyQQhZ6t5Z9leyQEjW/s2048/Gruss+1+Eloise.jpeg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1365" data-original-width="2048" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzPkzvC_o_nwf6PloUux1jc1-xW69vFKshJSBvnyyOiaC-cinrkihfKdNc5L1N3QaSq9HInbW3GOLQ3fi0tOB2dK1dFWFXT0At5nzDjJYJ_I_Qsc7GisWbXxeWdrJyQQhZ6t5Z9leyQEjW/w640-h426/Gruss+1+Eloise.jpeg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Eloïse Vene</td></tr></tbody></table><p><br />Après avoir réuni plus de 150 000 spectateurs, lors des représentations des "Folies Gruss", la 48ème création du Cirque Gruss, l'an dernier, la troupe de ce show impressionnant de grâce et de virtuosité se remet en selle ! Au menu, pas moins de 24 artistes, 50 chevaux, une chanteuse Candice Parise (familière des comédies musicales à succès) et un orchestre en live.</p><div>On l'aura compris, sous ce chapiteau, le cheval est bien le meilleur ami de l'homme. Le plus gracieux aussi. Au fil de la quinzaine de tableaux qui se succèdent (sans entracte) on assiste à un véritable défilé de numéros plus vertigineux les uns que les autres. Firmin, Stephan et Maud ont repris les rênes de la troupe, mais Alexis, le patriarche, et sa femme Gipsy sont toujours sur la piste. Tout comme les petites dernières de la famille qui participent notamment à la reconstitution d'une salle de classe où elle partagent les bancs avec de facétieux élèves: des chevaux miniatures appelés Falabella (un croisement entre des petits purs-sangs, des shetlands et des chevaux Criollo indigènes). </div><div><br /></div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody><tr><td><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwX_g8ILF2vbEG_6lh_gA1M477nBnzdiSK6bPTkJzAFnybydADXft6vjeAhfIfFLFUBd5Aw-svoL2HkieaRwNoJl2pljG8oqL0-O8gmZZJ3yU6Doha4qf9CoaSkIrQLIm_jgdBI2LviIWx/s2048/Gruss+6+Eloise.jpeg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1365" data-original-width="2048" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwX_g8ILF2vbEG_6lh_gA1M477nBnzdiSK6bPTkJzAFnybydADXft6vjeAhfIfFLFUBd5Aw-svoL2HkieaRwNoJl2pljG8oqL0-O8gmZZJ3yU6Doha4qf9CoaSkIrQLIm_jgdBI2LviIWx/w640-h426/Gruss+6+Eloise.jpeg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption">(c) Eloïse Vene<br /><br /><br /><br /></td></tr></tbody></table><div>Ici, les cavaliers savent aussi jongler avec des quilles, évoluer sur des trapèzes, jouer de divers instruments, faire danser leurs montures... Et, même si les clowns traditionnels sont absents du programme, le rire est au rendez-vous avec quelques séquences humoristiques comme l'apprentissage de la danse pour les nuls. </div><div>Au-delà de la performance, "Les Folies Gruss" sont aussi l'occasion d'exprimer un sens aiguisé de l'esthétisme et de la poésie avec ces danseuses juchées sur des chevaux de bois ou ces acrobates virevoltant dans les airs, accrochées à des rubans. On retient son souffle pour saluer l'époustouflant numéro de cette artiste qui traverse la piste (dans les deux sens !) sur un fil tendu vers les sommets du chapiteau. On ne résiste pas davantage au plaisir de retrouver nos souvenirs d'enfance lorsque des chevaux stoppent leurs cavalcades pour nous offrir une version équestre du jeu "1,2,3 soleil". </div><div><br /></div><div>"<i>Notre définition, c'est le travail effacé par le travail</i>" explique Alexis Gruss. Pari gagné, une fois encore.</div><div><br /></div><div>Toujours soucieux d'entretenir cet esprit de convivialité cher à cette belle et grande famille du cirque, sachez qu'un after show est organisé après chaque représentation. L'occasion d'échanger avec les artistes ou de prendre une photo-souvenir... <p></p></div><div><br /></div><div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjncr5ekqFhHI83uPEgyL6iRcEL4-e2Zrr28RM6CmKy5nz7tOJuQt0Lh4udwEnzp5sTEVP0okT2QFWxQ4gF6XB4hUDHWVQinL7-4Ru1u9U4QTA2XXWnMvEwbNhbsFpwY1lo_tzGnDqKbDuv/s2048/Gruss+3+Eloise+Vene.jpeg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1365" data-original-width="2048" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjncr5ekqFhHI83uPEgyL6iRcEL4-e2Zrr28RM6CmKy5nz7tOJuQt0Lh4udwEnzp5sTEVP0okT2QFWxQ4gF6XB4hUDHWVQinL7-4Ru1u9U4QTA2XXWnMvEwbNhbsFpwY1lo_tzGnDqKbDuv/w400-h266/Gruss+3+Eloise+Vene.jpeg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Eloïse Vene</td></tr></tbody></table></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><div><i>Du 1er octobre 2022 au 5 mars 2023, le vendredi à 21h, le samedi à 15h et 21h, le dimanche à 15h (séances supplémentaires, tous les jours, pendant les vacances scolaires en journée et en soirée). Carrefour des Cascades, 75016 Paris. Navettes à la sortie du métro Porte d'Auteuil (sortie N°2 Hippodrome d'Auteuil). I</i><i>nfos et réservations sur le site <a href="https://www.folies-gruss.com">https://www.folies-gruss.com</a></i></div><div><i>- </i><i>Retrouvez cet article, ainsi que l'ensemble de l'actualité culturelle (musique, théâtre, festivals, littérature, évasion) sur le site <a href="http://www.weculte.com">www.weculte.com</a> </i></div></div>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-24986752875824673912022-09-09T18:40:00.005+02:002022-11-09T15:34:01.673+01:00 Mouloudji aurait eu 100 ans...<div class="MsoNormal"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiClmNlYOqdBBU9Q9-Mls9cwNVIxBWnBS6vZjI-KOKjWASrOkjI2Fg8L5y2zmyJSj7Ps7CCc8J4tswPCnjqeCpY7QJoiP3DxCpF7MSNvY0JBVX44oPFHhRVuQqn6-RJua_Fx2Oq3IptEkqQKyqNMNJPPp47e3lOrbBcQDxVdPhSX_h2OWGkjDbJjEdMaA/s340/Mouloudji-a-100-ans-Coffret.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="340" data-original-width="340" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiClmNlYOqdBBU9Q9-Mls9cwNVIxBWnBS6vZjI-KOKjWASrOkjI2Fg8L5y2zmyJSj7Ps7CCc8J4tswPCnjqeCpY7QJoiP3DxCpF7MSNvY0JBVX44oPFHhRVuQqn6-RJua_Fx2Oq3IptEkqQKyqNMNJPPp47e3lOrbBcQDxVdPhSX_h2OWGkjDbJjEdMaA/w400-h400/Mouloudji-a-100-ans-Coffret.jpeg" width="400" /></a></div><br />« <i>Longtemps, longtemps, longtemps après que les poètes ont disparu, leurs chansons courent encore dans les rues</i>… » chantait Trénet. Pourtant, 28 ans après la mort de Marcel Mouloudji, on peut s’interroger sur la place qu’il occupe encore dans les mémoires. </div><div class="MsoNormal">Pour certains, il demeure l'interprète de <i>« Comme un p’tit coquelicot</i> ». Une chanson qu’il n’a pas écrite (le texte est de Raymond Asso) mais qui est marquée, de manière indélébile, par son timbre si particulier. Les cinéphiles se souviendront de ses talents d’acteur <i>(« Les disparus de Saint-Agil</i> » de Christian-Jaque, « <i>Nous sommes tous des assassins » </i>d'André Cayatte…), les amateurs de l’esprit rive gauche rappelleront sans doute ses tours de chant consacrés à Vian ou Prévert au Vieux-Colombier… mais le public a parfois oublié le peintre, le producteur et éditeur qui lança notamment la carrière de Graeme Allwright, l’homme de convictions qui chantait dans les usines et participa notamment à un gala de soutien à la gauche chilienne, l’auteur d’ <i>« Enrico</i> », un ouvrage écrit alors qu’il avait tout juste 20 ans, couronné par le Prix de la Pleïade ou encore le pacifiste qui interpréta pour la première fois « <i>Le déserteur</i> » en 1954, le jour même de la chute de Diên Biên Phu.</div><div class="MsoNormal"><br /></div><div class="MsoNormal"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhshpiKwc73EUcGfMmVsufJ-9MtGJCZmpGUimJuO0caASTM9_zA-JqqJDQijevyUWNXsbDQ553OxhJbG2kAwS62wcT82FLdHe_Fte9ABvNeRfIDgTZw47oIa_XhmIBktZJivnZMtb6r1g5ssGvqQJcacBDAqz3kYhxeLK0Cg5xXu1yJu-ecM5NueinHoA/s500/51ItJj+KHPL._SX495_BO1,204,203,200_.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="497" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhshpiKwc73EUcGfMmVsufJ-9MtGJCZmpGUimJuO0caASTM9_zA-JqqJDQijevyUWNXsbDQ553OxhJbG2kAwS62wcT82FLdHe_Fte9ABvNeRfIDgTZw47oIa_XhmIBktZJivnZMtb6r1g5ssGvqQJcacBDAqz3kYhxeLK0Cg5xXu1yJu-ecM5NueinHoA/s320/51ItJj+KHPL._SX495_BO1,204,203,200_.jpeg" width="318" /></a></div><br /><div class="MsoNormal"><br /></div><div class="MsoNormal">Le 16 septembre prochain, Mouloudji aurait eu 100 ans. Un anniversaire marqué notamment par les sorties de "<i>Mouloudji, 100 ans</i>" (Universal/ Mercury Records) , 3 CD de 75 titres de 1953 à 1978 + 1 DVD réunissant deux heures d'archives exclusives de l'INA, "<i>Mouloudji, crooner et poète"</i> (Legacy /Sony Music), 2 CD incluant une dizaine de titres jamais édités, "<i>L'éternelle romance"</i>, un vinyle de 12 titres (Universal/Mercury Records).... </div><div class="MsoNormal">A noter également le spectacle "<i>Comme un p'tit coquelicot</i>", présenté au Hall de la Chanson et interprété par trois jeunes artistes.