Ils se connaissent depuis les années 60, à l'époque où (avec Tom Zé et Gal Costa), ils ont initié le fameux mouvement tropicaliste. Ils ont connu la prison, l'exil, la dictature militaire...
Et bien sûr le succès puisque les bahianais Caetano Veloso et Gilberto Gil demeurent, à 73 ans,(ils sont nés la même année), les piliers de la musique brésilienne. A eux deux, ils ont enregistré plus de 2 500 chansons, 100 albums et ont reçu 9 Grammy Awards.
L'an dernier, ils ont retrouvé leur belle complicité au cours d'une série de concerts, à guichets fermés, dont ce double CD est le témoignage à la fois émouvant et exaltant.
Deux guitares et deux voix pour une trentaine de titres tirés de leurs répertoires respectifs.
De "Back in Bahia" à "Odeio" en passant par "De Manha" ou encore "Toda Menina Baiana", c'est une grande page de l'histoire musicale brésilienne que l'on découvre ici, en live. Une musique qui métisse harmonieusement et avec une rare élégance bossa-nova, samba, rock, funk... Si vous n'avez pas eu la chance de les voir sur scène, sachez que cette pépite est également disponible en DVD (Sony Music).
30 mars 2016
22 mars 2016
"Cabaret d'amour" : des chansons méconnues de Piaf

Une célébration, sans trémolos, mais avec une belle touche d'humour, qui permet de (re)découvrir des titres comme "Je ne veux plus laver la vaisselle", Quand tu dors", Sophie" ou "Heureuse".
Incontestablement, l'un des plus beaux hommages rendus au répertoire de la Môme. A voir absolument.
Les mardis 5, 12, 19 et 26 avril, à 21h30 et les dimanches 3 et 17 avril à 16h, au Théâtre du Petit Gymnase, 38, bd de Bonne Nouvelle, 75010 Paris. Tél.: 01.42.46.79.79.
http://www.theatredugymnase.com/
21 mars 2016
Rendez-vous...

Bref, des demoiselles avec lesquelles il faudra désormais compter.
A l'affiche, cette année: la suédoise Sea Lion, Aldous Harding, considérée comme l'une des révélations de la scène néo-zélandaise, Brisa Roché dont on ne présente plus le beau répertoire métissé de rock, de pop, de jazz et de folk, la texane Emily Wess, Cléa Vincent...
Du 22 mars au 2 avril 2016, à Paris (Institut Suédois, Archipel, Divan du Monde.) et dans plusieurs villes de province.

Comment un groupe à la trajectoire aussi brève (1965-1970), né de la rencontre improbable entre Lou Reed et John Cale, a-t-il pu devenir "la" référence rock et inspirer les décennies suivantes ? A défaut de percer le mystère du mythique Velvet Underground, cette exposition vous propose de retracer son parcours avec des centaines d'images, des archives rares, des portraits de Lou Reed, John Cale, Sterling Morrison, Maureen Tucker et Nico, des espaces de musique live, six films produits et réalisés pour l'exposition, des oeuvres d'artistes contemporains...
Une véritable immersion dans l'univers transgressif et novateur du groupe de rock américain
Du 30 mars au 21 août 2016, à la Philharmonie de Paris, 221, avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris.
Prix: 10 € et tarif réduit à 5 €.
Infos sur http://philharmoniedeparis.fr/
17 mars 2016
Festival Banlieues Bleues: 33ème édition
Avec l'arrivée du printemps, l'autre bonne nouvelle est le coup d'envoi, le 18 mars prochain, du Festival Banlieues Bleues qui, depuis sa création en 1984, met à l'honneur la diversité et la richesse du jazz. Avec une large ouverture sur d'autres rythmes: rock, soul, calypsos, latin-jazz, swing manouche, folk...Et une volonté affichée de proposer des valeurs sûres et de jeunes artistes à découvrir.
