Bien sûr, le phrasé est moins net mais le timbre est toujours aussi prenant. Et les années n'ont pas émoussé ses facéties de gamin qui s'amuse du temps qui passe. Car chez Jonasz, la nostalgie n'est jamais larmoyante. Pour preuve, ses récents concerts au Casino de Paris qui clôturaient sa
tournée autour de l’album « Les hommes sont toujours des enfants ». Subtilement éclairé, accompagné de deux
choristes et de trois excellents musiciens : Guillaume Poncelet (claviers
et trompette), Stéphane Edouard (percussions) et Jim Grandcamp (guitare), il s'est lancé dans des chorégraphies énergiques sur des notes de salsa, de rock, de
jazz,…a repris "Hoochie Coochie Man"de Muddy Watters, chanté "Les Fourmis rouges" avec son public et enchaîné des anecdotes tendres et délirantes comme son imitation du Général de Gaulle déclamant « Viens poupée, viens danser le
twist ». Au final, entouré par le groupe vocal Tale of Voices, il a ressuscité « Du blues, du blues, du blues »...
(c) Stéphanie Vivier |
L'année 2013 s'annonce chargée pour Michel Jonasz puisque le DVD
de la tournée devrait sortir au printemps et qu'il promet pour novembre une série de concerts piano-voix avec son complice Jean-Yves d’Angelo. Il est
également à l’affiche de « Rue Mandar » avec Sandrine Kiberlain et Richard Berry. Le film d’Idit Cebula, sorti le 23 janvier dernier.
Annie Grandjanin
Annie Grandjanin
un chanteur de blues qui ne donne pas le blues!
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