</div><div class="MsoNormal"> Mais si vous voulez en savoir davantage sur l'homme et l'artiste, sachez que <i>« Mouloudji, athée ô grâce à Dieu </i>» (Editions Carpentier) est toujours disponible. Un livre émouvant et tendre, riche d'anecdotes, de documents exclusifs et de photos inédites, dans lequel ses enfants Annabelle et Grégory (avec la collaboration artistique de Laurent Balandras) racontent ce père avec qui le dialogue s'est interrompu le 14 juin 1994. </div><div class="MsoNormal"><br /></div><div class="MsoNormal">Un titre en forme de clin d'oeil à celui qui se définissait ainsi dans la chanson "<i>Autoportrait</i>": </div><div class="MsoNormal">« <i>Catholique par ma mère, musulman par mon père, un peu juif par mon fils, bouddhiste par principe. Alcoolique par mon oncle, dépravé par grand-père, sans classe par vieille honte, névrosé par grand-mère... Athée, ô grâce à Dieu ! »…</i></div><br /><div class="MsoNormal"><br /></div><div class="MsoNormal"><i>- Spectacle "Comme un p'tit coquelicot", le 16 septembre 2022 à 20h30, le 18 septembre à 18h30 et le 25 septembre à 16h, au Hall de la Chanson, Parc de la Villette, Pavillon du Charolais, 211, avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris. </i><i>Tél.: 01.53.72.43.00. <a href="http://www.lehalldelachanson.com">www.lehalldelachanson.com</a></i></div><div class="MsoNormal"><i>- </i><i>Retrouvez cet article, ainsi que l'ensemble de l'actualité culturelle (musique, théâtre, festivals, littérature, évasion) sur le site <a href="http://www.weculte.com">www.weculte.com</a> </i></div><div class="MsoNormal"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSbWmf1GCkjsWqj_Bwjfa8TpjDu5L7Y2hnvR68ysdAqmCqgvXcktHRKwt_-Npivne4I3qbXYu2hB-RFCK7STeq5FJLV_MLNxgmJKSpBqyj3GfBXtfFlzjDl1OCzyobX1zPakR8wG-SgJ0U/s1600/Artwork-album-Mouloudji-1024x1024.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><i><br /></i></a></div><p><br /></p>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-82180240756596607132022-07-01T19:06:00.002+02:002022-11-09T15:31:01.428+01:00"Notre petit cabaret": une tendre et savoureuse complicité<p><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5bePkWZNNdfzWlwMsaoyvlbvzrbIGV-KWy5nWWUGDIC4ywFy9yvyitzlUBAjgSiD93SOclJXihgnPYMqjeDJCGgfM3ElBlKBX73hgnB0l1GA2lHyvVlPuRe09GJfF1IS3LmCV9trbSTp-H33Wh4tn2Jz9N9pypXSsC6vjNTV1YsKKGtXmzNjXICBoRQ/s783/fd9116_067249327eec4240b0d0bad6ac9dd150_mv2%20-%20copie.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="522" data-original-width="783" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5bePkWZNNdfzWlwMsaoyvlbvzrbIGV-KWy5nWWUGDIC4ywFy9yvyitzlUBAjgSiD93SOclJXihgnPYMqjeDJCGgfM3ElBlKBX73hgnB0l1GA2lHyvVlPuRe09GJfF1IS3LmCV9trbSTp-H33Wh4tn2Jz9N9pypXSsC6vjNTV1YsKKGtXmzNjXICBoRQ/w640-h426/fd9116_067249327eec4240b0d0bad6ac9dd150_mv2%20-%20copie.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Emilie Bouchereau et Béatrice Agenin(c) Cédric Vasnier</td></tr></tbody></table><br /><p></p><p>C'est une première à double titre ! Il y a quelques jours au Petit Montparnasse à Paris, la comédienne Béatrice Agenin et la chanteuse et musicienne Emilie Bouchereau ont offert, la primeur de leur spectacle à découvrir au Festival Off d'Avignon cet été. Et, si l'idée leur trottait dans la tête depuis un moment, la mère et la fille n'avaient jamais partagé une même scène.</p><p>Présenté comme une fantaisie "<i>Notre petit cabaret</i>", imaginé par ce duo inédit alterne sketches, lectures poétiques et chansons. </p><p>On connaît la carrière de Béatrice qui a joué les grands rôles du répertoire de la Comédie Française avant de se tourner, avec succès, vers le théâtre privé (elle a notamment reçu un Molière en 2020 pour son rôle dans "<i>Marie des Poules, gouvernante chez George Sand" de Gérard Savoisien) </i>le cinéma et la télévision. Quant à Emilie, vêtue d'une longue robe en lamé rouge, elle s'impose d'emblée avec une belle interprétation de "<i>Fever</i>", tandis que sa malicieuse maman, cachée derrière un paravant, agite des pancartes sur lesquelles ont peut lire la traduction. Puis la comédienne enchaîne, en français, comme elle le précise, avec le poème "<i>On n'est pas sérieux quand on a 17 ans"</i> d'Arthur Rimbaud. </p><p><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWFOfyBHLNbIsLa5-IdFEAGS4qyHGh7fVZRWg141V_3sFfPWU1R0w2JmNl8K-68fEhfXBeQnBwdms-9BXwEV7R_aCgr6_CIsqCERvWiyKlDaZNRAWWqva0YmKx8ho9aJc-QqBnaLj2aYYCT06VqcfjtHy6OPoX-sq9GR79YlVuub0r8jV-UZVXChMdlg/s522/fd9116_db76dfcd628341da94ba90707cadee73_mv2%20(1)%20-%20copie.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="522" data-original-width="348" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWFOfyBHLNbIsLa5-IdFEAGS4qyHGh7fVZRWg141V_3sFfPWU1R0w2JmNl8K-68fEhfXBeQnBwdms-9BXwEV7R_aCgr6_CIsqCERvWiyKlDaZNRAWWqva0YmKx8ho9aJc-QqBnaLj2aYYCT06VqcfjtHy6OPoX-sq9GR79YlVuub0r8jV-UZVXChMdlg/w266-h400/fd9116_db76dfcd628341da94ba90707cadee73_mv2%20(1)%20-%20copie.jpg" width="266" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Béatrice Agenin (c). Cédric Vasnier</td></tr></tbody></table><p><br /></p><p>Un spectacle qui parle de souvenirs d'enfance, d'amour, de poésie, du Prince Charmant qui n'appelle jamais au bon moment.. Entre des reprises de Cole Porter ou Barbara, Emilie Bouchereau (alias Milo) nous régale de compositions personnelles tandis que Béatrice Agenin nous fait passer du rire à l'émotion avec des vers de Verlaine, la lecture d'une lettre de Colette, quelques pas de danse avec un homme en mousse, une décapante version du fameux "<i>Tango stupéfiant</i>"... Cédant aux délirantes exigences d'un metteur en scène, lors d'une parodie d'audition, elle va même jusqu'à faire du rap sur Phèdre ! Un exercice inattendu pour celle qui a notamment incarné le personnage de Roxane, aux côtés de Jean-Paul Belmondo dans Cyrano de Bergerac. Coup de chapeau également aux facétieux musiciens Anthony Debray (percussions) et Simon Fache (piano). </p><p><span>Et, Lorsque mère et fille se rejoignent pour chanter "<i>La tendresse</i>" on se dit dit qu'il était grand temps que, surpassant une probable et naturelle pudeur, elles partagent avec le public un si joli moment de complicité.</span></p><p><i>Du 7 au 30 juillet 2022, à 15 heures (sauf les dimanches) au Festival Off d'Avignon, au "Coin de la Lune", quartier Luna, 24, rue Buffon, 84000 Avignon. Tél.: 04.90.39.87.29. <a href="http://www.theatre-aucoindelalune.fr">www.theatre-aucoindelalune.fr</a></i></p><p><i>- </i><i>Retrouvez cet article, ainsi que l'ensemble de l'actualité culturelle (musique, théâtre, festivals, littérature, évasion) sur le site <a href="http://www.weculte.com">www.weculte.com</a> </i></p>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-26112209326911388162022-06-28T13:15:00.002+02:002022-11-09T15:29:40.133+01:00"Novecento: pianiste", l'histoire insolite et passionnante d'un virtuose au long cours<p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihye98_-I3v_kwBPWOyapSDHSq8oO_hb9u-reEslqOZxJsrZY1DzZhNx7AyVYcKxqoGT2mcFT9633aQEo_jBJ3J-F1BVjM5ezP6p2UwAiUuu0dsaPbBL8jLnJ4xQY03aiKC9H6-MsoaYHG3uOWgPXED4mFZxUUNPWENoldQgtXE9lUaDeVP18CFLEYaw/s850/Novescento%20libre%20de%20droit-%20mention%20cre%CC%81dit%20photo%20Jean%20Henry%20(4).jpeg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="850" height="302" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihye98_-I3v_kwBPWOyapSDHSq8oO_hb9u-reEslqOZxJsrZY1DzZhNx7AyVYcKxqoGT2mcFT9633aQEo_jBJ3J-F1BVjM5ezP6p2UwAiUuu0dsaPbBL8jLnJ4xQY03aiKC9H6-MsoaYHG3uOWgPXED4mFZxUUNPWENoldQgtXE9lUaDeVP18CFLEYaw/w640-h302/Novescento%20libre%20de%20droit-%20mention%20cre%CC%81dit%20photo%20Jean%20Henry%20(4).jpeg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Jean Henry</td></tr></tbody></table><br /> <span style="font-size: medium;">Transposé en monologue théâtral, d'après l'ouvrage "<i>Novecento : pianiste</i>" de l'écrivain, musicologue, chroniqueur et animateur télé italien Alessandro Baricco, ce "récit-jazz" (traduit par Françoise Brun) est joué et mis en scène par Pascal Guin. </span><div><span style="font-size: medium;">Dès les premières minutes, on se laisse embarquer par cette évocation des traversées de l'Atlantique, des migrants en route pour l'Amérique à la recherche de l'Eldorado, de l'épopée du jazz... mais aussi et surtout par le destin extraordinaire du plus grand pianiste ayant jamais joué sur l'Océan.