Au menu de l'édition 2016: Le Red Star Orchestra avec, en invité Thomas de Pourquery, Biréli Lagrène, Chucho Valdès, Ala.ni, Supersonic, Le Sacre du Tympan, Meshell Ndegeocello, les Vikings de la Guadeloupe, Anthony Joseph, un hommage à Woody Guthrie avec Francesco Bearzatti, David Krakauer...
Outre des "Actions musicales" qui rencontrent toujours un franc succès, les tarifs des concerts, particulièrement attractifs, permettent de toucher un large public. Des arguments qui devraient inciter les parisiens à franchir le périph' !
Du 18 mars au 15 avril 2016, dans 14 villes de Seine-Saint-Denis.
Places: de 10 à 16 €. Infos sur www.banlieuesbleues.org
Au menu de l'édition 2016: Le Red Star Orchestra avec, en invité Thomas de Pourquery, Biréli Lagrène, Chucho Valdès, Ala.ni, Supersonic, Le Sacre du Tympan, Meshell Ndegeocello, les Vikings de la Guadeloupe, Anthony Joseph, un hommage à Woody Guthrie avec Francesco Bearzatti, David Krakauer...
Outre des "Actions musicales" qui rencontrent toujours un franc succès, les tarifs des concerts, particulièrement attractifs, permettent de toucher un large public. Des arguments qui devraient inciter les parisiens à franchir le périph' !
Du 18 mars au 15 avril 2016, dans 14 villes de Seine-Saint-Denis.
Places: de 10 à 16 €. Infos sur www.banlieuesbleues.org
16 mars 2016
Radiohead et Renaud : ouverture de la billetterie !

Pour les dates au Zénith de Paris, les 23 et 24 mai 2016, la billetterie Fnac ouvrira le vendredi 18 mars, à 10 heures et le 1er avril pour la date à Lyon, le 1er juin, dans le cadre des "Nuits de Fourvière".
Sachant que lors de la tournée 2012, la formation qui a vendu plus de 60 millions d'albums à ce jour, avait sorti "The King of Limbs", on peut sans doute espérer un nouvel opus dans la foulée...
Attention, afin d'éviter les ventes au marché noir, les billets seront nominatifs et limités à deux par commande.

- Renaud. Bientôt dix ans que les fans attendaient son retour sur scène !
Pour la tournée "Phénix Tour" prévue d'octobre 2016 à février 2017 un peu partout en France et qui comptera une cinquantaine de dates, vous pourrez réserver vos places dès demain jeudi 17 mars, à 10 heures.
Une tournée qui succédera à la sortie de l'album tout simplement intitulé "Renaud" (Parlophone), dans les bacs le 8 avril prochain.
Prévente exceptionnelle, ce jour, pour les adhérents Fnac.
15 mars 2016
"Paris Music": un nouveau festival dans la capitale

Durant trois jours, il investira une trentaine de lieux de la capitale comme La Flèche d'Or, le Sunset, le Pan Piper, le Petit Journal Montparnasse, le Duc des Lombards, les Trois Baudets... mais aussi des lieux plus insolites (Centre Culturel de Serbie, Bibliothèque Historique de la ville de Paris, Musée Carnavalet, Pavillon de l'Arsenal, la crypte archéologique du Parvis Notre-Dame...). A l'affiche: Camille Bazbaz, Matthieu Boré, Yelli Yelli, Bachar Mar-Khalifé, Mario Canonge, Marc Laferrière Laura Cahen, Jacinthe, Adam Naas, Blondino...
Un nouveau rendez-vous, ouvert à toutes les musiques, qui fait la part belle à la découverte et aux performances.
Les 17, 18 et 19 mars 2016. Infos sur www.paris-music.com
14 mars 2016
Stupéfiante Emeline Bayart
Sur l'affiche de ce spectacle qu'elle a conçu et baptisé "D'Elle à lui", Emeline Bayart apparaît dans une cage, mais porte grande ouverte ! Pas question en effet de se laisser enfermer dans un registre qui peut sembler désuet, ni d'imiter les interprètes qui ont immortalisé certains refrains. Et, même si elle avoue avoir déniché certaines partitions dans les brocantes et à la Bibliothèque Nationale, son approche n'a évidemment rien de poussiéreux.
