Juliette Pradelle et Anne Cadilhac (c) Bénédicte Fossey |
Pour ceux qui se sont penchés sur sa longue carrière, il était tout cela à la fois: un artiste sensible, drôle et attachant, qui cultivait avec un égal talent une passion pour le jazz, la poésie, le farniente, la rigolade et la pétanque !
(c) Norbert Gabriel |
"J'ai été bercée par ses chansons à différents moments de ma vie. Dans ce grand répertoire, il y a de véritables pépites comme "Les voleurs d'eau" ou "Ça n'a pas d'importance. C'était un homme d'instinct qui ne se prenait pas au sérieux. Il y avait chez lui quelques chose de relié à l'enfance. Cela m'a toujours touchée" confie Anne qui, avec sa complice Juliette Pradelle, parcourt ainsi un demi-siècle de chansons connues et moins connues.
Avec pour seul décor un grand piano et quelques accessoires (des coiffes de gaulois, un cheval en tissu pour camper la fière monture de Zorro, un aspirateur...)., elles nous embarquent dès les premières notes. Et le moins qu'on puisse dire est qu'elles laissent libre cours à leur imagination ! Que ce soit pour prendre les intonations de Serge Gainsbourg et Jane Birkin, offrir une version rock déjanté de "Syracuse", imiter une petite souris, se donner des allures de dames patronnesses entonnant "Maladie d'amour" ou adopter des poses sexy sur l'énergique "J'aime tes genoux". Le tout agrémenté de quelques anecdotes et de belles sonorités jazz.
"Faut rigoler" chantait Salvador. Il faut aussi rêver, faire " des feux de joie avant qu'il neige"... et c'est bien le pari réussi de ce tendre et cocasse voyage dans l'univers de Monsieur Henri.
Chaque mercredi à 19 heures, jusqu'au 29 décembre 2021, au Théâtre de l'Essaïon, 6, rue Pierre au Lard, 75004 Paris. Tél.: 01.42.78.46.42. www.essaion.com
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