</span><div><span style="font-size: medium;">Pour ceux qui n'ont pas lu le livre, il convient de remonter à la source. L'histoire débute en 1900, à bord du Virginian, avec l'abandon d'un bébé déposé dans un carton sur le piano de la salle de bal. Le marin Danny Boodmann décide alors de s'occuper de l'orphelin et le baptise Danny Boodmann T.D. Lemon Novecento (en référence à l'année de sa naissance). Après le décès de son père adoptif, lors d'une tempête, le jeune garçon, alors âgé de 8 ans, trouve refuge en s'installant au clavier. Les passagers se bousculent alors pour écouter ce virtuose dont le piano semble danser avec l'océan et qui joue du jazz, du ragtime "<i>parce que c'est la musique sur laquelle Dieu danse quand on ne le regarde pas. Sur laquelle Dieu danserait s'il était noir"</i>. Quant à Novecento, il demeurera sur le paquebot sans chercher à découvrir la terre.</span></div><div><span style="font-size: medium;">Dans le rôle du trompettiste Tim Tooney, témoin de cette insolite et passionnante histoire, Pascal Guin semble habité par son personnage de narrateur. Tour à tour théâtral, touchant, enchaînant les anecdotes et les questions autour de ce surprenant voyage intérieur, il installe une véritable complicité avec le public et le talentueux pianiste-compositeur Christofer Bjurtröm qui l'accompagne. Sur la scène baignant dans une lumière minimaliste, pas de décor ou presque, hormis deux grandes caisses en bois. On imagine qu'elles symbolisent ce quai que Novecento ne foulera jamais... </span></div><div><div><br /></div><div><i><span style="font-size: medium;">Jusqu'au 30 juillet 2022 et du 25 août au 8 octobre 2022, les jeudis, vendredis et samedis à 21h15, au Théâtre Essaïon, 6, rue Pierre au Lard, 75004 Paris. Loc. points de vente habituels et au 01.42.78.46.42. <a href="http://www.essaion.com">www.essaion-theatre.com.</a></span></i></div><div><i>- </i><i>Retrouvez cet article, ainsi que l'ensemble de l'actualité culturelle (musique, théâtre, festivals, littérature, évasion) sur le site <a href="http://www.weculte.com">www.weculte.com</a> </i></div></div></div>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-63464506720380378942022-06-23T20:46:00.001+02:002022-11-09T15:29:06.504+01:00Calogero: toujours électrisant et généreux sur scène<p><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNTGIPVvjUFWWoZumnBCBnC7W4Ux4PJzNj4CT4hpUyiYEAtf4eMFOvBX8nrzRIX3p3j7vYTj71h8fnyIkbPsj6WVN19yKc4AhEwdlIv_1KleKtfbpGwPOGna2-qYhfGXgoIwpZwO1ZeKIEospVMUVjIFwRryGCAL3wArHA07QJHZyHBhFGOq4k7a0o-A/s1677/Calogero_cadrage_livredisque_SANS_TYPO.tif" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1464" data-original-width="1677" height="349" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNTGIPVvjUFWWoZumnBCBnC7W4Ux4PJzNj4CT4hpUyiYEAtf4eMFOvBX8nrzRIX3p3j7vYTj71h8fnyIkbPsj6WVN19yKc4AhEwdlIv_1KleKtfbpGwPOGna2-qYhfGXgoIwpZwO1ZeKIEospVMUVjIFwRryGCAL3wArHA07QJHZyHBhFGOq4k7a0o-A/w400-h349/Calogero_cadrage_livredisque_SANS_TYPO.tif" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Pochette de l'album "Centre ville"</td></tr></tbody></table><br /><i>"Vous ne pouvez pas imaginer le bonheur que c'est pour moi de vous retrouver et de vous dire bonsoir. Vous m'avez manqué !</i>" C'est avec ces mots que Calogero, absent des scènes depuis plus de trois ans, a salué le public de l'Européen, il y a quelques jours. Une salle intimiste (350 places) où il avait choisi de "roder" son spectacle avant de prendre la route des festivals de l'été.<div>Dès les premières notes de "<i>Je joue de la musique</i>", le chanteur et bassiste donne le ton d'un show qui s'annonce très électrique. Car si l'homme semble plutôt réservé dans la vie, il se métamorphose en véritable bête de scène dès qu'il endosse son costume de chanteur. En combinaison, genre bleu de travail, ce subtil mélodiste fait la part belle aux titres de son dernier album studio "<i>Centre ville</i>", sorti en décembre 2020, en plein confinement et que l'on découvre pour la première fois en live: "<i>On fait comme si</i>" (dont il a reversé les droits aux personnels soignants), "<i>C'était mieux après</i>", "<i>La rumeur</i>", "<i>Vidéo</i>" ou encore l'émouvant "<i>Stylo vert</i>", une chanson en hommage à son père où il est rejoint par sa fille Romy qui l'accompagne au piano.</div><div>Sur scène, pas de décors mais des musiciens hors pair comme Elsa Fourlon (guitare, claviers, violoncelle), le remuant saxophoniste Victor Raimondeau, le batteur Christophe Deschamps... Lui-même passant avec la même aisance de la basse au piano ou à la guitare.</div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJTux6Kv-YodDbtS3t8QdOwCT4xE-8cUqNiwcYq5pGgR9EUWNatam7p0aBh_bm9nV2s_2mJc8L_EBnLhrsWIBczD6nY9_pwpjZ2WAXlmmXspkMzbkpH-I7buuQBIy-cv6b-tsF05WmWA2ystKhMJMVPxTJMCmse49bWan7YaSfHfJ6D1DjFT9RlBqwcQ/s6019/Calogero2020_005_(C)Laurent_Humbert.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="6019" data-original-width="4857" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJTux6Kv-YodDbtS3t8QdOwCT4xE-8cUqNiwcYq5pGgR9EUWNatam7p0aBh_bm9nV2s_2mJc8L_EBnLhrsWIBczD6nY9_pwpjZ2WAXlmmXspkMzbkpH-I7buuQBIy-cv6b-tsF05WmWA2ystKhMJMVPxTJMCmse49bWan7YaSfHfJ6D1DjFT9RlBqwcQ/w323-h400/Calogero2020_005_(C)Laurent_Humbert.jpg" width="323" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Laurent Humbert</td></tr></tbody></table><br /><div><br /></div><div>Entre deux morceaux, détendu et souriant, il se laisse aller à quelques anecdotes et confidences. Notamment lorsqu'il évoque sa période d'échec scolaire. "<i>Cela m'a rendu malheureux. Du coup, j'ai fait appel à des auteurs pour mes chansons. L'un de mes auteurs fétiches s'appelle Ecole. Ça ne s'invente pas !"</i>. Puis il cite les Beatles et Depeche Mode <i>" mes dieux à moi</i>" avant de reprendre "<i>Shake The Disease"</i> (clin d'oeil à la récente disparition d'Andrew Fletcher, membre fondateur et claviériste du groupe de rock britannique). </div><div><i>Fidèle à la musique, aux souvenirs et aux secondes magiques.</i>.. Calo interprète évidemment les tubes qui ont jalonné sa carrière comme <i>"Face à la mer", "On peut s'aimer", "Les feux d'artifice", "Yalla"...</i></div><div>Après deux heures d'un concert généreux, en totale communion avec son public, il revient seul ( et trempé !) à la guitare en confiant : <i> "Il y a vingt ans, j'ai vécu une deuxième naissance grâce à vous et à cette chanson" </i>avant d'offrir une belle version acoustique de "<i>En apesanteur</i>"..<i>.</i></div><div><br /></div><div><div><i>En tournée: le 24 juin 2022 à "Montauban en Scènes", le 25 juin à "Essonne en Scène", le 28 juin aux Nuits de Fourvière de Lyon, le 8 juillet à Bertrix en Belgique, le 10 juillet au Festival Musilac d'Aix-les-Bains, le 13 juillet aux Francofolies de La Rochelle, le 17 juillet au Festival de Carcassonne, le 20 juillet aux Francofolies de SPA en Belgique, le 23 juillet à Martigues, le 24 juillet au Brive Festival, le 29 juillet à Ajaccio, le 10 août au Festival DARC de Châteauroux, le 12 août au Festival de Ramatuelle, le 20 août au Venoge Festival de Penthaz, le 26 août à Château-Gontier, le 28 août à Thuin en Belgique, le 8 septembre au Festival ODP de Talence, le 10 septembre à Chant du Gros, le 17 septembre au Théâtre Antique d'Orange, le 18 septembre à Fontainebleau, le 24 septembre à Meaux (ON&ON by Musik'Elles)...</i></div><div><i>- </i><i>Retrouvez cet article, ainsi que l'ensemble de l'actualité culturelle (musique, théâtre, festivals, littérature, évasion) sur le site <a href="http://www.weculte.com">www.weculte.com</a> </i></div></div>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-35053658846239118802022-06-02T17:55:00.002+02:002022-06-02T17:57:29.289+02:00Virginie Choquart: "Le Festival Rio Loco étend son regard sur toutes les musiques actuelles du monde"<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGEVHZ9-GIJ3qfUCUskk07vuqfTeuFzaAT1Mkw3IR0ssUqMcE9QgcFV5aQe0fHb2R9HuHVdBMsT-ct_pws0aO_5v4ZJlKICK0PVOa6kSCAAvnLmeHbXCkRLx5XKpHWkbrsyvSAdYWMf93MiQq8bp9LQK7x8VplTYWtktF-M_j1SWG13OIpjSWeXWURtw/s2784/c.Bernard%20Ai%CC%88ach.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2784" data-original-width="1856" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGEVHZ9-GIJ3qfUCUskk07vuqfTeuFzaAT1Mkw3IR0ssUqMcE9QgcFV5aQe0fHb2R9HuHVdBMsT-ct_pws0aO_5v4ZJlKICK0PVOa6kSCAAvnLmeHbXCkRLx5XKpHWkbrsyvSAdYWMf93MiQq8bp9LQK7x8VplTYWtktF-M_j1SWG13OIpjSWeXWURtw/s320/c.Bernard%20Ai%CC%88ach.jpg" width="213" /></a></div><br />Après avoir célébré l'Afrique, le Festival Rio Loco nous emmène cette fois au Portugal pour découvrir notamment l'incroyable vitalité de la scène électro. Mais si l'affiche baptisée "<i>Nova Onda"</i>f ait la part belle aux artistes lusitaniens comme le quartet Paus, la DJ et productrice Rita Maïa, Vanessa Kokeshi (l'autre moitié du fameux duo DJ féminin Heartbreakerz), Mariana Bragada connue sous le nom de Meta_ ou encore Diana Oliveira, figure de proue du mouvement techno au Portugal, cette grande fête des musiques du monde accueillera la performeuse, batteuse et percussionniste française Lucie Antunes, Emel Mathlouthi révélée grâce à l'hymne du printemps arabe tunisien "<i>Kelmti Horra</i>", Rodrigo Cuevas, surnommé "<i>le Freddie Mercury du folklore des Asturies</i>", la chanteuse et pianiste danoise Agnes Obel, le chantre de la musique populaire brésilienne Chico César, le chanteur, compositeur et guitariste nigérian Keziah Jones.... sans oublier les enfants du pays: le duo pop-rock Cats On Trees. <div>Au programme également: des arts visuels, des séances de ciné-concert, des spectacles de rue, des ateliers pour enfants, la création d'une oeuvre collective sur le thème des oeillets...