Accompagnée au piano par Manuel Peskine, Emeline, que certains ont pu remarquer dans "Beaucoup de bruit de rien" de Shakespeare ou "Les amoureux" de Goldoni, met ses talents de comédienne (et de chanteuse) au service de ces drôles d'histoires de couples écrites ou composées par Vincent Scott, Yvette Guilbert, Jean Obé, Juliette...
Des couples qui se cherchent, s'aiment, se déchirent, où la femme apparaît successivement sous le voile d'une veuve de guerre, le tablier d'une vendeuse de petits gâteaux, dans le boudoir d'une séductrice...
Il faut la découvrir dans une relecture réjouissante de "Madame Arthur" ou de "Quand on vous aime comme ça", échanger des noms d'oiseaux avec son pianiste sur "Mémère dans les orties", ou revisiter avec une folle énergie "Le tango stupéfiant" pour apprécier tout son talent et l'intelligence avec laquelle elle remet au goût du jour des rimes oubliées.
"J'ai souhaité montrer des bribes d'humanité, des bouts de vie, des coeurs ouverts, des conditions et des réalités différentes sans jugement aucun, et sans "message" particulier" confie Emeline Bayart.
De l'humanité, elle en apporte dans chacune de ces saynètes chantées. De la passion et de l'espièglerie aussi...
Jusqu'au 3 avril, du mardi au samedi, à 20h30, mat. dimanche à 15h30, au Théâtre du Rond-Point, salle Roland Topor, 2 bis, avenue Franklin R. Roosevelt, 75008 Paris.
Tél.: 01.44.95.98.21. www.theatredurondpoint.fr
11 mars 2016
Manu Katché : "J'ai très envie de refaire One Shot Not "
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(c) Visual |
Il sort aujourd'hui "Unstatic", son sixième album solo, avant de se produire à l'Olympia, le 7 avril prochain. Un concert unique, intitulé "Manu Katché and Friends", où il partagera la scène avec Sting, Stephan Eicher, Richard Bona, Raul Midon et la chanteuse Noa.
Lors de notre dernière entrevue, vous veniez de publier "Road Book", un livre dans lequel vous évoquiez vos rencontres avec Sting, Peter Gabriel, Herbie Hancock, Marcus Miller... Peut-on imaginer un tome 2 consacré aux années françaises ?
Absolument. Dans le premier ouvrage, j'avais débuté par le côté américain qui fait rêver. Là, j'ai commencé doucement à écrire la suite.
Pouvez-vous nous parler de vos retrouvailles avec le Michel Jonasz Quartet ?
Nous n'avions pas joué ensemble depuis trente ans ! Nous avons tout de suite retrouvé nos codes. C'est drôle comme l'esprit peut être précis. C'était comme avant, avec encore plus de plaisir.
Que signifie le titre "Unstatic" ?
En fait, c'est un mot qui n'existe pas. Mais, étonnement, il évoque plein de choses. Libre à chacun de trouver sa définition. C'est ouvert !
A un journaliste qui vous qualifiait d'homme-orchestre, vous avez répondu que vous vous sentiez plutôt comme un coloriste. C'est vrai ?
Je trouve que cela me va mieux, même si homme-orchestre est plutôt flatteur. Cela veut dire que je me suis mis en danger.
Pour l'Olympia, vous avez prévu des places VIP dont les bénéfices financeront les études musicales de jeunes défavorisés ?
Quand on arrive à un certain âge, on a envie de transmettre, de montrer que rien n'est inaccessible. J'en suis un peu la preuve. C'était notamment le message de "Road Book". Prouver qu'en bossant, tout est possible. Il faut oser.
Vous avez la réputation de changer de musiciens à chaque album. Ce n'est pas le cas ici ?
C'est vrai que j'aime bien jouer avec des musiciens différents. Cela donne une nouvelle dimension. Un disque, c'est comme une empreinte. Mais là, je joue avec les musiciens qui m'ont accompagné en tournée (le trompettiste Luca Aquino, le saxophoniste Tore Brunborg et Jim "James Watson aux claviers). J'ai juste demandé au tromboniste Nils Landgren et à Ellen Andrea Wang, une jeune contrebassiste norvégienne de nous rejoindre. Cette dernière à une approche différente de cet instrument qui est plutôt à tendance masculine.
