(c) Levillain/Kovalsky |
Trois ans après « Les
bénéfices du doute », Bénabar a repris le chemin des studios pour
enregistrer l'album « Inspiré de faits réels » dont la sortie est prévue le 25 août prochain.
Douze chansons dans lesquelles on retrouve son goût et son talent pour raconter des tranches de vie poétiques ("Le regard", "Les couleurs", "Belle journée"), drôles ("Gilles César", "Coming In",) et tendres ("Titouan"). Rencontre avec
un artiste qui a conservé la simplicité de des débuts. A l'époque où il chantait avec "ses associés".
Peut-on se fier au
titre de l’album ?
Tout est quasiment autobiographique. Et si ce n’est
pas moi, c’est assumé. Je dirais même que c’est revendiqué. On m’a parfois
reproché de trop m’attacher au quotidien. Là, j’enfonce le clou !
Ton album précédent s’est
un peu moins vendu, non ?
Je comprends tout-à-fait qu’il y ait des disques plus ardus, intermédiaires.
Cela ne me fait pas peur, du moment que ça repart !
Tu ne te sens pas « d’occase »,
comme tu le chantes dans « Paris By Night » ?
J’ai toujours la pêche quand je sors un disque ! Et celui-là
est joyeux, plutôt lumineux. On a bien travaillé avec les musiciens qui m'accompagnent en tournée. Je n’ai pas cherché à trouver
une couleur. C’est la raison pour laquelle je n'ai pas pris de réalisateur.
La chanson « La
forêt » n’est pas vraiment joyeuse ?
Cela faisait un moment que je voulais évoquer le côté psychanalytique
des cauchemars de l’enfance. Ces angoisses que tu peux ressentir dans le noir, dans un environnement où tout semble hostile.
Rien à voir avec le
petit côté Broadway de « Sur son passage » ?
C'est vrai qu'on s'attend presque à me voir
descendre un escalier, entouré de girls. C'est un de mes fantasmes !
Avec « Coming In »,
tu abordes la discrimination à l’envers ?
Prendre le contre-pied permet de parler de l’homosexualité
avec humour. L’égalité passe aussi par là...
Tu as eu de bonnes critiques pour tes premiers pas au cinéma. D'autres projets ?
J'ai eu la chance du débutant ! Cela m'a beaucoup plu mais j'ai du refuser d'autres propositions. Je suis toujours sur les routes et c'est compliqué de bloquer plusieurs mois pour un tournage. Je me prépare pour le Palais des Sports au début de l'année prochaine et une tournée des Zénith de France. Nous allons lancer un pack famille à 100 € pour 4 personnes. Comme beaucoup d'artistes de ma génération, je milite pour que le prix des places reste accessible au plus grand nombre.
Tu as eu de bonnes critiques pour tes premiers pas au cinéma. D'autres projets ?
J'ai eu la chance du débutant ! Cela m'a beaucoup plu mais j'ai du refuser d'autres propositions. Je suis toujours sur les routes et c'est compliqué de bloquer plusieurs mois pour un tournage. Je me prépare pour le Palais des Sports au début de l'année prochaine et une tournée des Zénith de France. Nous allons lancer un pack famille à 100 € pour 4 personnes. Comme beaucoup d'artistes de ma génération, je milite pour que le prix des places reste accessible au plus grand nombre.
Avec ce nouvel album, tu confirmes également ton attachement à la chanson française ?
J'ai toujours défendu la chanson française et le côté chanteur populaire. Un peu en dehors du culturellement correct tout de même ! Je n'ai pas eu le fantasme gainsbourien de faire un album de reggae. Même si je
trouve cela très bien. Paradoxalement, avoir été la cible de toute une frange de
journalistes et de chanteurs en vogue, cela m’a aidé à me situer. J'assume la constance d'être dans le même sillon et de ne copier personne. Je n'ai jamais cherché à être quelqu'un d'autre...
Propos recueillis par Annie Grandjanin
Propos recueillis par Annie Grandjanin
Album « Inspiré de faits réels » (Jive/Epic). Sortie
le 25 août.
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