<div>Rencontre avec Virginie Choquart, anciennement à la communication de la Gaîté Lyrique à Paris, qui dirige aujourd'hui le Festival et la salle Metronum à Toulouse.</div><div><br /></div><div>- <b>Depuis quand avez-vous pris vos nouvelles fonctions ?</b></div><div>Je suis arrivée en 2019. C'était une situation un peu dingue que personne n'aurait pu imaginer. L'année dernière, nous étions heureux de relever le défi en organisant l'évènement, malgré la pandémie. Pour cette nouvelle édition qui durera 5 jours au lieu de 4, nous prévoyons un retour à la normale avec la joie de se retrouver, de faire la fête, de danser, d'être libres...</div><div><br /></div><div>- <b>Vous évoquez une présidence au sein d'un collectif ?</b></div><div>Oui parce que je ne suis pas seule. J'anime une équipe avec 4 programmateurs autour de moi. L'idée est d'ouvrir le plus de fenêtres possibles sur le monde.</div><div><br /></div><div>-<b> Un peu comme l'ambition de Rio Loco ?</b></div><div>J'aime dire que le festival étend son regard sur toutes les musiques actuelles du monde.</div><div><br /></div><div><br /></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6bJCYrpV0Fw_8E6RCQcEWjkPrQnZnGywvbkjVa0sbQtEgqQaTvk9-XxHMsMFBd4ztEgrHCevTSdSabDE_-OFYxB5Jh_FRZzhLVxFxHx0Ew2PXxAS9Ze4g3LmXif1F0_F2FJIuO9TAZ7qUD0WKP6XxN_mpTdQ2dMkRrCqj49SDWpsi0c2zWonHbvG7Zw/s2048/LUCIE%20ANTUNES.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6bJCYrpV0Fw_8E6RCQcEWjkPrQnZnGywvbkjVa0sbQtEgqQaTvk9-XxHMsMFBd4ztEgrHCevTSdSabDE_-OFYxB5Jh_FRZzhLVxFxHx0Ew2PXxAS9Ze4g3LmXif1F0_F2FJIuO9TAZ7qUD0WKP6XxN_mpTdQ2dMkRrCqj49SDWpsi0c2zWonHbvG7Zw/s320/LUCIE%20ANTUNES.jpg" width="320" /></a></div><div><br /></div><div><br /></div>- <b>Il y a une programmation consacrée au jeune public et même des activités pour les bambins de 0 à 3 ans ?</b> </div><div>L' installation s'appelle "Petits rêves". Une Compagnie catalane a travaillé sur des textures différentes pour proposer un véritable voyage sensoriel, en plein air. Les enfants, accompagnés de leurs parents pourront toucher, jouer, construire, déconstruire...</div><div><br /></div><div>- <b>Le public de Rio Loco va aussi découvrir qu'il n'y a pas que le fado au Portugal ?</b></div><div>Ce qui nous intéresse, c'est la dynamique. Nous avons cherché en quoi le Portugal d'aujourd'hui trace des lignes d'influences dans le monde et nous avons réalisé que la scène électro était très créative. Nous avons d'ailleurs créé une scène baptisée "Nova Onda".</div><div><br /></div><div>- <b>Ce n'est pas la seule création. Pouvez-vous parler du Forum "La voix des femmes" ?</b></div><div>Il s'agit d'un forum dont le thème est la visibilité des femmes dans les musiques actuelles. Il y a encore un gros travail à faire. Nous avons invité des musiciennes et chanteuses du festival qui viennent raconter leurs expériences. Flavia Coelho a accepté d'être notre marraine. Ce sera enregistré en public et en direct au Metronum. Nous ferons également un podcast et le replay sera accessible sur le site du festival.</div><div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7HRtjPrFGgtsXQCaWPvUFn49FPWnjJZaVcn0B4eOpMzbVt6QRnoAXUHl48IF2StqNpWxfo09BEzyWQc0fwTfKzzAo6vfBDXVN3gwhum9Shd-8nmIk40_fqfMwpwiYzT3pZN3f_sBlNQnlvu057e13mGmRIQGlFyyxdlqzH3yn0bf99uc92fgSi8T7fg/s2048/CHICO%20CESAR.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7HRtjPrFGgtsXQCaWPvUFn49FPWnjJZaVcn0B4eOpMzbVt6QRnoAXUHl48IF2StqNpWxfo09BEzyWQc0fwTfKzzAo6vfBDXVN3gwhum9Shd-8nmIk40_fqfMwpwiYzT3pZN3f_sBlNQnlvu057e13mGmRIQGlFyyxdlqzH3yn0bf99uc92fgSi8T7fg/s320/CHICO%20CESAR.jpg" width="320" /></a></div></div><div> </div><div>- <b>Ce rendez-vous sera 100% féminin ?</b></div><div> Je suis pour le féminisme avec les hommes ! Mais les femmes ont plus d'obstacles à franchir. Le propos est de témoigner de cette difficulté en leur donnant la parole. Avec une approche positive pour essayer de trouver des solutions. </div><div><br /></div><div>- <b>Les oeillets seront également à l'honneur sur la Prairie des Filtres ?</b></div><div>Chaque année, nous travaillons sur une oeuvre collective. Elle est orchestrée cette fois par le plasticien Telmo Leal, sur le thème des oeillets, clin d'oeil à la révolution du même nom au Portugal. Chaque participant doit mettre en place son oeillet et devient ainsi une partie d'une oeuvre d'art. Il y aura 74 fleurs pour marquer la date de la fin de la dictature. Cette fresque sera baptisée "Libertade".<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1vtWSl0FRdFYx5SEjxOKSVKqrEBUOI92qSD33TZ_nfLJ3JZZKXS1tGObfWoD0-5Scgfnrm2CxfMQEVYtco_XW0a3Je5nxd8JeqsB7gPBoxdmavCg2sTdXGJJEXABmRLh0Sazr9UbVOe5K4PIS8wsnG8upAElmX0-gxomR8jv-Ue8zErcc1h4cqV6qyw/s2048/RODRIGO%20CUEVAS.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1vtWSl0FRdFYx5SEjxOKSVKqrEBUOI92qSD33TZ_nfLJ3JZZKXS1tGObfWoD0-5Scgfnrm2CxfMQEVYtco_XW0a3Je5nxd8JeqsB7gPBoxdmavCg2sTdXGJJEXABmRLh0Sazr9UbVOe5K4PIS8wsnG8upAElmX0-gxomR8jv-Ue8zErcc1h4cqV6qyw/s320/RODRIGO%20CUEVAS.jpg" width="320" /></a></div></div><div><br /></div><div>- <b>Rio Loco connaît un succès grandissant et une belle longévité puisqu'il fête sa 27ème édition. Comment l'expliquez-vous ?</b></div><div><b><br /></b></div><div>Il se déroule dans un cadre unique, la Prairie des Filtres, au bord de la Garonne. Toulouse est une ville jeune avec une ouverture d'esprit sur les autres cultures. C'est un marqueur important de cette ville. La programmation est exigeante, intergénérationnelle et nous tenons à conserver un côté populaire dans le bon sens du terme et des tarifs compétitifs. Le côté symbolique de Rio Loco, c'est qu'on s'y sent bien. Pour cela, nous travaillons avec un collectif dont c'est le métier pour mettre en place une interface entre la sécurité, le public et les organisateurs. Tous nos partenaires ont signé une charte qui s'appelle "Bien ensemble". </div><div><br /></div><div><i>Du 15 au 19 juin 2022, Prairie des Filtres à Toulouse (31300). Pass 1 jour à 15 Euros et pass 5 jours à 35 Euros (10 et 30 Euros en prévente), gratuit pour les moins de 12 ans. Infos complémentaires sur le site <a href="http://www.rio-loco.org">www.rio-loco.org</a></i></div><div><b><i><br /></i></b></div><div><br /></div></div>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-90077990314706267362022-05-30T17:42:00.002+02:002022-11-09T15:27:47.345+01:00"Je m'appelle Momo": un pur moment de grâce et de poésie<p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIZPSs_IUh01iLhHXFhkmx8T6FWpMfhm-f9ze0ZcXpE8yTzG4DkL5n5fgkSUr4RUuIK2_qq6TK8tr_Ot4o11P1fc43lClMwT3NvAceJQd9GeAkfG_3LUhLtYxpWn3feiDzC36adDaKK1L49RLrJZYFzkJ2MhCpQpHixBJVgsgYr3D47vrNPCx620F4Fw/s1200/Je%20m'appelle%20Momo%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%C2%A9Noe%CC%81%20Michaud%20(2).jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIZPSs_IUh01iLhHXFhkmx8T6FWpMfhm-f9ze0ZcXpE8yTzG4DkL5n5fgkSUr4RUuIK2_qq6TK8tr_Ot4o11P1fc43lClMwT3NvAceJQd9GeAkfG_3LUhLtYxpWn3feiDzC36adDaKK1L49RLrJZYFzkJ2MhCpQpHixBJVgsgYr3D47vrNPCx620F4Fw/w640-h426/Je%20m'appelle%20Momo%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%C2%A9Noe%CC%81%20Michaud%20(2).jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Noé Michaud</td></tr></tbody></table><br />Inspiré de "<i>La vie devant soi" </i>le roman écrit par Romain Gary, sous le pseudonyme d'Emile Ajar, le spectacle "<i>Je m'appelle Momo</i>" nous emmène dans le monde cosmopolite de Madame Rosa. Un personnage magnifiquement incarné à l'écran par Simone Signoret.