Quel a été le déclic pour passer de la batterie à la composition ?
J'ai toujours écrit de la musique. Mon premier instrument, c'était le piano. Le problème, c'était de me jeter à l'eau. Au début, je n'étais pas sûr d'en être capable, je me voyais comme un essayiste. J'ai appris beaucoup de choses, dans divers styles, avec des artistes qui n'étaient pas des débutants !
Au-delà de ces expériences musicales, j'ai rencontré des gens incroyables avec une philosophie de vie très poussée. J'avais juste besoin de comprendre et de grandir. C'est au cours de la tournée Brand New Day avec Sting, que j'ai eu envie de passer à autre chose, de prendre un peu les rênes. Après, il fallait trouver des musiciens n'ayant pas forcément le même background que le mien et qui seraient prêts à jouer avec moi.
En parlant de reprendre les rênes. Qu'en est-il des rumeurs annonçant un retour de l'émission "One Shot Not" ?
Il y a en effet une demande pour relancer la production de l'émission et j'y travaille. J'aimerais faire quelque chose de plus intimiste, plus unplugged. J'avais eu cette idée avec Kasabian et Bruno Mars. Mon souhait serait de développer cette forme de relecture musicale. Je me souviens qu'au début, les gens écorchaient toujours le nom de l'émission. J'ai très envie de refaire One Shot Not. Cela m'apportait beaucoup musicalement et j'y prenais du plaisir...
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(c) Visual |
Non. J'y suis resté 4 ans mais c'est fini. Cela m'a permis d'avoir une petite vitrine, même si ce n'était pas calculé.
Le 7 avril, sous serez entouré de votre famille musicale ?
C'est mon premier Olympia en tant que leader. Je fêterai la sortie de l'album,entouré de gens avec lesquels j'aime jouer et qui sont importants dans ma vie artistique.
Le 7 avril 2016, à 20 heures, à l'Olympia,
28, Bd des Capucines, 75009 Paris. Tél.: 08.92.68.33.68.
www.olympiahall.com
En tournée: le 18 mars à Rennes, le 27 mars au Palais des Sports de Mégève, le 3 mai au "Mai Jazz" de Stavanger, le 4 mai au Fasching de Stockholm, le 5 mai au Nasjonal Jazzsene d'Oslo, le 13 mai à Chartres, le 20 mai au Karavan Théâtre de Chassieu...
Album "Unstatic" (Anteprima/Musicast).
8 mars 2016
La Péniche Opéra devient La Pop
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(c) D.R. |
La saison débutera les 9 et 10 mars avec le performer, photographe et chanteur Ivo Dimchev dans l'opéra expérimental "Operville", l'une de ses dernières créations, et "Some Faves" (le 12 mars ), une performance mêlant danse, théâtre et tour de chant.
Les 15 et 18 mars, premières franciliennes de "Sit Ozfars Wysr", une adaptation frizne du Magicien d'Oz par l'Ensemble 101 & macompagnie.
A venir: "Anatomie de l'écoute" (le 25 mars), "Le journal d'un disparu" (les 30 et 31 mars), l'histoire de Tristan et Iseut, "La lanterne magique de M. Couperin", "Mirage, une rêverie aquatique"...
La jauge étant limitée à 100 places, il est prudent de réserver, pour ne pas rester sur le quai...
Péniche amarrée face au 40 Quai de La Loire, 75019 Paris.
Horaires des spectacles en semaine: 19h30. Tarifs (hors abonnement); 10, 15 et 25 €.
Tél.: 01.53.35.07.77 -reservationlapop@gmail.com
7 mars 2016
Jonas Kaufmann: une soirée avec Puccini

Pas moins de 5 rappels et 40 minutes d'applaudissements ont salué la performance de celui que le New York Times décrit comme "le ténor le plus important et le plus doué de sa génération".
