Alors que l'on ne gagne pas grand chose à quitter son canapé douillet pour aller applaudir sur scène Diana Krall ou Madeleine Peyroux, Térez Moncalm, en live, c'est une vraie valeur ajoutée ! Entourée de sa "gang" de solides musiciens: Jean-Marie Ecay (guitare), Christophe Wallemme (contrebasse), Pierre-Alain Tocanier (batterie, percussions), sans oublier les talentueuses Géraldine Laurent au saxophone et Camelia Ben Naceur au piano, Térez a emballé le public avec son timbre rauque, sensuel et puissant.
Après le suave "Quand on s'aime" , elle a donné une sacrée poussée de sève aux " Feuilles mortes", à "Petite Fleur"," Que reste-t-il de nos amours ?"...
Avec cette superbe vocaliste de jazz,"Le temps s'arrête" , sans jamais se figer. Et que dire de "Chagrin d'amour", un texte inédit de Claude Nougaro qu'elle a mis en musique, de "Black Trombone" de Gainsbourg ou encore de "Docteur", l'adaptation française de "Fever" qui fait dangereusement grimper la température. D'ailleurs, la chanteuse a bien vite tombé la veste pour enchaîner les standards avec une énergie de rockeuse ! Même "La belle vie"dont on a connu des relectures parfois poussiéreuses retrouve ici une seconde jeunesse. Au passage, elle offre aussi un joli clin d'oeil à son compatriote Jean-Pierre Ferland avec "Que veux-tu que je te dise ?".
"On peut marcher sous la pluie, prendre le thé à minuit... on peut voler de soleil en soleil à minuit...quand on s'aime" dit la chanson de Michel Legrand. Nous, en sortant du New Morning, on avait un peu retrouvé cette légèreté, cette joie de vivre qui nous ont tant manqué ces dernières semaines...
Album "Quand on s'aime" (Avalanche Production/L'autre Distribution)
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