<div>Nous sommes dans le quartier de Belleville, dans les années soixante. Ancienne prostituée, Madame Rosa qui a vécu la déportation, survit en gardant les enfants de ses "consoeurs". Dans son sillage, on croise le très vieux Monsieur Hamil, philosophe à ses heures, un travesti nommé Madame Lola, les frères Zaoum, des voisins toujours disponibles lorsqu'il s'agit de transporter l'imposante nourrice chez le médecin ou pour une virée nostalgique dans le Paname de ses jeunes années... et surtout, il y a Mohammed que "tout le monde appelle Momo pour faire plus petit". <p>Dès le début du spectacle, on devine le chiche mobilier, dissimulé sous des draps blancs tandis que les jeunes comédiens de l'Ensemble Jeux de Quatre entrent en scène. Vêtus à l'identique, Marie-Estelle Hassaneen (flûte), Rémi Guirimand (guitare) et Caroline Michel (chant) partagent les interrogations du jeune Momo, son besoin de savoir d'où il vient, son angoisse de voir mourir Madame Rosa, hantée par l'idée d'avoir un cancer et dont la santé se détériore un peu plus chaque jour. "<i>Je croyais que Madame Rosa m'aimait pour rien. Je ne savais pas qu'elle touchait un mandat à la fin du mois. Ça a été mon premier grand chagrin</i>"confesse Momo. Il y en aura d'autres. Des petits bonheurs aussi. </p><p><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2-oncNDT5AvLUiJoSRDTS6Sqor5IwcAQhlIQWSAhUZOdxu_3dN9qmkRn2WeKeDvpWiS8Egqib1mPbkeP4EXb32syZ4OXNSl74_lDXMtMLBPDNmxE6nRxk8qZ3EVdCOd7daV_Z4fZTqnEbBEj7N5xRZgDgACK4T_bo3-Sdr1kAzreFKALI9NwmxSk-uw/s1200/Je%20m'appelle%20Momo%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%C2%A9Noe%CC%81%20Michaud%20(3).jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1200" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2-oncNDT5AvLUiJoSRDTS6Sqor5IwcAQhlIQWSAhUZOdxu_3dN9qmkRn2WeKeDvpWiS8Egqib1mPbkeP4EXb32syZ4OXNSl74_lDXMtMLBPDNmxE6nRxk8qZ3EVdCOd7daV_Z4fZTqnEbBEj7N5xRZgDgACK4T_bo3-Sdr1kAzreFKALI9NwmxSk-uw/w400-h266/Je%20m'appelle%20Momo%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%C2%A9Noe%CC%81%20Michaud%20(3).jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Noé Michaud</td></tr></tbody></table><p><br /></p><p>Tout au long du spectacle, on passe ainsi par toute une palette d'émotions, distillées avec une aisance et une spontanéité presque juvéniles par les comédiens et musiciens. Quant à la voix de Caroline Michel, elle nous transporte littéralement. Car l'autre belle idée est d'avoir enrichi les parties parlées de chansons de Brassens ("<i>La complainte des filles de joie"</i>), Jacques Brel ("<i>Les coeurs tendres</i>"), Jean Ferrat ("<i>Nuit et Brouillard</i>"), Gaby Verlor/Robert Nyel ("<i>Le petit bal perdu</i>"), d'une prière traditionnelle juive ("<i>Hashivenu"</i>), d'extraits d'oeuvres de Claude Debussy et Gabriel Fauré...</p><p>A la fin, les complices demandent au " quatrième Momo", le très inspiré metteur en scène Cédric Bécu, de venir partager les applaudissements du public. Des applaudissements qui saluent un pur moment de grâce et de poésie. </p><p><i>Jusqu'au 26 juin 2022, les vendredis et samedis à 19h, mat. les dimanches à 15h, au Guichet Montparnasse, 15, rue du Maine, 75014 Paris. Réservations: 01.43.27.88.61. <a href="http://www.guichetmontparnasse.com">www.guichetmontparnasse.com</a></i></p><p><i>- </i><i>Retrouvez cet article, ainsi que l'ensemble de l'actualité culturelle (musique, théâtre, festivals, littérature, évasion) sur le site <a href="http://www.weculte.com">www.weculte.com</a> </i></p></div>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-54997808190434956172022-05-29T16:37:00.000+02:002022-05-29T16:37:36.421+02:00François Morel et son équipage nous embarquent dans une onirique et joyeuse odyssée <p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3gehp9Rsh8r7_iBMEFNo8G2lPKCredmKLn3mkTYfqdwkMsPOXEZRumsxK7T6tpy2mEVNe0vV8YEZ-yHatw8DJlW14Sxn5ff8O29_0ADb9ojStBjE0WoWAyNNb3mo7UttOK7voIHFkx98jY6kd68nxp-4NgBiKKp9mOcyZcRk0VqXly5vD46hHIr9o7A/s3800/9MDQ1cDs.jpeg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2138" data-original-width="3800" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3gehp9Rsh8r7_iBMEFNo8G2lPKCredmKLn3mkTYfqdwkMsPOXEZRumsxK7T6tpy2mEVNe0vV8YEZ-yHatw8DJlW14Sxn5ff8O29_0ADb9ojStBjE0WoWAyNNb3mo7UttOK7voIHFkx98jY6kd68nxp-4NgBiKKp9mOcyZcRk0VqXly5vD46hHIr9o7A/w640-h360/9MDQ1cDs.jpeg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Giovanni Cittadini Cesi</td></tr></tbody></table><br />La genèse du spectacle ressemble à ces belles légendes que les anciens échangeaient à la veillée, au coin du feu. <div>François Morel aurait découvert dans un vide-grenier, à Saint-Lunaire (Ille-et-Vilaine) une vieille édition de La Cancalaise reproduisant une douzaine de chansons et illustrations d'un dénommé Yves-Marie Le Guilvinec. Un marin disparu en mer au début du siècle dernier, à l'âge de trente ans, dont le souvenir n'a guère fait de vagues... </div><div>Il n'en fallait pas davantage pour que François Morel et ses joyeux complices Antoine Sahler et Gérard Mordillat décident de tricoter une conférence musicale intitulée "<i>Tous les marins sont des chanteurs"</i>. Sur scène, le trio est accompagné de deux talentueux musiciens Amos Mah (guitare, violoncelle) et Muriel Gastebois (percussions). Mais chacun y va de son petit couplet pour ressusciter les chansons du marin. </div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiL-l93dYjB7E5YBAOv0EWvygfNKYpJZXC4_uNG12uph0PmTrQK1nIKDgPeZH9ngDcqO5xIiy19Ttko6aXcrha2g00uiEitnUPLl9zuwNdRsjbl0zbqlerBwiyr9Xu2I1OLFrCNcbQjw409xQRaC9jNRfxRYu8qaRnnUfH-aTc0iUUQFBuD8pufYsxTrg/s3800/EJq9TiXU.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2533" data-original-width="3800" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiL-l93dYjB7E5YBAOv0EWvygfNKYpJZXC4_uNG12uph0PmTrQK1nIKDgPeZH9ngDcqO5xIiy19Ttko6aXcrha2g00uiEitnUPLl9zuwNdRsjbl0zbqlerBwiyr9Xu2I1OLFrCNcbQjw409xQRaC9jNRfxRYu8qaRnnUfH-aTc0iUUQFBuD8pufYsxTrg/w400-h266/EJq9TiXU.jpeg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Giovanni Cittadini Cesi</td></tr></tbody></table><br /></div><div> </div><div>"<i>Qui se souvient aujourd'hui d'Yves-Marie Le Guilvinec ? Notre combat est de l'arracher au néant où il est tombé</i>" explique Gérard Mordillat, dans le rôle du narrateur (en alternance avec Romain Lemire). </div><div>La brève vie du héros méconnu défile ainsi sous nos yeux: projection de portraits de famille sur un grand écran, lectures de lettres adressées à sa mère où, sur l'air de "<i>Avec le temps</i><b>"</b> de Léo Ferré, le jeune Yves-Marie remercie pour le saucisson et les chaussettes en laine, démonstration de gymnastique suédoise pour résister aux difficiles conditions de la vie en mer, extrait de la fameuse "<i>Paimpolaise</i>" de Théodore Botrel dont la popularité a quelque peu éclipsé celle de notre malheureux navigateur... sans oublier ces hilarantes digressions dont François Morel a le secret. </div><div>On ne s'interrogera pas davantage sur l'authenticité de textes mettant l'accent sur le fait qu'un jour il n'y aura plus de poissons dans la mer, plus d'oiseaux dans le ciel... ou qui évoquent ces naufragés qui périssent en mer parce qu'ils n'ont pas de papiers. </div><div>Difficile de faire mieux que ces quelques mots de François Morel dans le programme pour décrire l'esprit de "Tous les chanteurs sont des marins": "<i>Dans le fond, je ne fais pas tellement des spectacles pour défendre quoi que ce soit... Plutôt pour partager. Partager des émotions, des moments joyeux, mélancoliques ou tendres, selon ce qui vient... Pour se consoler aussi, se sentir vivant, être ensemble. Dans l'ambiance générale, je crois qu'il est bon de rester groupés. On est tous sur le même bateau". </i></div><div>Un bateau amarré sur la scène du Théâtre du Rond-Point dans lequel on vous invite à embarquer avant qu'il ne vogue, toutes voiles dehors, vers d'autres horizons... </div><div><br /></div><div><i>Jusqu'au 3 juillet 2022, au Théâtre du Rond-Point, salle Renaud-Barrault, 2 bis, avenue Franklin D. Roosevelt, 75008 Paris. Tél.:01.44.95.98.21. www.theatredurondpoint.fr</i></div><div><i>- Retrouvez les chansons du spectacle dans l'album "François Morel chante Yves-Marie Le Guilvinec (Tous les marins sont des chanteurs), label Little Big Music et également la biographie d'Yves-Marie Le Guilvinec dans le livre "Tous les marins sont des chanteurs" de Gérard Mordillat, François Morel et Antoine Sahler parue aux Editions Calmann Lévy (en octobre 2020)</i><p></p></div>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-56875534080224632922022-05-27T17:41:00.001+02:002022-11-09T15:27:03.585+01:00Célestin: un troubadour tendre et engagé<p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitX7S1o5jZbFq5lUodg943IB6RxDd9bQ10-Y_XHDQi1lAAV-P4Jg6Vg6ejCeKeXsqmsSKBexRlsfqFCS3kTjJQ6nlS26ZKNrv-yTwkpbMNJSVFw4rf9JhLm1Wy0WHAn6mfMpRfGDB1U2wSMV_bGVOAYj6LQC838EV5rKB0btXlEgR97qKM9j0Uleth9g/s1400/Ce%CC%81lestin-@Mehdi-Khadouj-copie2.jpeg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1108" data-original-width="1400" height="506" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitX7S1o5jZbFq5lUodg943IB6RxDd9bQ10-Y_XHDQi1lAAV-P4Jg6Vg6ejCeKeXsqmsSKBexRlsfqFCS3kTjJQ6nlS26ZKNrv-yTwkpbMNJSVFw4rf9JhLm1Wy0WHAn6mfMpRfGDB1U2wSMV_bGVOAYj6LQC838EV5rKB0btXlEgR97qKM9j0Uleth9g/w640-h506/Ce%CC%81lestin-@Mehdi-Khadouj-copie2.jpeg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Mehdi Khadouj</td></tr></tbody></table><br />Lorsqu'il ne parcourt pas le monde avec le fameux duo Fills Monkey, Sébastien Rambaud pose ses baguettes de batteur pour prendre la plume. Une plume avec laquelle, sous le nom de Célestin, il raconte de belles et touchantes histoires d'amour ("<i>Tes lèvres", "L'oeuf au plat","Elodie"</i>), s'interroge sur notre destinée ("<i>Qu'est-ce qu'on fait là ?