Dès demain, 8 mars, vous pourrez assister à ce concert exceptionnel, pour le prix d'un fauteuil de cinéma, puisque l'événement a fait l'objet d'un concert filmé, réalisé par Brian Large et produit par Arts Alliance.
Une belle idée de cadeau pour célébrer la journée de la femme...
Liste des salles, des séances et réservations sur
http://jonaskaufmannpuccinifilm.com/fr/
La verve salutaire de Manu Lods
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(c) David Desreumaux |
Au Zèbre de Belleville où il fêtait la sortie de son sixième disque "Garder le fou rire" (un titre tiré de la chanson "Le pigeon du 11 janvier", en hommage aux journalistes de Charlie Hebdo), Manu a rassemblé un public de tous âges... et quelques potes comme Éric Toulis ou Les Escrocs.
La casquette vissée sur la tête, cet auteur-compositeur qui puise l'inspiration aussi bien du côté des zincs de bistrot que dans les colonnes de la presse, navigue joyeusement entre tendresse, humour et chroniques sociales.
Après la touchante "Non-demande au mariage pour tous" , il a chanté "La peste blonde", "Coup de vieux", "Trois irlandais"... sans oublier cette lettre d'un soldat à sa marraine de guerre (un texte co-écrit avec Claude Lemesle), sur la 7ème symphonie de Beethoven !
Un artiste aussi sensible qu'attachant, qui affiche, comme une bannière, une indéfectible bonne humeur. A (re)découvrir d'urgence, tant l'homme et le propos sont salutaires.
Album "Garder le fou rire" (Le Village Chanson), disponible depuis le 5 février 2016.
En concert: le 26 mars (en co-plateau avec Jeanne Rochette), au Forum Léo Ferré, 11 rue Barbès, 94200 Ivry-sur-Seine. Tél.: 01.46.72.64.68. www.forumleoferre.org
6 mars 2016
Joséphine se pose...ou presque !
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(c) Thomas Pirell |

A la fin du spectacle, on ne sait si le test se révèle positif, mais ce qui est sûr c'est que Joséphine nous embarque totalement avec son humour dévastateur et un peu trash.
Jusqu'au 29 mars, chaque mardi à 20 heures à la Nouvelle Seine, sur les berges, face au 3 Quai de Montebello, 75005 Paris.
Tél.: 01.43.54.08.08. Tarif unique à 19 €. www.lanouvelleseine.com
4 mars 2016
Des news, des news...

A l'issue de la cérémonie qui s'est déroulée hier, au Centre Malesherbes de l'Université Paris Sorbonne (Paris IV), la chanteuse d'origine suédoise suédoise Eskelina ( avec deux titres extraits de son album "Le matin du pélican") a fait l'unanimité puisqu'elle a reçu simultanément le Prix du Jury et le Prix du Public. Parmi les autres finalistes: Anastasia, Pauline Drand, Hi Cowboy, Orso Jesenska, François Puyalto et le groupe Zo.
- Metallica, parrain du Disquaire Day 2016.

3 mars 2016
Tom Poisson : "j'aime faire du sur mesure"
Son premier disque, sorti en 2004, s'appelait "Tom Poisson fait des chansons". Et il le fait plutôt bien !
Pour preuve, des albums comme "Tom Poisson fait des chansons, Tom 2", "Riche à millions", "Trapéziste" ...
Des textes tendres, poétiques et humanistes, sur des mélodies apparemment légères. Après avoir tissé un lien entre chanson, récit, image et mise en scène dans sa précédente production "L'homme qui rêvait d'être une girafe" (destinée au jeune public), il étoffe encore le concept avec "Heureux comme les cerfs-volants", présenté comme une comédie urbaine musicale et cinématographique.
Un disque accompagné d'une nouvelle de 35 pages où l'on croise Hugo, Fleur, Jean-Paul, Lili, Foued, Chérif... Rencontre avec un artiste qui nous fait du bien.
Dans le texte qui présente l'album, on évoque ton goût pour le bricolage.
