(c) David Twist |
« La scène, c’est
un endroit formidable, je peux dire tout ce que je veux » clame
Sandrine Sarroche. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle ne s’en prive
pas ! Les ados, les hommes politiques, les bobos, les bonobos, Françoise
Dolto, les pères démissionnaires…rien n’échappe à l’humour incisif de cette
ancienne avocate toulonnaise.
Avec ce spectacle baptisé « Il en faut peu pour être heureux », elle prend ici la
défense des femmes. Celles qui attendent toujours quelque chose : l’amour,
un enfant, les soldes…
Il suffit de l’écouter lorsqu’elle évoque la maternité :
« la grossesse ce n’est pas une
maladie…c’est pire ! », les crises de l'adolescence ou appelle de ses vœux la création du « père-credi »
pour comprendre que la cause est loin d’être entendue ! Entre deux
sketches, Sandrine montre qu’elle a aussi de la voix avec des parodies désopilantes de « La Parisienne », de « Ma philosophie », métamorphosé en credo à la gloire du brocoli ou encore « Où sont les hommes », très
librement inspiré du succès (« Où
sont les femmes ») de Patrick Juvet. Et lorsqu’elle se glisse dans le rôle de la confidente, c'est pour inviter la copine délaissée à dénoncer l'infidèle au fisc, "le meilleur ami de la femme trompée" ou rappeler que si l'homme est volage c'est sans doute parce qu'il a délocalisé sa libido ! Drôle et inspirée, Sandrine Sarroche nous invite à partager sa conception très personnelle de l’art d’être heureux… malgré tout !
Annie Grandjanin
Annie Grandjanin
Le 23 juin, à 20
heures, au Théâtre Montorgueil, 3 rue du Sentier, 75002 Paris. Tél. : 01.40.26.08.33.
www.theatremontorgueil.com
Et au Festival d’Avignon,
du 5 au 27 juillet, au Capitole. Tél. :08 99 70 60 51
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