</i>") ou s'inquiète pour l'avenir de notre planète ("<i>Ma mère</i>"). <div>Après "<i>Poussière de Luxe"</i>, en 2019, il vient donc de sortir un nouvel album intitulé "<i>Deuxième acte". </i></div><div>Treize chansons de pop française, dont il a signé textes, musiques et co-écrit les arrangements avec Jérémy Rassat. </div><div>La guitare en bandoulière et une grosse valise rose à la main, ce troubadour des temps modernes, tendre et engagé, se produit régulièrement en appartements. </div><div>Rencontre avant son prochain concert parisien, au Petit Olympia, le 23 juin prochain.</div><div><br /></div><div>-<i> </i><b>Avec votre complice Yann Coste de Fills Monkey vous n'échangez aucune parole sur scène. Devenir chanteur est une manière de compenser une certaine frustration ?</b></div><div>Je suis batteur au départ. J'ai vécu des trucs incroyables avec Fills Monkey. Me retrouver sur scène et tourner dans le monde entier était loin d'être une frustration ! Mais il y avait toute une panoplie d'émotions que je ne pouvais pas exprimer. De plus, nous sommes deux et je ne suis pas décisionnaire. Célestin, c'est mon bébé. Fills Monkey aussi mais je l'ai fait avec quelqu'un d'autre !</div><div><br /></div><div>- <b>Pourquoi l'avez-vous baptisé Célestin ?</b></div><div>Parce que c'est un projet. De plus, si les gens n'aiment pas, je peux toujours dire que c'est la faute de Célestin et non celle de Sébastien.</div><div><br /></div><div><b>- Parlez-nous de ces concerts en appartements ?</b></div><div> Avec Fills Monkey, nous nous sommes produits dans de grandes salles comme le Zénith. Nous avions plusieurs tournées, dont une en Chine, qui ont été annulées pour cause de pandémie. Cela m'a laissé le temps de me recentrer sur Célestin. Je fais beaucoup de concerts privés. J'aime ce grand écart entre les grandes scènes et l'intimité d'un appartement où je peux croiser le regard des gens. Cet été, avec le duo, nous allons jouer durant un mois au Festival d'Edimbourg. J'ai vraiment hâte. Parallèlement, je cherche une résidence dans une petite salle à Paris pour Célestin.</div><div><br /></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7775VFxXTwipj6Vr8YHNXZiIDauTe2P0GjzWIIEAB8kNqX3haWbZTddK2AYBH2gzrm3N-UohlHlhcypPJjIJIcFMhO8BhtunzoEUdDYqK9yGSQqxp9NoFdkQHle-WK9RwsCmBfo0pTaGGHSeid3NCIaUmjzOiiX-GnieR_eOoGH-Qa5CAtEhX-eL3GA/s1808/Ce%CC%81lestin%20visuel%20%20copie.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1808" data-original-width="1626" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7775VFxXTwipj6Vr8YHNXZiIDauTe2P0GjzWIIEAB8kNqX3haWbZTddK2AYBH2gzrm3N-UohlHlhcypPJjIJIcFMhO8BhtunzoEUdDYqK9yGSQqxp9NoFdkQHle-WK9RwsCmBfo0pTaGGHSeid3NCIaUmjzOiiX-GnieR_eOoGH-Qa5CAtEhX-eL3GA/s320/Ce%CC%81lestin%20visuel%20%20copie.jpg" width="288" /></a></div><div><br /></div>- <b>La chanson "<i>L'oeuf au plat</i>" est particulièrement bouleversante. C'est une histoire vraie ?</b></div><div> Dans tout ce que je raconte, le fond est toujours vrai. Ce qui change, c'est la forme. Cette chanson raconte un moment qui me bouleverse encore lorsque je l'évoque. Avec ma soeur, nous avions demandé à mon grand-père hospitalisé ce qui lui ferait vraiment plaisir. Il nous a répondu qu'il avait envie d'un oeuf au plat. Nous étions en pleine pandémie et c'était évidemment interdit. Nous avons donc caché dans un sac un petit appareil à raclette, une poêle et une rallonge. J'ai attendu la fin du premier service pour faire cuire l'oeuf, caché dans les toilettes. Lorsque l'infirmière est revenue pour demander à mon grand-père s'il avait fini ses petits pois, il avait encore du jaune d'oeuf dans sa barbe. Je n'oublierai jamais le beau sourire sur son visage. </div><div><br /></div><div><b>- Le nombre de remerciements sur la pochette est impressionnant ?</b></div><div>J'ai trouvé normal de remercier ceux qui m'avaient aidé de près ou de loin. De plus, il s'agit, comme pour le précédent, d'un album auto-produit. C'était important pour moi de citer le nom des souscripteurs qui ont aussi permis à cet album d'exister.</div><div><br /></div>-<b> Vous affichez un certain penchant pour la couleur rose et les fleurs ?</b><div>Parce que, en 2022, on considère encore que le rose est la couleur des filles ! J'aime jouer avec les codes... et avec les fleurs.</div><div><br /></div><div>- <b>C'est dans cet esprit que vous avez écrit un "Hommage au clitoris" ?</b></div><div>Je suis issu d'une famille très féministe. J'ai découvert que je pouvais écrire sur tout. Je n'ai pas de limites, sauf celles que je peux me mettre. C'est sans doute la chanson que j'ai eu le plus de mal à écrire parce que c'est un sujet sensible et tabou. Je me suis fait aider par ma soeur et ma mère. Je ne suis pas sûr que ce soit celle qu'elles préfèrent dans mon répertoire. J'ai remarqué qu'elle était mieux reçue par des filles plus jeunes. J'ai eu des retours plutôt positifs et un négatif. J'ai parlé à la personne qui avait mal interprété un des couplets. Du coup, je l'ai remanié car je ne voulais pas qu'il y ait de double-sens.</div><div><br /></div><div><br /></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAQbp79pEiumc8IVFHc-bzK_nsfgwcSt6UP_-TL3v3X0U43MoSkrjzO9_DBSS6COFirtGoXEUUVzDrFXiezNg2R8QVzSGEpGIS27eVUXIvfyfFT7RJEY2je9fpJgB8YZE6CQZBr7qciHwT3tik3Mjp8zAEohV1hQVsFPXJC55yJWj8iidVfhbLcPjjYw/s600/celestin-deuxieme-acte.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAQbp79pEiumc8IVFHc-bzK_nsfgwcSt6UP_-TL3v3X0U43MoSkrjzO9_DBSS6COFirtGoXEUUVzDrFXiezNg2R8QVzSGEpGIS27eVUXIvfyfFT7RJEY2je9fpJgB8YZE6CQZBr7qciHwT3tik3Mjp8zAEohV1hQVsFPXJC55yJWj8iidVfhbLcPjjYw/s320/celestin-deuxieme-acte.jpeg" width="320" /></a></div><div><br /></div><div><br /></div>- <b>Dans la chanson "Ma mère", en revanche, on comprend vite que vous parlez de notre mère à tous, la terre ?</b></div><div>Je suis quelqu'un d'engagé. Mais je pense qu'il faut mettre un peu de finesse et de poésie dans les textes. Je ne comprends pas comment on a pu mettre l'humanité en confinement et qu'il soit si compliqué de se mobiliser autour de l'environnement. J'ai été éveillé très tôt sur le sujet. Je ne prétends pas donner de leçon mais il est vraiment temps de réagir.</div><div><br /></div><div>- <b>Avec "Vendredi noir", vous êtes nettement plus frontal, non ?</b></div><div>Dans le premier album, je n'avais pas conscience que je pouvais aller aussi loin dans la chanson engagée. C'est vrai que cette chanson fait mal, qu'elle est plus cynique. Mais mais je m'inclue dedans, je me montre aussi du doigt. Je ne fais pas mieux que les autres, pas pire non plus. </div><div><br /></div><div>- <b>Vous croyez au pouvoir d'une chanson pour éveiller les consciences ?</b></div><div>Honnêtement non. Mais je continuerai quand même...