Je fais les choses intuitivement et pas forcément de manière structurée. Je veux que cela reste ludique. J'ai créé un fil rouge entre les chansons et j'ai ensuite épaissi les personnages, un peu comme un puzzle à l'envers. J'aime faire du sur-mesure.
Peut-on dire qu'il y a un peu de toi dans le personnage d'Hugo ?
Il y a de moi dans tous les personnages. Dans mes deux premiers albums, j'oubliais un peu d'être chanteur. Je n'avais pas ce fantasme. Progressivement, j'ai pris goût à cet aspect interprète que j'avais un peu mis de côté. Aujourd'hui, j'ai le sentiment d'avoir réussi à faire le pont entre l'auteur, le compositeur et le chanteur.
Un virage amorcé avec "Riche à millions" ?
C'est vrai que que suis allé plus loin dans l'émotion. C'est peut-être l'album le plus intime que j'ai pu faire.
Parallèlement à ta carrière de chanteur solo, tu fais partie du groupe "Les Fouteurs de Joie". Une manière de nourrir ta schizophrénie artistique ?
Au contraire ! C'est bien d'avoir des implications différentes. Avoir son nom sur une pochette, c'est un plaisir un peu intime mais, au moment de la création, on entre très vite dans le partage. Les Fouteurs de Joie, ce n'est pas un collectif mais un vrai groupe. Les influences des uns et des autres s'additionnent. Cela fait du bien au nombril !
D'où vient ton nom de scène ?
Il m'est venu en 2 minutes 1/2. A l'époque j'avais encore un groupe et nous faisions de la musique plus électrique, plus funky. Lorsque j'ai eu envie de faire des morceaux acoustiques sur des thèmes personnels, j'ai réalisé que mon nom d'Etat Civil n'était pas forcément approprié pour faire carrière dans la chanson.
La présentation de ce livre-disque apparaît comme un objet plutôt luxueux, non ?
Au delà de l'objet, c'est l'aventure qui est luxueuse ! Elle s'articule autour de trois thèmes: la nouvelle qui doit être facile à lire, l'aventure scénique et une vraie création vidéo qui doit faire évoluer l'histoire. On fabrique de l'image en direct. J'avais en tête le cinéma de Claude Sautet. Cela nécessite beaucoup de travail de résidence. Dans le précédent spectacle, c'est nous qui déclenchions les images sur le plateau. Là, nous avons un vidéaste à nos côtés.
As-tu trouvé cette fameuse chanson populaire évoquée dans "Popular'" ?
J'aimerais bien...
Album "Heureux comme les cerfs-volants" (L'Autre Distribution/Social Brain), sorti le 4 février 2016.
En concert , le 18 mars 2016 à Chelles (Les Cuizines) et du 7 au 30 juillet au Festival d'Avignon (Présence Pasteur).
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Pour preuve, des albums comme "Tom Poisson fait des chansons, Tom 2", "Riche à millions", "Trapéziste" ...
Des textes tendres, poétiques et humanistes, sur des mélodies apparemment légères. Après avoir tissé un lien entre chanson, récit, image et mise en scène dans sa précédente production "L'homme qui rêvait d'être une girafe" (destinée au jeune public), il étoffe encore le concept avec "Heureux comme les cerfs-volants", présenté comme une comédie urbaine musicale et cinématographique.
Un disque accompagné d'une nouvelle de 35 pages où l'on croise Hugo, Fleur, Jean-Paul, Lili, Foued, Chérif... Rencontre avec un artiste qui nous fait du bien.
Dans le texte qui présente l'album, on évoque ton goût pour le bricolage.
Je fais les choses intuitivement et pas forcément de manière structurée. Je veux que cela reste ludique. J'ai créé un fil rouge entre les chansons et j'ai ensuite épaissi les personnages, un peu comme un puzzle à l'envers. J'aime faire du sur-mesure.
Peut-on dire qu'il y a un peu de toi dans le personnage d'Hugo ?
Il y a de moi dans tous les personnages. Dans mes deux premiers albums, j'oubliais un peu d'être chanteur. Je n'avais pas ce fantasme. Progressivement, j'ai pris goût à cet aspect interprète que j'avais un peu mis de côté. Aujourd'hui, j'ai le sentiment d'avoir réussi à faire le pont entre l'auteur, le compositeur et le chanteur.
Un virage amorcé avec "Riche à millions" ?
C'est vrai que que suis allé plus loin dans l'émotion. C'est peut-être l'album le plus intime que j'ai pu faire.
Parallèlement à ta carrière de chanteur solo, tu fais partie du groupe "Les Fouteurs de Joie". Une manière de nourrir ta schizophrénie artistique ?
Au contraire ! C'est bien d'avoir des implications différentes. Avoir son nom sur une pochette, c'est un plaisir un peu intime mais, au moment de la création, on entre très vite dans le partage. Les Fouteurs de Joie, ce n'est pas un collectif mais un vrai groupe. Les influences des uns et des autres s'additionnent. Cela fait du bien au nombril !
D'où vient ton nom de scène ?
Il m'est venu en 2 minutes 1/2. A l'époque j'avais encore un groupe et nous faisions de la musique plus électrique, plus funky. Lorsque j'ai eu envie de faire des morceaux acoustiques sur des thèmes personnels, j'ai réalisé que mon nom d'Etat Civil n'était pas forcément approprié pour faire carrière dans la chanson.
La présentation de ce livre-disque apparaît comme un objet plutôt luxueux, non ?
Au delà de l'objet, c'est l'aventure qui est luxueuse ! Elle s'articule autour de trois thèmes: la nouvelle qui doit être facile à lire, l'aventure scénique et une vraie création vidéo qui doit faire évoluer l'histoire. On fabrique de l'image en direct. J'avais en tête le cinéma de Claude Sautet. Cela nécessite beaucoup de travail de résidence. Dans le précédent spectacle, c'est nous qui déclenchions les images sur le plateau. Là, nous avons un vidéaste à nos côtés.
As-tu trouvé cette fameuse chanson populaire évoquée dans "Popular'" ?
J'aimerais bien...
Album "Heureux comme les cerfs-volants" (L'Autre Distribution/Social Brain), sorti le 4 février 2016.
En concert , le 18 mars 2016 à Chelles (Les Cuizines) et du 7 au 30 juillet au Festival d'Avignon (Présence Pasteur).
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1 mars 2016
Au Cabaret Electrique, les femmes font le show !
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(c) Hervé Photograff |
Hormis Yannick Garbolino, l'équilibriste sur cannes et l'impressionnant jongleur de feu Antoine Delon, les mâles jouent plutôt les seconds couteaux. Que ce soit celui tenu en laisse par une sculpturale créature ou celui qui se fait agrafer quelques billets de banque (gracieusement prêtés par les spectateurs) sur le corps.
Quant aux demoiselles, elles font assaut de virtuosité et d'imagination avec Alba Faivre dans des figures inédites sur le mât chinois, la trapéziste Tarzana Fourès, la mystérieuse Lalla Morte se roulant avec délectation sur un tapis...de morceaux de verre ! Coup de chapeau également à Séverine Bellini qui propose un numéro de contorsion, sans jamais quitter ses talons aiguille. Dans l'orchestre, en live, outre l'homme-orchestre Hervé Vallée, alias "Tapman" (chant, batterie, guitare, trompette...), on ne résiste pas au timbre harmonieux et exotique de Maria Fernanda de Caracas... ni au jeu nerveux de la bassiste Mélanie Torock qui laisse entrevoir ses seins.
![]() |
(c) Hervé Photograff |
Mais, à elles seules, les femmes présentes dans ce nouveau spectacle justifient largement le détour !
Jusqu'au 26 mars, les jeudis, vendredis et samedis à 21 heures, au Cirque Électrique, Place du Maquis du Vercors, 75020 Paris.
Possibilité de dîner sur place, sur réservation.
Info/réservation au 09 54 54 47 24
ou reservation@cirque-electrique.com
Places: 20 € et tarifs réduits à 12, 15 et 18 €.
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