</div><div><br /></div><div><i>- Album "Deuxième acte" (Believe/Inouie), disponible depuis le 13 mai 2022</i></div><div><i>- En concert le 23 juin 2022, à 20h30, au Petit Olympia, 6, rue Caumartin, 75009 Paris. Tél.:01.42.68.07.89. www.lepetitolympia.com</i></div><div><div><i>- </i><i>Retrouvez cet article, ainsi que l'ensemble de l'actualité culturelle (musique, théâtre, festivals, littérature, évasion) sur le site <a href="http://www.weculte.com">www.weculte.com</a> </i></div><div><i><br /></i></div><div><br /></div><div><p></p></div></div>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-71607115824152309092022-05-26T11:10:00.007+02:002022-11-09T15:23:17.201+01:00"Titanic": Une comédie musicale riche en rires et émotions<div class="post hentry uncustomized-post-template" itemprop="blogPost" itemscope="itemscope" itemtype="http://schema.org/BlogPosting" style="min-height: 0px; position: relative;"><br /><div class="post-header" style="color: #990000; line-height: 1.6; margin: 0px 0px 1.5em;"><div class="post-header-line-1"></div></div><div class="post-body entry-content" id="post-body-3232905827696902745" itemprop="description articleBody" style="line-height: 1.4; position: relative; width: 818px;"><p style="font-size: 14.85px;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-bottom: 0.5em; margin-left: auto; margin-right: auto; padding: 4px; position: relative; text-align: center;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj80glUW5CclYOiB3l1ebnwKgBCqKhZdBp3iuUCi62t9mziydzFhRyimtGAgXqhQjiVgpwav3LjI9WV_xZWcVo0WczMFhYFpXGiwVke4ZMeHXHqPB7Y9jTZ36Hln4VptRchqlHI84yBx6vl/s2048/LES+MOUTONS+NOIRS+-+Titanic++%25C2%25A9+Editions+austreales.JPG" style="color: #990000; margin-left: auto; margin-right: auto; text-decoration: none;"><span style="font-size: x-small;"><img border="0" data-original-height="1359" data-original-width="2048" height="424" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj80glUW5CclYOiB3l1ebnwKgBCqKhZdBp3iuUCi62t9mziydzFhRyimtGAgXqhQjiVgpwav3LjI9WV_xZWcVo0WczMFhYFpXGiwVke4ZMeHXHqPB7Y9jTZ36Hln4VptRchqlHI84yBx6vl/w640-h424/LES+MOUTONS+NOIRS+-+Titanic++%25C2%25A9+Editions+austreales.JPG" style="border: none; position: relative;" width="640" /></span></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">(c) Editions Austreales</span></td></tr></tbody></table><br />Présenté avec succès cet hiver au Théâtre Traversière, Titanic fait cette fois une longue escale au Théâtre</div><div class="post-body entry-content" id="post-body-3232905827696902745" itemprop="description articleBody" style="line-height: 1.4; position: relative; width: 818px;"> de la Renaissance.</div><div class="post-body entry-content" id="post-body-3232905827696902745" itemprop="description articleBody" style="line-height: 1.4; position: relative; width: 818px;">Dès l'entrée, le capitaine et une partie de son équipage, en tenue de gala, accueillent les spectateurs en </div><div class="post-body entry-content" id="post-body-3232905827696902745" itemprop="description articleBody" style="line-height: 1.4; position: relative; width: 818px;">leur souhaitant une belle traversée. On imagine qu'en 1912, les propos étaient sensiblement les mêmes... </div><div class="post-body entry-content" id="post-body-3232905827696902745" itemprop="description articleBody" style="line-height: 1.4; position: relative; width: 818px;">sauf que l'histoire revue ici en version comédie musicale, est loin d'être un naufrage ! </div><div class="post-body entry-content" id="post-body-3232905827696902745" itemprop="description articleBody" style="line-height: 1.4; position: relative; width: 818px;">Même si le célèbre paquebot coule quand même à la fin...</div><div class="post-body entry-content" id="post-body-3232905827696902745" itemprop="description articleBody" style="line-height: 1.4; position: relative; width: 818px;"><div><br /><div>Ecrit et ingénieusement mis en en scène par Axel Drhey, sur des musiques originales de Jo Zeugma, le </div><div>spectacle qui navigue entre vaudeville et comédie burlesque avec, ici et là, quelques beaux moments </div><div>d'émotions, nous embarque dès le largage des amarres. </div><div>Sur le pont, neuf comédiens-chanteurs et trois musiciens issus de la troupe des Moutons Noirs dont on a</div><div> pu apprécier notamment le formidable travail sur Ruy Blas. Il y a là un capitaine littéralement submergé</div><div> par les évènements, un prêtre tourmenté par la fragilité de sa foi, une femme confrontée à un mariage </div><div>arrangé, une aviatrice féministe, le représentant empoté de la White Star Line, le couple Jack et Rose </div><div>mmortalisé par le film </div><div>de James Cameron... </div><div><br /></div><div><br /></div><div> <table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-bottom: 0.5em; margin-left: auto; margin-right: auto; padding: 4px; position: relative; text-align: center;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgTJle5Yib7m0yS8eDL-vEMRNqvQ5ZEni3OLEHLs6I7A8g1v02bnOPr4K2VfzDX_Z-22nlEjZprvA9QaOkpwht7hQV53KodqoErViqkNpp8b6NCzPaIp2f1PxLRVpqBlie_VxXDf9igfctFwyyuNTymIkETJQqljjeSD_7AINfNGzWyzgmao52UvQKwEw=s5610" style="color: #990000; margin-left: auto; margin-right: auto; text-decoration: none;"><img border="0" data-original-height="2760" data-original-width="5610" height="314" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgTJle5Yib7m0yS8eDL-vEMRNqvQ5ZEni3OLEHLs6I7A8g1v02bnOPr4K2VfzDX_Z-22nlEjZprvA9QaOkpwht7hQV53KodqoErViqkNpp8b6NCzPaIp2f1PxLRVpqBlie_VxXDf9igfctFwyyuNTymIkETJQqljjeSD_7AINfNGzWyzgmao52UvQKwEw=w640-h314" style="border: none; position: relative;" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Editions Austreales</td></tr></tbody></table><br /><div>Hormis quelques meubles et accessoires, pas de décors somptueux à l'instar de ceux qui ornaient le </div><div>fleuron de la flotte britannique.</div><div>De la salle des machines aux coursives en passant par les salons et le pont de troisième classe, les </div><div>tableaux se succèdent sur un rythme effréné, entrecoupés de belles scènes de danses et de chants.</div>Coup de chapeau (ou de casquette !) à la mythique scène du couple Rose et Jack, à la proue du bateau, </div><div>assez délirante, tout comme les tribulations de ce lapin perdu au milieu des passagers. </div><div><br /></div><div><br /></div><div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-bottom: 0.5em; margin-left: auto; margin-right: auto; padding: 4px; position: relative; text-align: center;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgD1E9BdX1jOQhI8rqMm8OSgXB-jiKCo__WeN4dsemmrDAbYfSqnqslJixXl5nIk7DEAYJewE-56ktP9T-O8r5m28sc8WNakv-3JEKeGuJvu3NxRIEiUCedqoxY2_C8gNDhhWdUFiFk6ceGTHvJf9W9gI2rQSS3LtRwSwVuStbXCZRBW6ZhWOL1bDnvkw=s5124" style="clear: right; color: #990000; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto; text-decoration: none;"><img border="0" data-original-height="4016" data-original-width="5124" height="251" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgD1E9BdX1jOQhI8rqMm8OSgXB-jiKCo__WeN4dsemmrDAbYfSqnqslJixXl5nIk7DEAYJewE-56ktP9T-O8r5m28sc8WNakv-3JEKeGuJvu3NxRIEiUCedqoxY2_C8gNDhhWdUFiFk6ceGTHvJf9W9gI2rQSS3LtRwSwVuStbXCZRBW6ZhWOL1bDnvkw=s320" style="border: none; position: relative;" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Editions Austreales</td></tr></tbody></table></div><div><br /></div><div><br /></div><div>Au-delà de l'histoire traitée ici de manière loufoque et décalée, le spectacle est aussi l'occasion d'évoquer</div><div> la place des femmes dans la société de la fin du XIXème et du début du XXème , la scission entre les </div><div>classes, les injustices qui perdurent.</div><div><p></p><p></p><p>Clin d'oeil symbolique, les musiciens continuent à jouer tandis que les spectateurs quittent la salle...</p><p style="text-align: left;"><i>A partir du 1er juin 2022, du mercredi au samedi à 21h, mat. samedi à 16h30, au Théâtre de la </i></p><p style="text-align: left;"><i>Renaissance, 20, Boulevard Saint-Martin, 75010 Paris. Réservations au 01.42.08.18.50 et sur le site <a href="http://www.theatredelarenaissance.com">www.theatredelarenaissance.com</a></i></p></div></div><div style="clear: both;"></div></div><div class="post-footer" style="color: #990000; line-height: 1.6; margin: 0.5em 0px 0px;"><div class="post-footer-line post-footer-line-1"><span class="post-author vcard" style="margin-left: 1em; margin-right: 0px;"> <span class="fn" itemprop="author" itemscope="itemscope" itemtype="http://schema.org/Person"><span itemprop="name" style="color: #990000; text-decoration: none;"><a class="g-profile" data-gapiattached="true" data-gapiscan="true" data-onload="true" href="https://www.blogger.com/profile/11935624316141464048" rel="author" style="color: #990000; text-decoration: none;" title="author profile"> </a></span></span></span><div class="post-share-buttons goog-inline-block" style="display: inline-block; margin-right: 0px; margin-top: 0.5em; position: relative; vertical-align: middle;"><a class="goog-inline-block share-button sb-blog" href="https://www.blogger.com/share-post.g?blogID=2134011096710699352&postID=3232905827696902745&target=blog" style="background-image: url("/img/share_buttons_20_3.png") !important; 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margin-right: 0px;"></span></div><div class="post-footer-line post-footer-line-3"><span class="post-location" style="margin-left: 0px; margin-right: 0px;"></span></div></div></div><div class="comments" id="comments" style="clear: both; margin-bottom: 0px; margin-top: 10px; min-height: 0px; position: relative;"><a name="comments" style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13.5px;"></a><span face="Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif" style="background-color: #999999; font-size: 13.5px;"></span><br class="Apple-interchange-newline" /></div>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2134011096710699352.post-59480085911170192022022-05-16T19:42:00.002+02:002022-05-16T19:44:09.176+02:00Marcia Higelin: "Je découvre le plaisir que je peux prendre avec les mots"<p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxdxp5DtlfWIRlKgdd9KqxNK-guuPFUKE-qZNvnu7bpGukU6BHs1ADD2xZWaBhwblDP13AM813kA2P6XqHujbJWU4h4x8yFto72_zwkyvftP-q_hg_nD1vrwuL8-39sVFlcYYcdHc_0L8EyGOe-JkhFLIvBbJ-TzgWZ3y_9P1-dkXJ45xfMAixSfVlAA/s1640/%C2%A9%20Bilal%20Moussa%202-horizontale.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="924" data-original-width="1640" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxdxp5DtlfWIRlKgdd9KqxNK-guuPFUKE-qZNvnu7bpGukU6BHs1ADD2xZWaBhwblDP13AM813kA2P6XqHujbJWU4h4x8yFto72_zwkyvftP-q_hg_nD1vrwuL8-39sVFlcYYcdHc_0L8EyGOe-JkhFLIvBbJ-TzgWZ3y_9P1-dkXJ45xfMAixSfVlAA/w640-h360/%C2%A9%20Bilal%20Moussa%202-horizontale.png" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Bilal Moussa</td></tr></tbody></table><br />Son prénom est un clin d'œil à la célèbre chanson des Rita Mitsouko. Quant à son nom, elle le porte avec une évidente légitimité. Après deux single dont un en langue lingala ("Nzolani"), Marcia Higelin vient de sortir "<i>Prince de Plomb"</i>. Un disque dont elle a signé textes et musiques, qui ouvre sur l'instrumental "<i>Lamentations spectrales"</i> avant de nous embarquer avec les envolées lyriques de "<i>Mauvais sort"</i>, le blues oriental de "<i>Mélopée d'infortune</i>", le chant lancinant des "<i>Larmes de crocodile</i>" (et celui des baleines !)... Des histoires d'amour qui finissent mal en général... dans lesquelles son timbre incroyablement mélodieux est soutenu par un piano, quelques cordes et des choeurs. <div>La chanson, Marcia baigne dedans depuis ses premières brassières. Elle a même partagé une tournée avec son père Arthur H, comme choriste. Mais, avec ce premier EP, Marcia aborde un univers musical aussi audacieux qu'original.<div>Rencontre avant une tournée qui la mènera notamment cet été sur la scène du Théâtre l'Arrache- Coeur, au Festival Off d'Avignon.</div><div><br /></div><div>- <b>Il y a beaucoup de douleur dans vos chansons ?</b></div><div>J'écoute beaucoup de pop anglo-saxonne où on parle beaucoup de ruptures, de trahisons. Au début, j'écrivais en anglais. Je me sentais plus libre. Puis, j'ai appris à apprécier ma langue maternelle. Je parle anglais mais je ne connais pas les secrets de la langue. Du coup, avec le français, je découvre le plaisir que je peux prendre avec les mots. J'ai composé toutes mes chansons dans ma chambre. J'ai longtemps cru que je parlais d'amour et d'abandon mais en fait, il s'agissait de dépendance affective.</div><div><br /></div><div>- <b>Vous allez mieux ?</b></div><div>Oui. Je viens d'ailleurs d'écrire une chanson sur le post-partum ! J'ai hâte de sortir un album, un vrai, avec plein de chansons. </div><div><br /></div><div>- <b>Vous n'échapperez pas aux articles sur les fils ou les filles de... Cela vous agace ?</b></div><div>Pas vraiment. Je comprends que cela puisse intéresser certains médias. Mais cela peut devenir un inconvénient lorsqu'il y a un côté malveillant. </div><div><br /></div><div>- <b>Vous avez songé à ne conserver que votre prénom ?</b></div><div>Au début, je ne voulais pas que l'on sache que je m'appelais Higelin. Cela a été un travail sur plusieurs années. Mais j'ai toujours été fière de mon nom. Je me souviens qu'au lycée, il n'évoquait pas grand chose pour mes camarades de classe. Seuls les profs réagissaient lorsque je me présentais.</div><div><br /></div><div>- <b>Les choeurs sont omniprésents sur le disque ?</b></div><div>J'adore ça. C'est un peu comme un zeste d'infini, une manière d'explorer une immensité d'octaves. C'est d'autant plus passionnant que ces choeurs sont assurés par des élèves du Cours Florent, qu'ils ont accepté de chanter dans mon salon et qu'ils ne sont même pas payés.</div><div><br /></div><div>- <b>Tout comme les baleines que l'on entend dans "Les larmes du crocodile" ?</b> </div><div>Sauf que je n'ai pas pu les faire venir dans mon salon ! La baleine est mon animal-totem, comme l'éléphant. Je suis fascinée par ce mélange de force et de sagesse. De plus, la baleine est une chanteuse !</div><div><br /></div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFT9OJw3viirFaKsUSxEorqnjQq1nqR_zU55Psh8aSyxd71-KHq-q07JW0o3S9X_rHRsgnAxOjPnp6LuvJPLORyy23nn-IRMgTqAWSf4VzNan8Qr1q842McptmcyKKLStJy8Dc7pruj9ohzsqzH3wqCB9zZfPGyX_KsYjz0EdThtv-OvKvoI38CQBRcw/s6720/%C2%A9%20Bilal%20Moussa%203-HD.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="6720" data-original-width="4480" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFT9OJw3viirFaKsUSxEorqnjQq1nqR_zU55Psh8aSyxd71-KHq-q07JW0o3S9X_rHRsgnAxOjPnp6LuvJPLORyy23nn-IRMgTqAWSf4VzNan8Qr1q842McptmcyKKLStJy8Dc7pruj9ohzsqzH3wqCB9zZfPGyX_KsYjz0EdThtv-OvKvoI38CQBRcw/s320/%C2%A9%20Bilal%20Moussa%203-HD.jpg" width="213" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">(c) Bilal Moussa<br /><br /><br /></td></tr></tbody></table>- <b>Vous abordez des univers musicaux très différents ?</b><div>J'aime dire que je fais de la musique alternative. J'ai eu tellement d'influences. Je n'ai pas vraiment de recul sur moi.</div><div><br /></div><div>- <b>Parmi vos influences, vous citez Beyoncé ?</b></div><div>Pour moi, c'est la plus grande performeuse de l'histoire de la musique. Je ne prétends pas m'inspirer d'elle mais je trouve qu'elle a des choses à apprendre à chacun d'entre nous. Récemment, quand j'ai tourné des clips, j'ai compris que du fait que j'étais jeune et que j'étais une femme, mon opinion n'était pas toujours bienvenue. Je savais ce que je voulais et ce que je ne voulais pas mais j'avais encore du mal à l'exprimer. J'ai alors repensé à cette phrase de Beyoncé: "<i>I'm not bossy, I'm a boss" </i>!</div><div><br /></div><div><div>- <b>Vous avez récemment chanté aux Trois Baudets, une salle où a débuté votre grand-père Jacques Higelin. Cela devait être émouvant, non ?</b></div><div>Bien sûr. Et le premier concert de la tournée était juste à quelques kilomètres de Brou-sur-Chantereine d'où il était originaire. Cela m'a fait plaisir. C'était comme un clin-d'oeil.</div><div><br /></div><div>- <b>Finalement, on n'échappe pas à son destin ?</b></div><div>Pour moi, cela n'a jamais été un débat. J'ai grandi dans un environnement où la musique a une place essentielle. C'est le langage de mon père. Je me sens légitime. Ma petite soeur Liouba chante aussi et elle fait du rap. Ce qu'elle propose est assez unique. Je la trouve incroyable. </div><div><br /></div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0911ckwCZ317FynlEfT5-FALQSZPMaCMymL6jMAWgswHxf2m-UJvQDO4BW-PydATZpn9bR2uzQKkpw76EGXT8Q_T6vwJDiNizYe6ayXy68MbpkDhzOhrbCOolJC9K3ilHkCV5dNMP0t9zSt8hSVNVGLKQBe3Aly_OWtb3DGV47P1w1n9BWxpdOA2CtA/s1000/cover%20EP%20light%20.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1000" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0911ckwCZ317FynlEfT5-FALQSZPMaCMymL6jMAWgswHxf2m-UJvQDO4BW-PydATZpn9bR2uzQKkpw76EGXT8Q_T6vwJDiNizYe6ayXy68MbpkDhzOhrbCOolJC9K3ilHkCV5dNMP0t9zSt8hSVNVGLKQBe3Aly_OWtb3DGV47P1w1n9BWxpdOA2CtA/s320/cover%20EP%20light%20.jpg" width="320" /></a></div><br /><div><br /></div><div><br /></div><div>- <b>Votre voix a des inflexions lyriques et vous composez. Vous avez une formation musicale ?</b></div><div>J'ai suivi des cours de chant lyrique pendant quelques mois. J'aimerais prendre le temps d'apprendre à jouer d'un instrument pour m'accompagner sur scène. Je pianote et je gratouille de la guitare, juste assez pour composer. </div><div><br /></div><div>- <b>Vous allez chanter au Festival Off d'Avignon. C'est un sacré challenge ?</b></div><div>D'autant plus que le public d'Avignon vient majoritairement pour le théâtre. Je vais faire dix concerts là-bas. J'appréhende un peu mais j'ai hâte. Cela va être formateur pour moi.</div><div><br /></div><div><br /></div><div><i>"Prince de Plomb" (Label Blue Line), disponible depuis le 13 mai 2022.</i></div><div><i>En tournée: le 26 mai 2022 au Festival l'Air du Temps de Lignières (18), le 2 juin à l'Opéra de Clermont-Ferrand (63), le 3 juin à Montcorbon (45), du 7 au 17 juillet au Festival Off d'Avignon, Théâtre de l'Arrache Coeur (84), le 18 juillet à La Blachère (07), les 22 et 23 septembre au Bijou à Toulouse (31)...</i></div></div></div>Annie All Musichttp://www.blogger.com/profile/11935624316141464048noreply@blogger.com0